L’autorité n’est pas de la soumission
|Il n’y a pas d ‘autorité sans respect mutuel. Une éducation basée sur la peur, l’humiliation et la violence ne mène qu’à un rapport de force avilissant et non à une collaboration valorisante. L’enfant est traité comme inférieur et soumis dans le premier cas et comme un être en devenir dans le second cas.
La véritable définition de l’autorité, je vous propose de la découvrir dans cette citation d’Arnaud Deroo dans son livre « Abécédaire bien-traitant ».
« L’autorité veut dire « rendre acteur », donc ce n’est pas soumettre ni faire obéir.
Poser son autorité consiste à se positionner avec confiance, responsabilité et auhtenticité face à l’enfant. Être en autorité c’est prendre la responsabilité de la relation.
L’autorité ne se joue pas, elle se vit dans le corps, dans le respect mutuel de chacun.
Autorité et bien-traitance ne riment pas avec peur, soumission et humiliation. »
Concrètement, cela signifie que le parent :
- aide l’enfant à identifier, comprendre et exprimer ses émotions
- propose des choix
- fixe des règles en collectivité, les rappelle puis passe des accords quand l’enfant grandit
- ne juge pas la personne mais décrit les actes et comportements
- exprime des demandes claires au lieu de reproches
- partage ses propres émotions et fait des demandes pour satisfaire ses propres besoins
- communique sans violence
- veille à ce que le réservoir d’amour de l’enfant soit rempli (présence, câlin,…)
- encourage en se focalisant sur les actes
- ne substitue pas à l’enfant quand celui-ci sait faire
- offre la possibilité à l’enfant de réparer ses erreurs
- offre un exemple à imiter
C’est en cela que l’on parle de bienveillance et de fermeté.
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Article très intéressant, je me rends compte que je n’avais pas cette notion de l’autorité… Je suis malheureusement dans la punition et parfois dans l’humiliation…
En prendre conscience est la 1ere étape. Bravo de l’admettre! Il existe de l’aide pour améliorer ses pratiques parentales en CSSS, par exemple.
Que veut dire CSSS ?
Le plus important c’est de s’en rendre compte, d’accueillir cette prise de conscience avec amour et bienveillance et puis, petit à petit transformer vos gestes du quotidien par plus de douceur et d’amour. Pardonnez-vous, nous répétons des schémas éducatifs très ancrés depuis des générations, cela prend du temps de deconstruire ce que nous faisons inconsciemment. Croyez en vous ❤️
Article très intéressant quoiqu’un peu court je trouve, des exemple de « bon » et de « mauvais » n’aurait pas été de trop, cela pouvant nous aider à identifier les shémas existant dans notre situation qui pourrait être améliorer.
Je ne sais pas si je crois à l’éducation sans aucune punition, mais nous faisons tout pour l’éviter. Heureusement avec notre petite de 2 ans nous n’avons pour le moment pas eu besoin de sévir, nous avons toujours pu passer par des moyens « doux » de nous faire comprendre (même sans language clair, ce qui est parfois un tour de force).
L’humiliation, bien que très très rare dans ma propre enfance, est une chose qui a fonctionné pour obtenir ce que ma mère voulait, mais de mon point de vue quand j’y repense ça reste un peu traumatique. Je ferai tout pour éviter.
En prendre conscience est une étape, déconstruire notre propre vécu éducatif de l’autorité de notre enfance qui aujourd’hui on se rend bien contre que cela n’avait pas de bon sens et rebâtir est une autre étape avec laquelle j’ai de la difficulté à passer. Pourquoi des raisons de ne pas se prendre en main j’en ai trop mais pour passer à l’action je n’y arrive pas assez souvent encore à mon goût. Culpabilité, tristesse, déception de soi et j’en passe. C’est mon quotidien moi qui est maman à la maison depuis février 2018 et mère de quatre en enfants qui n’ont pas deux ans de différence. Je sais une chose c’est que la fatigué me rend un monstre. J’ai été à pleins de conférences de parentabilite, Jain faite et a à la maison pleins de livre dur le sujet de la discipline plus douce sans cesser ni cri..je sais pas pourquoi je fais tout ce que l’on ne doit pas faire. En faite je répète la discipline que j’ai reçue dans mon enfance qui se trouvait dans en partie la peur, la fessé…il y a eu du bon et de l’amour mais de côté y a été présent. J’ai vraiment hâte de réussir à être là maman dont je rêve offrir à mes enfants.