Que répondre à un enfant qui se dit « nul » ?

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Voici quelques phrases qui permettent aux enfants de retrouver confiance en eux et ne plus se dévaloriser.

 

 

  1. « Qu’est ce qui te fait dire que tu es nul ? Tu me racontes ce qui s’est passé ? »
    La narration permet de donner du sens aux pensées et de relativiser en recentrant l’attention sur les actes et non sur la personne. Ainsi on évite l’écueil des étiquettes qui figent un état et renforcent des croyances erronées. On est ce qu’on fait, on peut donc changer.
  2. « Tu n’as pas encore réussi » « Tu n’as pas réussi pour le moment »
    « Pour le moment », « encore » sont des mots magiques qui encouragent à persévérer.
  3. « Te souviens-tu quand tu as réussi … »
    Rappeler aux enfants leurs réussites est un moyen de regonfler leur confiance en eux et de leur redonner de l’espoir.
  4. « Tu as le droit de te tromper/faire des erreurs »
    Cette phrase démystifie l’échec et libère donc d’un poids.
  5. « Qu’as-tu appris de cette expérience ? »
    Lorsqu’on transforme l’échec en enseignement, on progresse chaque jour et on continue à prendre des initiatives.
  6. « Je t’aime parce que tu es toi » « Je crois en toi »
    L’amour inconditionnel est le carburant de l’épanouissement des enfants.
  7. « Je vois que tu éprouves des émotions désagréables (les citer) »
    En disant ceci, on permet à l’enfant de prendre conscience que ses émotions sont acceptées et utiles. Il apprend aussi à les verbaliser, ce qui diminue leur intensité.

Autres conseils :

  • montrez l’exemple vous-aussi afin de faciliter l’imitation positive.
  • ne comparez pas les performances de votre enfant avec des copains/frères et soeurs/vous-même/…
  • tenez un tableau des réussites et des échecs : écrivez chaque jour les réussites et les échecs dans un cahier de vie.
  • permettez à votre enfant de réparer quand une erreur est commise.
  • évitez absolument les étiquettes : « Tu es intelligent » « Tu es beau » « Tu es idiot » « Tu es créatif » : ces formulations figent l’image que l’enfant se fait de lui-même. Il est préférable qu’il se sache doté de différentes forces qui évoluent au fil du temps. Ainsi, évitez les « tu es » au profit d’un mode descriptif des actes de l’enfant et en exprimant vos sentiments (avec un « je »): « Je vois que tu as fait tes lacets seul. » « J’aime te regarder travailler ». Concentrez-vous sur ce qu’il fait en valorisant les efforts et intentions.

Montrez-lui cette vidéo par rapport à l' »intelligence » :

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