Comment et pourquoi ne pas crier sur un enfant
Comme le dit si bien Isabelle Filliozat, « il est paradoxal de crier sur un enfant pour lui demander de se calmer »…
En criant sur un enfant :
– nous lui offrons le mauvais exemple (or nous sommes ses principaux modèles).
– nous chargeons son corps d’adrénaline et de glucocorticoïdes.
– il se fige et accumule du stress (l’amygdale est en alerte, le rendant incapable de réfléchir).
– des hormones se libèrent et le pousseront à commettre une nouvelle bêtise.
La solution à adopter est d’abord de se calmer soi-même
- Voici 3 étapes pour retrouver son calme, lâcher prise et engager un dialogue constructif :
- STOP : arrêtez vous, ne faites plus rien. Si vous parliez, fermez la bouche, si vous marchiez, stoppez.
- FERMEZ LES YEUX : pour éviter de rajouter des stimuli visuels
- RESPIREZ LONGUEMENT 10 FOIS : laissez partir le stress et la colère
- Ensuite, prenez la parole pour vous exprimer sans juger à la première personne (« je »). Prônez la communication non-violente et la bienveillance.
Les phrases de cet article vous aideront à cerner le principe de ce langage efficace et respectueux.
Vous trouverez le schéma exact de la communication non-violente ici.
- Enfin, rétablissez le lien affectif avec votre enfant avec un jeu, un massage ou un câlin.
- Revoyez les règles si nécessaire pour éviter que la même situation ne se reproduise.
Sources :
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:'( j’y arrive pas, j’ai beau lire et relire ce qu’il faudrait faire, le moment M c’est la cata..
mon fils quitte la pièce en attendant que ça se calme puis il revient et j’arrive à lui parler et je m’aperçois qu’il n’a pas compris ma réaction 🙁
du coup ça se répète..
Idem il a 2 ans et demi et j ai l impression j il comprend pas ç j je dit psi il répète la même bêtise ça me fatigue ê je sais pas koi faire 🙁
De mon expérience personnelle, les parents qui crient systématiquement sur leurs enfants n’ont pas un niveau de conscience suffisant pour vouloir prendre du recule en pratiquant ce genre d’exercice enviant à se recentrer. En faites ce sont des personnes en souffrance qui ont eux-même subi ce genre de traitement, pensant que c’est la bonne façon de faire et incapable de se remettre en question. Ce billet s’adresse malheureusement qu’aux parents assez intelligents, qui sont amenés à élever la voix très rarement car ils ont un minimum de conscience et d’empathie, pour se remettre en question pour le bien être de leurs enfants, vraiment prêt à être parents, 10% de la population peut-être.
Très réfléchi votre réponse…
Des parents intelligents????? Quelle drôle d’idée!!!
Qui pose le seuil de l’intelligence et de la connerie???
Et bien c’est le jugement qui ne ressemble pas à ce que l’on nome intelligence qui est relative à l’intelligence de vie que nous sommes tous…
Et quand j’entends « des gens pas intelligents » je constate le jugement enfermant d’une personne que je ne connais surement pas!!!
Ceci dit j’entends ce que vous voulez tenter d’exprimer et je suis intiment convaincu que chaque être n’est pas à l’abri de renouer avec cette intelligence!!!!
Nous avons besoin tous d’être rééduqué avec patience et bienveillance et même les plus INTELLIGENTS d’entre nous!!!!
Bonjour,
Je vois plus bas une réponse un peu brute suite à votre message concernant l’intelligence des parents. Propos mal venus certainement car effectivement ce genre de comportement ne peut être comparé avec un niveau d’intelligence mais plutôt avec un niveau de conscience ; ce qui n’a absolument rien à voir. J’imagine que c’est ce que vous avez voulu dire. Belle journée..;
Quelle bienveillance dans le précédent message qui categorise la population et qui lui refuse le droit au changement. Même si bien souvent nous répétons les erreurs de nos parents nous pouvons briser les cercles de reproduction dès lors qu’on le souhaite. Ces personnes disent » je n’y parviens pas »… Pour le moment…. Elles ne disent pas que cette voie est inefficace. Persévérez encore et encore afin que ce mode d’expression inhabituel pour l’enfant devienne en quelque sorte normal et les résultats suivront. L’éducation des enfants n’est pas un sprint mais un long marathon il ne faut pas attendre des résultats dès les premieres expérimentations de nouvelles méthodes. Il faut croire au changement, à l’éducabilité, et cela est valable pour tous les individus quelle que soit leur prétendue intelligence.