Lettre à mon enfant : quand écrire évite de blesser

Parfois, la tension et la confusion sont trop grandes. Nous perdons le contrôle et sommes capables de blesser nos enfants. À ce moment-là, l’amour s’efface devant la colère.

Nous voyons rouge.

Avant que cela n’arrive, il est possible de faire tomber la pression grâce à une feuille et un crayon pour se prêter à un exercice d’écriture intime.

C’est ce que conseille Isabelle Filliozat dans son livre « Il n’y a pas de parent parfait ».

En écrivant ce que l’on ressent, ce qui nous met en colère, ce qui nous déstabilise, nous nous libérons de la charge émotionnelle et commençons à donner du sens à tout ce qui nous arrive.

Ecrire permet donc à la fois de verbaliser nos états d’âme, d’expulser les tensions et de transformer la violence en compassion.

Quand nous avons écrit tout ce que nous avons sur le coeur (et pleurer pour se soulager), nous pouvons déchirer ou brûler cette feuille.

Puis reprendre le crayon et recommencer. Jusqu’à ce que les émotions désagréables nous quittent et qu’un semblant de calme revienne.

Ensuite, il est essentiel de faire le récit de ce que nous avons vécu : raconter ce qui nous est arrivé. Notre parcours, nos difficultés, nos doutes, nos souffrances, nos croyances limitantes, nommer les personnes qui nous hantent et nous manipulent,… Jetez aussi cette partie à la poubelle.

Écrivons maintenant nos voeux les plus chers : que nous voulons avancer à ces côtés, être relié à lui, apprendre à l’aimer, que nous voulons qu’il soit heureux.

La prochaine étape est de se glisser derrière les yeux de notre enfant et se connecter à son coeur en lui parlant comme s’il était là. De compatir pour ce qu’il a dû lui-aussi ressentir : « Tu as dû te sentir terrorisé, abandonné, seul,… Je mesure combien j’ai dû te manquer, combien tu avais besoin d’une présence, d’être écouté, …

Maintenant, je suis prêt(e) à accueillir tes émotions. »

Plions cette feuille et gardons-la sur nous.

 

Puis, passons à l’action.

Offrons des moments de tendresse et d’écoute. Multiplions les contacts physiques et les rires qui guérissent.

Réparons doucement le lien.

 

Des recherches en neurosciences ont démontré l’efficacité de cet exercice d’écriture thérapeutique pour réduire la charge émotionnelle et donner du sens à nos vies.

 

Inspiration :

« Il n’y a pas de parent parfait » d’Isabelle Filliozat disponible sur amazon.fr et cultura.com

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.