Les peluches comme objets transitionnels

La texture et l’odeur seraient des caractéristiques importantes dans le lien entre un enfant et son objet transitionnel, qu’il s’agisse d’une peluche, d’une poupée ou encore d’un simple tissu. Mais cet aspect sensoriel est un facteur secondaire dans la recherche de sécurité et de réconfort comme le démontre une récente étude.

L’objet transitionnel est un concept décrit initialement par Donald Winnicott dans les années 1950 . Il s’agit souvent d’un objet matériel (comme une couverture ou un ours en peluche) auquel un enfant s’attache, fournissant du confort et un sentiment de sécurité.

Outre l’aspect plaisant cité par les enfants (et les adultes) qui en possèdent un, c’est surtout le lien émotionnel qui est mis en évidence.

L’enfant trouve du réconfort au contact de ce support avec qui il a établi des relations affectives. Ce réconfort peut faciliter la régulation du stress en cas de séparation entre un enfant et son parent. Cet objet s’inscrit dans un processus d’internalisation de la relation avec le parent en évoquant l’empreinte affective construite dans un environnement chaleureux (récurrence des mots, gestes, attitudes aimantes). L’utilisation de l’objet rappelle le souvenir de cette sécurité affective. Souvenir qui atténue la détresse en cas d’absence/indisponibilité de la figure d’attachement (angoisse de séparation).

Beaucoup d’adultes ont gardé cet objet transitionnel et l’utilisent dans le même but de régulation de leur stress ou de leurs états émotionnels.

Est-ce votre cas ?

Sources : « le doudou idéal » (cerveau & psycho)

« Le secret du pouvoir réconfortant des ours en peluche » (Université de Montpellier)

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