Quand l’enfant ne veut pas s’endormir : un outil gratuit à tester
|Pourquoi les enfants ne veulent (ou ne peuvent) pas s’endormir ?
Comme nous l’explique Mitsiko Miller dans le livre « Découvrir la parentalité positive » :
« Un enfant qui a du mal à s’endormir ou qui a le sommeil perturbé est probablement un enfant qui se couche avec la tête saturée d’inquiétudes et d’émotions qui l’habitent encore. Comment s’endormir paisiblement avec tant d’activités intérieures ?
[…]Lorsqu’on cesse de s’affairer et que le calme s’installe dans la maison, notre mental a enfin de l’espace pour s’exprimer. Nous ressassons nos pensées. Des sensations physiques, comme des serrements, des tensions et des boules dans la gorge se font ressentir. «
Nos enfants sont identiques au adultes dans ce comportement. Eux aussi « ruminent » et ont besoin d’une oreille attentive pour déverser leurs tensions et émotions désagréables. Cette expression est parfois très tumultueuse (cris, pleurs,…) mais pourtant nécessaire.
La présence bienveillante de l’adulte est requise et est même un élément « déclencheur » du débordement libérateur. C’est parce que l’enfant a confiance en sa figure d’attachement, qu’il s’autorise à dévoiler ce qu’il ressent. Il ne le ferait pas avec un étranger ou avec une présence avec qui il ne se sent pas lié affectivement.
Autre facteur à prendre à compte : la peur de la séparation. Le moment du sommeil est une épreuve pour de nombreux enfants car ils craignent cette séparation. Ils ont besoin d’être rassurés par des câlins et des mots réconfortants.
En guise de synthèse, Mitsiko Miller liste les sources de « luttes » à l’heure du coucher. Elles représentent des axes de « travail » :
- réservoir affectif vide
- peur d’être seul
- manque de rituels sécurisants pour diminuer l’anxiété de séparation
- peur du noir ou des monstres
- coeur lourd, grosse peine, préoccupations, tensions, ou stress accumulés ; pas assez de temps pour laisser les émotions de la journée se déposer.
- pas assez de mouvement car vie trop sédentaire
- aliment excitant ou difficile à digérer (ou heures de diner trop tardive)
- trop de temps passé devant un écran
OUTIL GRATUIT
Pour vous aider à accompagner au mieux les enfants, je vous propose un rituel à réaliser avec des bols (et en utilisant les supports ci-dessous) :
- un bol pour exprimer stress et émotions (l’adulte écoute et accueille l’émotion sans juger)
- un bol mange soucis : l’enfant se débarrasse symboliquement de ses soucis
- un bol de gratitude : pour se remémorer les moments positifs de la journée et s’endormir ainsi avec le sourire
Le fichier PDF est à télécharger ici.
Bonjour,
Moi ma difficulté est que ma fille de 14 mois n’arrive toujours pas à s’endormir dans son lit, que ce soit pour la sieste ou le soir au couché. Pourtant nous sommes dans un accompagnement bienveillant avec mon conjoint, j’ai essayé de l’accompagner avec des paroles bienveillantes, en restant près d’elle le temps qu’elle s’endorme, une musique de berceuse etc mais rien à faire, même en lui expliquant qu’on reste dans la maison, qu’on ne s’en va pas ,qu’on revient la chercher après sa sieste rien à faire elle hurle des qu’on la laisse ! Et quand je dis hurler ce n’est pas juste des pleurs mais des cris d’angoisses. Elle s’endort uniquement dans les bras et en majorité dans les bras de maman. J’ai pensé attendre qu’elle comprenne mieux pour lui expliquer et mieux l’accompagner dans le sommeil mais c’est contraignant pour moi et mon conjoint. Si vous aviez quelques conseils.
Bonjour,
Mon fils de 4 ans ne s’endort que rarement seul donc je peux vous suggérer des pistes mais sans certitude de résultat !
Peut-être garder un contact comme votre main sur son ventre le temps qu’elle s’endorme puis, petit à petit vous installer sur un fauteuil dans sa chambre et qu’elle vous voie. Tout cela en expliquant avec des mots. Le but c’est d’agrandir la distance petit à petit.
Ce qui a marché à une période chez nous, c’est le coussin d’allaitement. Mon petit garçon a toujours besoin de se sentir contenu donc je mettais le coussin en U autour de ses jambes et sous ses pieds.
Je vous souhaite bon courage et j’espère que vous trouverez une solution!
Nous sommes restés avec mon mari tout les soirs entre 45min et 1h pour endormir notre fils de ses 6 mois à peu près jusqu’à ses 4 ans….jusqu’au jour ou on lui a dit stop tu es grand je te lis une histoire…un câlin…je laisse la lumière du couloir allumé et on te laisse….et à notre grande surprise ça se passe très bien il s endort tt seul….mais il m appelle malgré tout encore la nuit….nous avons fait un grand pas…il nous reste le 2 ème
À chaque enfant son vécu. Il n’est malheureusement pas « livré » avec un mode d’emploi.
Le plus important pour les adultes est de se mettre en questionnement mais de ne pas culpabiliser. Ça peut marcher pour l’un mais pas pour l’autre.
J’en ai un qui m’a tenu jusqu’à ses 5ans.
Courage ! Et surtout ne pas hésiter à dire que l’on n’en peut plus et s’offrir un week-end de 1 ou 2 nuits tranquilles.
« Papa positive », je vous suis depuis un moment et je suis un peu frustrée, lorsque vous parlez des problèmes de sommeil, de n’avoir jamais rien lu sur le problème des enfants malades ou qui ont été malades depuis leur naissance ! Depuis sa naissance, c’est à dire 28 mois, elle n’a jamais pu s’endormir seule, que ce soit pour la sieste ou pour la nuit, et n’a jamais fait une nuit complète ! Nous l’ élevons dans la bienveillance mais sommes épuisés ! Sachant qu’elle souffre régulièrement, nous ne pouvons ni ne voulons la laisser pleurer et les médecins très nombreux que nous avons vus ne nous parlent que de patience (médecins allopathiques, homéopathes, naturopathes, ostéopathes, etc..) Auriez-vous une idée pour nous aider ? A l’avance, merci beaucoup !
Se renseigner sur le cododo. Laisser des nourrissons d’endormir loin des parents est une aberration de nos sociétés.
Le cododo développe leur confiance en eux et leur indépendance futur par un attachement sécurisé.
Tout le contraire de ce que la psychologie inventé depuis 100 ans.
Bonjour personnellement nous avons rencontrés ce problème
Pour finalement apprendre en thérapie boilogique
Que mon enfant avait peur de mourir en dormant !
Suite à plusieurss fausse couche qu’il c’était produite avant lui
Ma peur de reproduire cela , j’ai communiqué ma peur a mon enfant
Voilà si ça peut vous aidé
Une maman dit qu’elle as contacté une personne faisant du FUNG SHUI. Le lit fut déplacé et tout est rentrer dans l’ordre.
Et comment l’avez-vous rassuré ?