Une croyance positive pour éviter la violence éducative (comprendre avec le coeur)

« Mon enfant m’aime et il a besoin de mon amour, de mon calme et de ma sécurité affective pour s’épanouir et collaborer avec moi. Tout va bien. ».

Cette croyance est à répéter et incarner car elle court-circuite les interprétations négatives du style « Mon enfant me cherche » « Il veut prendre le pouvoir », « Je suis un mauvais parent », etc.

Ces interprétations négatives déclenchent du stress et des émotions désagréables qui nous placent dans un état d’attaque/défense et peuvent aboutir à des formes de violence.

 

Vous pourriez me rétorquer qu’un enfant peut avoir des intentions néfastes à votre égard. Cette hypothèse est cependant fausse. Sa colère par exemple n’est pas dirigée contre vous mais le submerge, ce qui l’empêche de réfléchir et encore moins de se dire : « Si je dirige ma colère contre papa/maman, ils feront ce que je veux ».

Cette façon de penser par préméditation est trop complexe pour le cerveau des enfants. En revanche, un enfant va imiter ce qu’on lui offre comme modèle. Il l’imitera comme un miroir, mais sans réfléchir ! Si on lui crie dessus, il criera plus. Si on ignore son ressenti, il le fera aussi avec les autres et aura une faible estime de lui-même,…

Donc si nous essayons d’agir le plus possible avec bienveillance, y compris lorsque nous nous sentons dépassés, l’enfant adoptera ce modèle par mimétisme, ce qui ne veut pas dire qu’il pourra réguler ses émotions puisque là, c’est un problème de maturité cérébrale.

 

D’où l’intérêt de prendre l’habitude de « réfléchir avec le coeur« . Cette réflexion met en évidence le lien affectif. En s’y appuyant, nous diminuons notre stress et remplissons notre tête d’images positives. Ainsi, la violence s’éteint, c’est le coeur qui gagne !

 

En guise d’astuce supplémentaire, je vous invite à garder près de vous (et dans votre mémoire), une photo de vous et votre enfant lorsqu’il était bébé et plus vulnérable. Cette image réveille les instincts maternels et paternels (et l’impulsion de protéger).

Deuxième astuce : respirer profondément et comptez jusqu’à 5 lorsque vous sentez que vous perdez patience et que le stress prend le dessus. C’est la respiration du coeur. Respirez et répétez « Mon enfant m’aime et il a besoin de mon amour, de mon calme et de ma sécurité affective pour s’épanouir et collaborer avec moi. Tout va bien. ».

 

 

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