L’importance de distinguer l’émotion du comportement des enfants
|« Ton émotion est légitime, c’est le comportement que je refuse »
Il est essentiel de valider les émotions et d’inviter les enfants à les écouter car elles sont saines. Ce sont les indicateurs de nos états intérieurs
Exemple :
« Je ressens de la colère car j’assiste à une injustice. »
« Je suis triste d’avoir perdu quelque chose. »
« J’ai peur d’une situation inconnue. »
Les émotions, à l’image de lampes sur un tableau de bord, s’éclairent pour nous guider vers le meilleur chemin.
Ce que nous devons en revanche accompagner est le mode d’expression de l’émotion. Pour la colère, le but est de guider notamment vers un comportement non violent.
Mais c’est loin d’être si évident. Car les émotions déclenchent des comportements automatiques voire instinctifs.
Et ce constat est d’autant plus vrai pour les enfants dont la partie du cerveau qui peut réguler l’émotion (le cortex préfrontal) n’est pas encore opérationnelle. Les comportements instinctifs interviennent donc fréquemment malgré ce que les parents disent et répètent (et montrent eux-mêmes). Les émotions débordent littéralement et « déconnectent » la réflexion.
Mais, avec le temps et en offrant de l’empathie à un enfant, il parviendra de mieux en mieux à stopper le comportement instinctif pour sélectionner un mode d’expression différent.
Nous pouvons néanmoins accélérer le mouvement en nous amusant.
En commençant par expliquer ce principe de comportements instinctifs et acceptés avec un schéma à reproduire pour chaque émotion et à personnaliser. Car dans « comportements acceptés » nous posons des limites (et surtout des règles) auxquelles l’enfant pourra se référer.
Le tableau ci-dessous résume les comportements instinctifs ainsi que le message de l’émotion. On peut donc s’en servir pour approfondir la première étape ci-dessus.
Ce que je vous invite à faire ensuite est donc une sorte d’atelier avec l’enfant. Pour cela, vous pouvez vous servir de personnages ou de jouets (comme des animaux) divers pour simuler des scènes où l’émotion à travailler interviendra.
Cette simulation sous forme de jeu est une préparation mentale. L’enfant vivra par l’imagination les scènes, ce qui lui donnera des « plans » ou stratégie à appliquer consciemment ou inconsciemment lorsque lui-même ressentira l’émotion.
Exemple :
Bonne article
Merci pour cet article interessant .
Je suis intéressée à titre professionnel par ces approches des émotions et des limites avec l enfant.
Bonjour Très intéressant je m’occupe d’enfants avec troubles du comportement je vais essayer cette méthode merci du partage
Merci
Merci pour ces idées. Je suis tout à fait d accord sur le fait que tout cela doit se travailler. L enfant doit d abord bien reconnaître ses émotions….
Super je suis assfam avec enfants à troubles du comportement cela m’aidera si d autres outils n’hésitez pas à diffuser, je suis preneuse.
Merci pour l’article!
Avez-d’autres scénarios à proposer?
Merci!
Bonjour.
Je travailles a l IDEF sur Lyon et votre article est très intéressant.
Je travaille avec des enfants avec des histoires des fois très dures et cela va m aider.
Merci beaucoup.
Serait il possible d avoir cet article et d autres similaires sur ma boite mail.
Merci d avance.
Vous avez bien raison beaucoup d’enfants pensent qu’ils ne sont bon à rien, car on les regarde que par leur comportement et non par leur personnage. Eux par contre d’identifient par leur comportement et non de par leur personnalité. Cercle très vicieux et difficile à s’en sortir.
Superbe article comme d’habitude, je suis assfam et je travaille beaucoup sur les émotions en ce moment, nous avons souvent des enfants avec des troubles du comportement. Merci pour vos conseils.
avez vous un tableau avec les différentes émotions et les chose à faire en cas de…?
merci
Bonjour,
Je vous remercie pour cet article.
Es ce que je pourrais avoir des conseils sur le méthode accepter lors d’une colère, par exemple généralement lorsque que mon fils est en colère après moi principalement il se jette par terre, cours pour ne pas que je puisse l’atteindre, me lève le poing ( je précise qu’il ni a pas de violence à la maison), et me répond avec autorité et opposition. Je ne cède pas et lui explique que je comprends qu’il est pas d’accord avec ce que je lui demande mais que pour ça il ni aura pas d’alternative possible mais ca prend du temps pour qu’il se calme et recommence les mêmes actes la fois d’après.
Es ce qu’il y a des remèdes qui peuvent être mis en place ?
Merci beaucoup
Merci
Bonjour,
Juste une question : pensez vous qu’un enfant de 3 ans comprenne textuellement la tournure des phrases que vous utilisez?
Merci.
Cordialement