Les croyances éducatives à supprimer d’urgence pour une parentalité plus épanouie !

Arnaud Deroo Porter un regard bien-traitant sur l'enfant et sur soiDans son livre « Porter un regard bien traitant sur l’enfant et sur soi« , Arnaud Deroo nous alerte sur des croyances néfastes au bien-être de chacun.

Il est important de savoir que les croyances peuvent s’avérer vicieuses car ;

  • elles s’auto-alimentent : votre cerveau va rechercher des preuves de leur validité y compris (et surtout) en interprétant les faits.
  • elles sont pour la plupart inconscientes : il est par conséquent nécessaire d’en prendre conscience pour les remettre en question.
  • elles ne nous appartiennent pas (pour la majorité) : on en a hérité par notre propre éducation, par les médias,…
  • elles ne représentent pas la réalité mais…elles peuvent influer sur la réalité : lorsqu’on pense qu’un enfant est maladroit et qu’on ne cesse de le dire, l’enfant va effectivement endosser cette étiquette et son comportement sera conforme à cette croyance (voir les prophéties auto-réalisatrices)

En abandonnant les croyances suivantes, nous nous engageons dans la voie de la bienveillance, de l’épanouissement et de l’efficacité.

 

Voici les croyances à réfuter d’urgence :

« Les enfants sont mauvais, ingrats, méchants entre eux. » 

« Dans la relation parent-enfant ; il doit y avoir un gagnant et un perdant »

« Si je ne cadre pas mon enfant, il va me bouffer »

« Les enfants sont de pire en pire »
Ces croyances prêtent aux enfants des intentions négatives voire maléfiques. Elles alimentent la violence, les jeux de pouvoir et l’autoritarisme répressif et induisent chez nos enfants des comportements défensifs et agressifs (blessure d’estime de soi, auto-dévalorisation, dépression). Alors qu’oeuvrer sans juger ni étiqueter, en écoutant avec empathie et bienveillance (ce qui n’exclut pas la fermeté), aide à la construction de l’estime de soi, au développement de l’autonomie, du respect mutuel et de l’harmonie familiale.

A lire :

Pourquoi votre enfant vous « cherche » ? Réponse d’Isabelle Filliozat

Comment éduquer des enfants qui réussissent (sans les couver et en oubliant le mot perfection)

Les clés de la bienveillance dans l’éducation (Catherine Gueguen)

Colère, agressivité,… : les conseils de Catherine Gueguen pour réagir avec bienveillance

 

« Une fessée n’a jamais tué personne »

« J’en ai reçu moi-même, je n’en suis pas mort(e) »

« Heureusement que j’ai été puni car sinon, j’aurais fait encore plus de conneries »

« ça m’a appris des choses »

Vous avez peut-être entendu aussi « C’est pour ton bien, tu me remercieras plus tard ».

Ces croyances sont là pour justifier la violence, voire même pour faire passer la violence pour un acte de bienveillance…

Non, la violence orale et physique n’a aucun benfait. Au contraire. Voici des preuves et des alternatives :

Une étude sur 50 ans démontre les conséquences négatives de la fessée

Comment dire NON aux punitions (et autres violences)

7 alternatives aux punitions

Les inconvénients d’une éducation stricte et trop autoritaire (+ alternatives)

Les enfants apprennent par l’exemple

 

« Être parent, c’est inné. Je dois donc être parfait. »

Cette croyance fait naitre la culpabilité, dégrade l’estime de soi, augmente le stress au quotidien et pousse à la violence (défensive).

Non, être parent n’est pas inné et il n’existe pas d’école « officielle ». Quant à la perfection, c’est une chimère. Cherchons plutôt l’authenticité et la progression au quotidien en considérant les erreurs comme des opportunités d’apprendre. De plus, si nous faisons preuve d’auto-compassion envers nous-mêmes, nos enfants nous imiteront et seront plus tolérants dans leur vie.

Et n’hésitons pas à demander de l’aide et à lâcher prise.

A lire : « Un parent parfait, ça n’existe pas ! »

Discipline positive : une erreur est une opportunité d’apprentissage

Transformer l’erreur en réparation pour responsabiliser les enfants

Les excuses : un excellent outil éducatif

Le lâcher-prise parental : un grand pas vers l’autonomie de l’enfant

 

« Si je ne crie pas, on ne m’écoute pas »

Les cris bloquent les capacités d’apprentissage des enfants. C’est prouvé scientifiquement. De plus, lorsqu’on crie, on montre cet exemple de communication. Il ne faut alors pas s’étonner si on reçoit quelques cris en retour…

A lire :

Parents : 10 étapes pour arrêter de crier (et ne plus céder à la colère)

Programme : en finir avec les cris (éducation zen)

Comment et pourquoi ne pas crier sur un enfant

Le secret pour ne pas crier (même quand vous avez eu une mauvaise journée)

Source :

« Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi » d’Arnaud Deroo disponible sur :

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