Un enfant obéissant est un enfant qui va mal
|Dans son livre « Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi », Arnaud Deroo dénonce le culte de l’obéissance qui consiste à avoir des enfants qui obéissent au doigt et à l’oeil, se taisent, ne bougent pas, sont « sages »…bref, sont de parfaits petits soldats…
Cette description fait froid dans le dos quand nous y songeons car un enfant qui se comporterait de la sorte, se soumettant aux désirs de ses parents ou d’autres adultes, sans rechigner serait en danger…
Il garderait enfouis profondément en lui ses besoins et son identité et ne serait qu’une copie de la volonté de ses géniteurs. Une copie dénuée d’émotions.
La véritable nature de l’enfance est la Vie : bouger, grimper, crier, jeter, s’opposer, pleurer, rire,… C’est ce droit d’être humain que chacun devrait posséder et chérir. C’est ainsi que l’expérience contribue au développement du cerveau et de l’être. Privés de cette expérience, nous stagnons, régressons, dépérissons,…
On ne peut donc pas exiger d’un enfant qu’il soit sage, mais plutôt vivant. Car de cette expérience du vivant, il deviendra un adulte épanoui, respectueux et entreprenant. Pas un robot sujet à des dominations diverses. Une entité sans âme.
C’est pour cette raison qu’il est important de se positionner mentalement et symboliquement au même niveau que l’enfant. Ni en dessus (autoritarisme rude), ni en dessous (laxisme).
Ceci implique de se défaire de toute notion de violence pour adopter des outils de collaboration dont nous parlons souvent sur ce site :
- écouter avec empathie
- regarder sans juger
- proposer des choix
- établir des règles ensemble
- se servir des conflits pour grandir
- faire et apprendre ensemble
- jouer pour progresser et explorer
- aider à la verbalisation émotionnelle
- être un modèle car les enfants nous imitent
Ce dernier point abonde dans le sens de la fin de ce culte de l’obéissance. Traitons-nous les enfants comme nous aimerions qu’on nous traite ? Sommes-nous heureux quand un adulte exige une obéissance aveugle de notre part ?
« Obéis » est une injonction qui détruit et qui dégrade notre capacité à accéder au bonheur.
Pour compléter :
Inspiration :
Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi d’Arnaud Deroo.
et oui la bêtise humaine est la plus que jamais
le temps est venue ou le bien est mal et le mal bien il y aurait tant a dire sur nos psy les guérisseurs d’ames incapable de se soyez eux memes ils ont la prétention pour un grand nombre d’entre eux de prétendre guérir les autres détruisant l’humanité
la famille et les enfants la soumission est indispensable l’obéissance est autre chose mais elle doit toujours etre respectueuse des autres surtout des parents comprenne qui veut comprendre….
Dayan, entre les fautes de syntaxe et les fautes d’orthographe, on ne comprend pas votre réponse.
Peut-être qu’un psy serait nécessaire dans votre cas, ne serait-ce que pour structurer votre pensée ….
Michel, quel mépris de votre part envers Dayan ! Il est peut-être d’origine étrangère, ou n’a pas un clavier « français », ou est simplement fâché avec les ponctuations. Néanmoins il garde le droit de s’exprimer et ce, même s’il faisait beaucoup plus de fautes. Quoi qu’il en soit, son commentaire est tout à fait compréhensible.
Alors à tenter de vous élever en rabaissant autrui, vous ne rabaissez que vous-mêmes.
Peut-être auriez-vous besoin d’un psy… ? !
Certes mais en attendant son commentaire est incompréhensible.
Bravo Domi
Quel mépris
Pour qui il se prend celui la
absolument d’accord avec vous, je n’ai pas compris non plus
Quelle digression !! Il y a plus de commentaires sur le conmentaire d’un commentateur que le sujet lui-même !
» La scarification, un moyen d’expression de la souffrance de plus en plus utilisé par les enfants », « Les troubles mentaux influent de plus en plus sur la santé des enfants », « Les manifestations de le souffrance psychique explosent chez les enfants » autant d’articles vu cette semaine dans le Journal International de Médecine. Avec un article aussi démago (mais ô combien à la mode) que le votre, il ne faut pas s’étonner de voir arriver en consultation de plus en plus de jeunes déboussolés et en mal être. Pour eux, c’est simple la fautive, c’est leur mère ! J’entends de plus en plus cela (et je n’ai jamais eu cela il y a 15 ans d’activités),: »Elle ne m’a jamais rien interdit », » tout était l’occasion de marchandage et de discussions chiantes », « j’espérais qu’elle me dise NON une fois pour toute sans avoir à se justifier » « En fait, elle ne m’aimait pas ! elle s’aimait elle, elle devait se dire qu’elle était une bonne mère, à l’écoute » ….. Continuer ainsi et la prochaine génération sera faites de jeunes ne pouvant pas vivre en société , ne s’étant jamais heurtés à la frustration et n’avoir pu ainsi développer des stratégies d’adaptation, entrainant une grande souffrance.
