Les clés de la bienveillance dans l’éducation (Catherine Gueguen)

Catherine Gueguen donne cette définition de la bienveillance dans son  livre « Vivre heureux avec son enfant ».

Être bienveillant, c’est porter sur autrui un regard aimant, compréhensif, sans jugement, en souhaitant qu’il se sente bien et en y veillant.

Les clés de la bienveillance

Bienveillance et neurosciences

Les effets de la bienveillance sont visibles dans le cerveau même de l’enfant avec la sécrétion de molécules telles que l’ocytocine, la dopamine, l’endorphine ou la sérotonine. Ce cocktail chimique rend l’enfant heureux, sociable, apaisé, motivé et créatif. De plus, il mémorise et apprend mieux.

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Le jeu, un allié de choix dans la bienveillance

Quand un enfant joue, une molécule cérébrale appelée BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor) est sécrétée. Celle-ci permet la croissance des neurones et le bon développement du cerveau.

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La pleine conscience

L’enfant vit dans le présent, il est spontané. Pour le comprendre et « se synchroniser » avec lui, il est donc essentiel de déconnecter notre propre mental (qui est à l’origine de nos jugements) pour se retrouver en pleine conscience de ce que nous vivons. Ainsi, nous serons capables de développer notre empathie et de diminuer le stress, ennemi puissant de la bienveillance.

Un exemple de réduction de stress liée à la pleine conscience : quand nous prenons la situation telle qu’elle est et nous appuyons uniquement sur ce que nos sens nous renvoient, nous ne pouvons plus craindre le regard d’autrui (car nous nous demandons pas ce que les autres pourraient penser). Nous agissons ainsi avec plus de clarté.

À lire : 7 intentions pour être parent en pleine conscience

 

L’empathie

L’empathie est « une capacité innée qui permet de détecter et de répondre aux signaux émotionnels d’autrui. » Mieux, lorsque nous éprouvons de l’empathie, nous sécrétons de l’ocytocine qui est la molécule de l’affection.

Notons que l’empathie se transmet à l’enfant.

Pour être empathique, il est essentiel de cultiver de l’empathie pour soi.

« Cela signifie accueillir, sentir, comprendre les émotions, les sentiments qui nous animent, avec indulgence. »

La base est d’exprimer ce que nous ressentons en posant des mots sur nos émotions (en utilisant le « je »). A force d’observer et d’entendre notre manière de gérer les émotions, l’enfant apprendra lui aussi et développera sa sociabilité.

Chaque fois que l'enfant reçoit de l'empathie, de l'affection, il sécrète de l'ocytocine-2

 

À lire : Comment remplacer les punitions par l’empathie (et responsabiliser les enfants)

 

La bienveillance n’est pas du laxisme

Mais attention, la bienveillance n’est pas du laxisme. La bienveillance implique des règles et de l’autorité de la part des parents. Le cadre posé est cependant propice à une adhésion par l’enfant et non à une soumission. La motivation induite par une éducation bienveillante est par conséquent saine et pérenne.

 

Rajoutons que les enfants élevés dans la bienveillance feront plus naturellement preuve de bienveillance à leur tour. C’est un cercle vertueux.

À lire : Au lieu de montrer les LIMITES ou d’INTERDIRE, guidons l’enfant vers ce qu’il peut faire grâce aux RÈGLES et aux CHOIX.

 

Conclusion :

La bienveillance est synonyme d’empathie, d’amour, de pleine conscience, d’intelligence émotionnelle, de jeu (et d’humour) mais aussi de règles.

Et son application demande de l’entrainement, ne serait-ce que pour déconnecter nos processus inconscients de pensée et d’action (hérités souvent de notre propre éducation).

Autre facteur important : le stress. Sans lui, tout serait bien plus simple ! C’est pour cela qu’il est important d’acquérir des techniques anti-stress (relaxation,  méditation, sophrologie, etc.) et une approche psycho-éducative comme celle présentée ici . Notons que l’amour est un formidable remède pour réguler le stress : voir cette intervention d’Isabelle Filliozat.

 

Bonus : des videos à voir et à revoir

Source : « vivre heureux avec son enfant » de Catherine Gueguen.

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