Vivre exclusivement en ville a des conséquences négatives sur les enfants
|Les chercheurs ont découvert qu’un environnement exclusivement urbain avait des conséquences néfastes sur les enfants. Par « urbain », ils entendent « où la nature est peu ou pas présente ».
Parmi ces conséquences, le docteur Peter Kahn, professeur au département de psychologie de l’université de Washington et directeur du laboratoire d’interaction entre la nature et les systèmes technologiques de Seattle cite notamment :
- une baisse des défenses immunitaires qui expose plus aux risques de maladie
- une créativité en berne
- une capacité au bonheur amoindrie
- des troubles de l’humeur et des maladies mentales plus fréquentes (dépression)
- une amnésie environnementale générationnelle
Concernant ce dernier point :
« Les enfants dans les grandes villes grandissent en n’ayant jamais vu les étoiles. » dit Peter Kahn.
Cette déconnexion avec la nature crée, selon ses termes, une « amnésie environnementale générationnelle » qui prend ses racines dans l’enfance et se poursuit à l’âge adulte avec des comportements non éco-responsables.
Il incite donc à inverser la tendance en mettant les enfants au contact de la nature le plus possible, en intégrant des espaces verts autour et à l’intérieur des bâtiments, en privilégiant des activités de pleine conscience pour interagir avec tous les aspects de la nature,…
Il en va de notre bien-être mental et physique à tous. Pour cette génération et les suivantes.
Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à lire le livre de Scott Sampson « Comment élever un enfant sauvage« ( dispo sur amazon.fr, fnac.com ou chez votre libraire)
Bonus :
Voici un film d’animation qui illustre les bienfaits de la nature :