H.Tixier, ça fait depuis le début des temps que les femmes, et particulièrement les mères, se font tout reprocher. C’est historique et démontré pratiquement universellement. Ce n’est absolument pas nouveau. Au Moyen-Âge les femmes étaient tenues responsables des comportements de leurs maris. S’ils étaient alcooliques, battaient, agressaient ou violaient leurs enfants (et elles-mêmes) l’Église les blâmait tout simplement. Dans les années 60 on disait que les mères étaient responsables de leurs enfants autistes, que c’était car elles étaient froides et sans-cœur. Et en ce qui concerne les enfants « perdus » de notre génération, Socrate disait la même chose il y a de cela 2500 ans.
Un moment donné, faudrait comme en revenir du « bon vieux temps ». Bon vieux temps pour qui et pour quoi?
Sur une autre note, cet article est effectivement un peu trop dramatisé, il faut nuancer les choses. Les deux extrêmes peuvent être néfastes.
il n’a jamais été question de ne rien interdire, tout marchander ou ne jamais dire non.
Je dit tres souvent non à mon fils et lui demande également de respecter les regles de la maison. il arrive tres bien à s’adapter.
ca ne m’empeche pas de le laisser s’exprimer et d’ecouter ce qu’il a à dire.
Quand il sera grand je ne souhaite pas qu’il soit obeissant sans se poser des questions.
Bravo . Obéissance ne veut pas dire soumission . Les parents respectueux de la société et de leurs enfants sont la base d’une société cohérente . Hélas trop de parents préfèrent garder le nez dans leur smartphone (ou autre objet connecté) que de s’occuper de leurs enfants. Lorsque ceux-ci se manifestent, ils sonts systématiquement « rabroués » .
Je me reconnais dans cet article, tant en tant qu’enfant que malheureusement en tant que mère. Ecrasée par la peur de bien faire, j’étais enfant très obéissante, afin de ne pas décevoir, ni me faire gronder, gifler ou punir. Il m’a fallu beaucoup de temps pour apprendre qui je suis vraiment, quelles sont mes envies et mes besoins. Vivre enfin.
En tant que mère, je travaille sur moi pour être un soutien, un accompagnant avec mes enfants, et non un tyran autoritaire. Il y a tellement de stades entre parent autoritaire, tyran, et parent laxiste qu’il est facile d’imaginer et mais plus difficile de créer j’en conviens, des habitudes justes. Etre un accompagnant ne veut pas dire manque de respect, un grand laxisme, et aucune interdiction. Cela veut juste dire poser des limites autrement, apprendre à l’enfant à les accepter, et à accepter ses frustrations. L’article le dit très bien. Pas besoin de ressortir le cliché « trop laxiste »pour mettre un terme (de façon presque autoritaire) à la réflexion et remise en cause.
Par ailleurs, l’expression utilisée par H.Tixier me met mal à l’aise : « ne s’étant jamais heurtés à la frustration et n’avoir pu ainsi développer des stratégies d’adaptation, entraînant une grande souffrance. » Je crois que c’est le choix du terme « stratégie » qui me dérange. A la première lecture, le sentiment que j’ai est celui d’une sorte d’acrobatie de l’esprit qui serait demandé à l’enfant (et sous entendu technique à garder une fois adulte) afin de gérer les frustrations. Une stratégie ne sous entend pas une acceptation. Il n’est pas dit d’accepter la frustration, d’apprendre à faire le deuil de quelque chose, mais de contourner cette chose, ou de s’y plier, de s’y adapter… Même si elle ne nous convient pas? Une frustration ne serait-elle pas plus facile à accepter ou à surmonter si elle est comprise, expliquée. Et si elle paraissait non fondée, apprendre à ne pas en faire une « affaire personnelle », au sens « Toltèque »? Là oui, on a accès à une liberté, un détachement, une force qui évitera concrètement et réellement les « grandes souffrances »liées aux frustrations refoulées.
