Une histoire à lire aux enfants qui manquent de confiance en eux
|Je vous invite découvrir aujourd’hui une fabuleuse histoire qui soulagera ceux qui manquent de confiance en eux et souffrent de leurs « défauts » (ou du regard d’autrui).
Elle inspirera aussi les éducateurs/parents/amis qui apprendront à concentrer leur attention sur les forces des enfants et des adultes à leur contact afin de les aider à les développer.
Cette fable a également pour vertu de nous faire comprendre que nous pouvons choisir d’adopter un point de vue optimiste sur les évènements de notre vie.
Croire en soi, c’est aussi avoir le pouvoir de transformer ses faiblesses en forces.
Le porteur d’eau
Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux deux extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. »
« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? »
« Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit : « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti.
J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant deux ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.
Une très belle histoire, en effet, mais à adapter ! J’ai voulu la lire à mon fiston, 7 ans, mais à chaque phrase il me demandait : ça veut dire quoi ? Au bout du premier paragraphe il s’en est allé jouer à autre chose, décidément il n’y comprenait rien à cette histoire de » seau percé » …
c est que cette histoire n est pas faite pour lui, peut-être qu il sera plus sensible à une autre qui lui correspondra.
Je la trouve très bien cette histoire, elle montre aux enfants qu’on peut tirer parti d’une fabiblesse. Bien sûr les mots sont un peu compliqués, mais il suffit de l’adapter
Hmmm je suis d’accord avec @Maman, c’est un peu compliqué pour un enfant. Mais très beau récit tout de même!
Il suffit peut être de l aménager selon l âge de l enfant. Le principal est de rendre sa confiance à l enfant .
Il suffit peut être de lui dessiner l’histoire ou de la mimer!
Vous devriez peut-être indiquer les sources.
Elles sont présentes depuis la création de l’article.
très belle fable et bons commentaires je pense que je vais l’adapter à mon petit qui a 6 ans et il va aimer