Un reportage réaliste sur une famille qui pratique une éducation positive
|Je souhaitais partager avec vous un court reportage sur une famille qui pratique l’éducation positive. Je l’ai particulièrement apprécié car il illustre les différentes facettes de l’accompagnement de l’enfant : fermeté et bienveillance.
La fermeté implique le rappel des règles en accord avec les valeurs de la famille.
La bienveillance est dans l’écoute empathique, les choix, la validation des émotions et la quasi absence de cris. Quasi, car, comme pour les enfants, les parents ont aussi le droit de ressentir de la colère et il arrive que cette colère « déborde » en cas de fatigue. C’est humain et on peut alors s’excuser, ce qui représente en plus un exemple pour les enfants.
Quant aux punitions, les fessées et l’isolement, les sciences ont démontré leur inefficacité éducative (et leurs conséquences psychologiques même si « on n’en meurt pas » comme il est fréquent de l’entendre de ceux qui les ont subis). Et ce n’est pas parce qu’aucune violence éducative ordinaire n’est infligée que l’éducation est laxiste. Au contraire, la bienveillance est essentielle pour le développement du cerveau des enfants et ce développement est synonyme d’une accélération de l’autonomie.
Bref, voici un reportage interessant sur une application concrète de l’éducation positive.
Notons que cette vision de l’éducation est partagée par les deux parents. Ce qui facilite grandement sa mise en place et son efficience.
Merci pour ce témoignage qui donne de l’espoir et montre que tout le monde peut y arriver.
Je suis contente de voir que l’éducation positive n’est pas que le monde des bisounours! Un enfant qui crie jamais !
je suis surpris de voir qu’on considère cette famille comme bienveillante. ce que j’ai vu c’est plutôt une absence d’empathie, une atmosphère ou règne l’autorité, un ton plus que ferme, presque militaire. on sent le désir d’être une famille positive, mais l’âme et l’esprit de cette dernière y sont totalement absents.
On parle d’éducation positive, pas de laxisme. C’est à dire qu’on dit à l’enfant qu’on prend en compte son humeur, on le considère comme une personne, mais on lui montre aussi qu’il n’est pas un roi, qu’il doit lui aussi respecter les autres et les règles de vie instaurées dans la famille. On ne passe pas non plus sa vie avec en permanence un sourire béat sur les lèvres !
Je pense que la présence des caméras stressait les parents et les enfants. D’où ce comportement qui semble froid et l’absence de sourire. Ce que j’ai retenu, ce sont surtout les méthodes issues de l’éducation positive comme j’expliquais dans l’article.
Bonjour
pour etre la maman de cette famille oui la presence des cameras a stressé tout le monde et nous avons fait de notre mieux. ce nest pas si simple quand on s’introduit dans votre vie personnelle. merci papa positive pour ce bel article
Bonjour, je n’ Pas compris l’atti Du papa lorsqu’il a demandé à son fils de rester dans le salon pour réfléchir et se calmer avant de retourner en cuisine , ce n’est pas le « time-out » dont vous avez parlé dans un article précédent ?? J’avoue que je suis un peu perdu !! Même pour la fermeté, les parents ne sourient presque pas , je ressens plus qu’il Sont strictes que ferme , j’avou Que j’ai du mal à faire la part des choses.
J’essaye de pratiquer la parentalité positive , mais c’est justement cette frontière entre laxisme et fermeté excessive qui me pose problème, aidez moi a voir plus clair s’il vous plaît
Jeff c’est ironique car vous aurez aussi remarqué que la psychanaliste invitée à la maison des Maternelles est en complet désaccord avec ce reportage et pour seul commentaire explique qu’il est inutile de rappeler maintes fois les règles et qu’il faut punir. La sanction est pour elle un élément incitatif au respect des règles de la vie en société et donc un facteur de développement de l’enfant.
Elle est en gros en désaccord avec l’education positive.
Bonjour Pierre, je n’ai pas vu l’émission dans sa totalité, seulement ce reportage. Ce qui est sûr est que les études concordent quant à l’inefficacité des punitions et leur caractère nocif pour l’enfant. Ils auraient dû inviter une neuropsychologue, Catherine Gueguen ou Isabelle Filliozat.
Je vais regarder l’émission du coup. Merci.
Très surprenant ce reportage. Je suis d’accord avec certains des commentaires précédents : quelques unes des attitudes ne sont pas en ligne avec l’éducation positive. Et en meme temps, c’est ce qui rend les choses réelles : de vrais parents, qui veulent faire différemment, et qui se heurtent quand meme à leurs limites… Qui trouvent l’équilibre la ou ils le peuvent, sans être parfaits !
C’est intéressant en ce sens, ce n’est en revanche pas un modele à donner, selon moi, pour expliquer ce qu’est l’éducation positive. Mais existe-t-il un vrai modele ?