Pour finir, s’il y a une chose à garder en tête de mon témoignage, de mon expérience personnelle, c’est que être trop strict, trop dure, trop dans l’interdiction tue le germe dans l’oeuf, et brise des ailes. Les enfants ne savent plus qui ils sont vraiment. Pour ma part, ne pas pouvoir, à 25 ans, prendre des décisions par moi-même, mais en référer à ma mère, non pas pour avoir un conseil, mais de peur de la décevoir, est une conséquence assez inquiétante je trouve. Gérer sa propre vie dans le but de satisfaire ses parents, je trouve cela triste…Et il y a des conséquences tellement plus graves encore… C’est dommage d’ignorer tout cela, de faire comme si cela n’existait pas ou n’avait pas d’importance…
Bonjour je commente parce que je ne pouvais pas mettre un j’aime sous le commentaire. En tout cas bravo, rien que le faites de s’être rendu compte que vous ne voulez pas que vos enfant grandisse « sans vivre » et déjà beaucoup il y a des personnes qui reproduis ce qu’ils on vécu . Pour votre mère un jour vous n’aurai plus besoin de lui montrere ce que vous vallée parce que vous vous en rendrez compte vous même. Je pense que vos enfants peuvent être heureux de vous avoir parce que vous pensez à eux avant de penser à vous. Bonne journée
ben voyons… il me semble qu’il ne faut pas tout mélanger là… mon gars vie ses émotions, a as l’espace dont il a besoin pour faire ses propres choix… bref n’agit vraiment pas au doigt et è l’oeil… mais en somme il écoute beaucoup nos consigne, et il semble tout à fait heureux (et nous aussi par le fait même) . on vit dans l’harmonie, parce que nous sommes ouverts et flexibles en tant que parents, et lui aussi en tant qu’enfant…et nous faisons des choix ensemble pour faire une bonne équipe. la discorde n’a pas à être expliqué comme étant « bonne ». il faut de part et d’autre parler et s’écouter, c’est tout. selon moi, l’harmonie reste le bon filon. en bref, un enfant peut tout à fait être vivant ET sage. c’est le but à atteindre, non?
Dans toutes les sphères de la société, il y a des règles, ça commence dans la famille, puis à l’ecole et ensuite dans la société en général. Il faut apprendre à obéir et suivre ses règles, sans être un soldat pour autant. Un enfant a le droit de jouer, sans que ça soit dangereux pour lui ou pour autrui. Je n’ai pas envie que mon enfant aille jouer dans la rue juste parce qu’il faut qu’il fasse se bon lui semble. Comme je me dois d’être courtoise envers un client même si je suis de mauvaise humeur. Ce n’est pas être un soldat que de suivre certaine règles et règlements de la société dans laquelle on vit et évolue.
Et puis, certains enfants ont besoin d’une structure plus « serrée » que d’autres, notamment les TDAH, qui ont besoin d’une routine et d’une structure cohérente.
Une certaine obéissance est tout de même importante! Tout en gardant à l’ esprit que chaque enfants sont différents et possèdent leurs propres caractères, il est tout de même recommandé de part l éducation, d’enseigner certaines règles, car au fond, lorsqu’il sera adulte, il sera confronté à des réglementations, qui, s’il ne réponds pas pourrait lui gâcher sa vie! Je ne suis donc pas totalement d’accord! Ne pas confondre éducation et maltraitance! @Respectueusement
Ca me rappelle mai 68: il est interdit d’interdire. J’ai été une enfant calme et obéissante. Nous visions en appartement, impossible de courir d’une pièce à l’autre. Il faut respecter les voisins du dessous. Je n’ai pas été malheureuse pour la cause. Je me défoulait en vacances chez mes grands parents qui avaient maison et jardin et où je retrouvais mes cousines. ah j’oubliais, j’avais une soeur, aussi, plus jeune de 3 ans. Un peu plus t^tue que moi, mais elle aussi à dû obéir. Et mes enfants (5 s’il vous plait) s’ils avaient fait n’importe quoi sous le prétexte qu’ils ne doivent pas être soumis, que croyez-vous qu’ils seraient devenus? Et je les ai élevés seule. Alors, l’obéissance, oui, et certains avec quelques remontrances bien senties. Les enfants ont besoin d’être encadrés. Ils ont besoin de savoir, très jeunes, qu’on ne fit pas se qu’on veut, nulle part, ni à la maison, ni à l’école, ni en rue, ni au boulot, ni même chez soi quand on a des voisins. Ca s’appelle l’éducation.
C’est vrai que l’enfant roi que doit subir la société est très heureux… les gens autour qui le subissent beaucoup moins.
Le cadre permet d’eviter des dangers et de se construire. Rien n’empeche de le remettre en question à l’adolescence pour trouver qui l’on est, comme nous l’avons tous fait.
L’education est aussi le respect d’autrui et apprendre à l’enfant qu’il n’est pas seul.
C’est aussi une preuve d’amour que de lui montrer des règles et un cadre. Cela prend du temps et est épuisant parfois.
Mais peut-être n’avez-vous pas d’enfants ou pas assez d’amour ou de temps pour eux
Je ne comprends pas que l’on confonde éducation bienveillante et laxisme. Je déteste personnellement le terme « obéir ». Les enfants ne sont pas des chiens. En revanche être bienveillant c’est éduquer dans un cadre, avec des règles. L’écoute est mutuelle et ne va donc pas dans un seul sens comme le veut dire « obéir ». A la mais les règles sont « on fait ce que l’on veut du moment qu’on ne se met pas en danger et que l’on ne dérange personne. Et ca fonctionne plutôt bien même si des débordements existent parfois, qu’il faut contenir. Il faudrait voir ce qu’il se passe dans les pays scandinaves pour mieux comprendre cette philosophie. Et ces enfants sont extrêmement bien équilibrés.
Entre l’obéissance et la soumission ! il y a de la marge aux adultes de bien placer le curseur .
Obéir = se soumettre à la volonté de quelqu’un