La colère : un moyen pour l’enfant de relâcher la pression
|Les enfants sont victimes du stress, certainement plus que nous, adultes car le monde qui les entoure est nouveau, rempli de stimuli et qu’ils doivent s’adapter en permanence sans en avoir pour autant les moyens physiques ou intellectuels. Ceci peut dont occasionner une grande frustration et déclencher des comportements qui visent à réparer cette frustration, satisfaire leurs besoins  et apaiser les tensions. En l’occurrence, la colère est un média pour atteindre ce but.
Notons cependant que les tempêtes émotionnelles ne sont pas volontaires. Ce sont des processus instinctifs dûs à l’immaturité du cerveau des enfants. Ainsi, dire « calme-toi » à un tout-petit en pleine crise de colère est totalement inutile…il ne peut réguler cette émotion seul.
Nous, parents, avons un rôle pour accompagner la décharge émotionnelle (et non la stopper en criant) et le soutenir en lui offrant un contact bienveillant. Ce contact permet la sécrétion d’ocytocine (hormone de l’attachement) qui vient diminuer le cortisol (hormone du stress). Le cerveau émotionnel se calme alors et le cortex préfrontal se reconnecte. Un dialogue et une verbalisation sont alors envisageables.
C’est ce que nous explique la psychologie Heloïse Junier, auteure du livre « Le manuel de survie des parents« dans une vidéo à partager.
Merci beaucoup pour cette article! Un point important je pense, c’est de faire la différence entre l’émotion Colère et la décharge de tension. Le comportement que nous subissons est le même mais la raison est différente. Un enfant qui parait en colère sans raison apparente en fin de journée après l’ecole par exemple n’est pas forcément en colère. À nous de l’accompagner à exprimer ce trop plein ou à l’inverse à exprimer la raison de à colère.