Le conte chaud et doux des chaudoudoux contient la recette du bonheur !


En ce temps-là, tout le monde vit très heureux et échange d’inépuisables chaudoudoux.

Les chaudoudoux symbolisent l’amour, la bienveillance, la confiance, la gentillesse, l’altruisme et autres émotions agréables. Bref, tout ce qui alimente le bonheur.

Les chaudoudoux s’échangent librement. Ils sont en quantité illimitée dans cet environnement fertile et chaleureux.

Ils sont indispensables à la bonne santé. Un manque de chaudoudoux peut déclencher des maux, de la déprime et même la mort !

Lorsqu’on a besoin d’un chaudoudoux, il suffit de le demander, tout simplement.

Mais une personne n’est pas contente d’assister à cette débauche de bonheur : la sorcière Belzépha.

Elle éprouve de la colère car plus personne ne lui achète de philtres ni de potions. Alors, elle va glisser quelques gouttes de poison verbal dans l’oreille de Thimothée : « vois-tu tous les chaudoudoux que Marguerite (sa femme) donne à Charlotte (sa fille) ? tu sais, si elle continue comme cela, il n’en restera plus pour toi ! »

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La sorcière distille donc du doute et de la peur dans l’esprit des individus. Ceux-ci vont entrainer de la suspicion, de l’avarice, de la jalousie, des reproches et des plaintes. Ces émotions désagréables se répandent peu à peu tant et si bien que les gens n’échangent bientôt presque plus de chaudoudoux, de crainte d’en manquer.

L’optimisme et l’innocence laissent place au pessimisme et à la tristesse. Pour compenser et soigner leur mal-être, les habitants achètent des philtres. La sorcière se frotte les mains : les affaires reprennent !

Cependant, la situation se dégrade progressivement. L’absence de chaudoudoux provoque de nombreux décès, ce qui alarme la machiavélique et vénale Belzépha. Un mort ne consomme plus rien, en effet… Elle fomente alors un nouveau plan : elle distribue à chacun un sac qui ressemble beaucoup à un sac de chaudoudoux mais qui contient en réalité des froids-piquants. Ces froids-piquants ne font plus mourir les gens mais les rendent froids et hargneux.

Pour survivre, certains doivent travailler dur pour payer des chaudoudoux que personne ne leur offre…ils y sacrifient leur liberté.

Mais un jour, une femme gaie et épanouie arrive et se met à distribuer des chaudoudoux sans crainte d’en manquer. Les enfants l’aiment beaucoup et l’imitent. Les adultes, inquiets de ce gaspillage, votent une loi pour « protéger les enfants ». Mais ceux-ci continuent tout-de-même, n’écoutant que leur coeur et suivant le chemin de leur joie.

 

Faisons le choix de la bienveillance et de l’amour

« Le conte chaud et doux des chaudoudoux » est inspirant quant aux possibilités que nous avons d’être heureux. Sachons éviter les pièges et la désinformation médiatique, du matérialisme,  pour faire des choix que nous dicte notre coeur dans l’intérêt du plus grand nombre. Je crois que c’est cela le plus important : comprendre que nous avons le choix et que nous avons une influence sur le monde par nos décisions et nos actions dans un sens ou dans l’autre. Et puis, les enfants, dans leur innocence et leur absence de jugement nous montrent la voie de cet amour inconditionnel. Alors, distribuons sans compter des chaudoudoux et demandons-en quand nous en avons besoin. 🙂

 

Voic quelques citations inspirantes qui rejoignent le thème de ce magnifique conte :

 

« Aimer les autres n’a rien à voir avec eux. Aimer les autres est une qualité de son propre coeur. »

Ayya Khema

 

« Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux. »

Mère Teresa

 

« Je ne suis pas surpris d’entendre que dans les cultures qui pensent en termes de besoins humains, il y a beaucoup moins de violence que celles où l’on s’entre-étiquette de « bons » ou « mauvais » et où l’on soutient que les « mauvais » doivent être punis. La violence-qu’elle soit verbale, psychologique ou physique, qu’elle se manifeste au sein de la famille, entre des tribus ou entre des nations-émane d’un mode de pensée qui attribue la cause du conflit aux torts de l’adversaire et d’une incapacité à admettre sa propre vulnérabilité ou celle de l’autre- c’est à dire à percevoir ce qu’on peut ressentir, craindre, désirer, etc. »

Marshall B. Rosenberg

 

« Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand il se divise. »

Paulo Coelho

 

« Le bonheur, c’est d’être heureux, ce n’est pas de faire croire aux autres qu’on l’est. »

Jules Renard

 

« On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »

Saint Exupery

 

« Le conte chaud et doux des chaudoudoux » de Claude Steiner est disponible sur 

 

 

 

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