Neurosciences : l’apprentissage de la lecture et de l’écriture

Stanislas Dehaene, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France décode l’apprentissage de la lecture chez l’enfant à la lumière des sciences cognitives.

Il nous confie notamment de précieuses informations :

  • Apprendre à écrire en même temps qu’apprendre à lire permet d’apprendre à lire plus rapidement
  • Mieux vaut commencer à lire/écrire tôt car le cerveau est très plastique alors. Les connexions entre les neurones se font donc plus facilement.
  • Il est possible de repérer assez vite des enfants qui auront des difficultés de lecture. Il y a tout d’abord une cause génétique à considérer (50%).
  • Le vocabulaire auquel est exposé l’enfant dès son plus jeune âge est un prédicateur. D’où l’importance des livres et des histoires lues le soir.
  • Les facteurs tels que la génétique ne condamnent pas à ne jamais savoir lire correctement. Il est possible de déployer des méthodes et un suivi pour aider l’enfant à surmonter ses difficultés. C’est le cas même pour les dyslexies assez sévères.

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