9 conseils de Catherine Gueguen pour un coucher plus serein
|Dans son livre « Vivre heureux avec son enfant », Catherine Gueguen nous donne de précieux conseils pour que le moment crucial du coucher ne devienne pas une épreuve quotidienne difficile.
- Accueillir nos propres émotions sans jugements
Afin d’éviter que le stress devienne de la colère, Catherine Gueguen conseille de ne pas enfouir nos émotions mais plutôt de les identifier au même titre que le besoin non satisfait qui les a déclenchées. « J’ai besoin de … moments de calme, de sentir que je suis un « bon » père/une « bonne mère », de ne pas reproduire de scénario d’éducation que j’ai vécu, d’instants de complicité avec mon conjoint, de savoir que mon enfant est heureux et en bonne santé,… Cette verbalisation est bénéfique car elle diminue l’intensité des émotions. - Exprimer nos émotions à l’enfant
« Je suis nerveux quand je vois que tu te couches tard et le sommeil est essentiel pour ta santé et ton bien-être général. » De cette façon, l’enfant, par un jeu de miroir, apprendra lui-aussi à verbaliser son ressenti. Il développera ainsi son intelligence émotionnelle. - Reconnaitre les émotions de l’enfant
« je comprends que tu préfères rester encore un peu avec nous plutôt que de dormir. » « Je pense que tu es triste, en colère. Est-ce cela ? ». Cette approche empathique soulagera l’enfant et l’apaisera. - Apprendre à l’enfant à reconnaitre ses signaux de fatigue
yeux qui picotent, bâillements, difficultés de concentration. Observons et remarquons à haute voix ce que votre enfant ne sait peut-être pas encore : son corps lui indique qu’il a besoin de dormir ! Cette prise de conscience est bénéfique pour la préparation au sommeil. - S’adapter au rythme de l’enfant
ordonner à un enfant de dormir va générer du stress qui peut rapidement déborder en tempête émotionnelle (et conflit). Il est donc important de se donner toutes les chances de ne pas céder à ce rapport de forces. Pour cela, et conformément au point 4, soyons attentifs aux signes de fatigues et n’hésitons pas à changer notre organisation pour que ne pas laisser passer l’heure de coucher « naturelle ». - Les peurs nocturnes
les peurs sont réelles pour les enfants. Il est donc essentiel de les écouter et de ne surtout pas les dénigrer. Vous trouverez des ressources plus loin dans l’article. - Le rituel du coucher : pierre angulaire d’un coucher réussi
Le stress doit en être absolument exclu. Ce rituel commence dès le repas. Une astuce permet de donner une note positive : exprimer les plaisirs du jour à tour de rôle. D’autres conseils pour les repas ici. - Besoin d’attention et réservoir d’amour
l’enfant ne nous a peut-être pas vu assez car nous sommes rentrés tard. Accordons-nous des instants d’affection et de partage (avec la lecture d’une histoire ou encore un concours de câlins). - Les pleurs la nuit :
Autres facteurs à prendre en compte :
- éloigner les écrans au moins 1 heure avant le coucher.
- veiller à ce que l’alimentation ne soit pas riche en sucre (excitant).
- être soi-même zen et souriant le plus possible (d’autant que le sourire a un effet rétro-actif sur notre humeur)
Outils :
- expliquer le processus du sommeil aux enfants
- la méditation est une précieuse alliée du sommeil
- le yoga : les postures qui aident à dormir (voir cet article)
- le « conte » à rebours (à découvrir ici)
- Un conte thérapeutique pour apprivoiser les peurs nocturnes : Ninon ne veut pas dormir
- Un truc génial et gratuit pour calmer les enfants et les aider à dormir, se concentrer ou gérer leurs émotions.
- Quelques idées pour vaincre la peur du noir et faciliter le sommeil chez l’enfant
- Un livre pour expliquer les rêves aux enfants
- Les poupées-tracas pour chasser les angoisses des enfants !
Et pour les parents, j’ai un conseil simple :
Respirez profondément en suivant le rythme de la bulle ci-dessous pour repousser le stress et vous sentir bien. C’est simple et efficace. 🙂
« Vivre heureux avec son enfant » de Catherine Gueguen est disponible sur Amazon, Fnac, chez votre libraire ou dans la bibliothèque de votre ville.
3 Commentaires
Bonjour,
Cet article est un excellent résumé pour un coucher serein. Pour mes enfants, le temps de la lecture de l’histoire du soir est révolu, mais ils lisent au moins 10 minutes tous les soirs avant de se coucher. Ce « temps calme » est indispensable à un coucher serein.
Parfois, cela ne fonctionne pas, mais plus je m’énerve, moins ils arrivent à trouver le sommeil. Exprimer son besoin, même si ça ne marche pas le premier soir, porte ses fruits à terme : « Je suis fatiguée, je ne vais pas tarder à me coucher moi aussi, et j’ai vraiment besoin de calme ».
Carole.
Bonjour, merci beaucoup pour votre message et votre témoignage. A bientôt.
Bonsoir,
Merci pour cet article… je vais essayer de mettre en pratique les conseils car chez moi le coucher me créer du stress.
Je suis maman solo de deux enfants en bas âge (2 et 3 ans)… et le coucher est difficile.
Je leur lis 2 ou 3 histoires, leur fait des câlins mais l un veut rejoindre l autre par besoin d attention, puis ils veulent aller aux toilettes, boire de l’eau etc… Ça dure plus d’1 heure… le stress monte et je finis par crier et m’énerver car je sature et voudrai juste me poser et souffler. Et après je culpabilise et cherche sur internet des solutions pour mieux gérer le coucher
Si dans ma situation vous avez des conseils je suis preneuse…