Émotions : un enfant a d’abord besoin d’être écouté

Le besoin d’écoute est essentiel chez les humains et encore plus chez le petit humain. On évoque d’ailleurs souvent l’empathie pour favoriser cette écoute car elle permet à l’enfant de parvenir à poser des mots sur ses maux et à développer son intelligence émotionnelle (et sa propre empathie).

Mais qu’est-ce qu’une véritable écoute empathique ?

Voyons d’abord ce que ce n’est pas :

  • Sympathie : prendre pour soi les ressentis de l’enfant : « Quelle horrible expérience ! Moi à ta place,… »
  • L’antipathie : juger, critiquer ce que dit l’enfant : « Tu l’as bien cherché ! Tu ne fais pas assez d’efforts ! »
  • L’apathie : entendre sans écouter et réagir avec indifférence : « Ok. Tu veux manger quoi à midi ? »

Citons aussi quelques phrases à éviter :

  • « Ne t’inquiète pas »
  • « Ce n’est pas grave »
  • « Moi à ton âge »
  • « Tu es comme moi ! »
  • « Arrête de pleurer »

Au lieu de cela, nous pouvons nous imaginer comme un réceptacle des émotions de l’enfant et utiliser l’écoute active :

« Je vois que tu ressens de la colère »

« Tu veux dire que… »

« Tu peux pleurer dans mes bras, là. »

 

[OUTIL UTILE : vocabulaire des émotion]

Une approche en 2 temps 

Ainsi, le principe est de parvenir à verbaliser puis réconforter l’enfant afin que son émotion « sorte » et soit transformée en mots puis que des solutions soient abordées.

Cette méthode est adaptée au cerveau car une émotion mobilise l’amygdale du cerveau tandis que le réconfort et l’écoute activent le cortex préfrontal (régulateur émotionnel).

Notons qu’un cerveau serein facilite aussi l’apprentissage !

 

Source : « Il ne veut pas faire ses devoirs » de Véronique Maciejak

 

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