Les émotions désagréables freinent l’apprentissage des enfants (+ solutions pour la classe et la maison)
|Dans le vidéo ci-dessous, les parents, les enseignants et les enfants vont comprendre une chose essentielle : notre cerveau fonctionne de façon optimale quand nous ressentons des émotions agréables. Et ceci est encore plus vrai pour les enfants dont le cerveau est fragile et immature.
Les émotions désagréables (peur, colère,…) et le stress bloquent l’apprentissage.
À forte dose, ils détruisent même les neurones.
https://youtu.be/Ol2Z9aDLBsw
En quoi cette information est-elle essentielle ?
Dès lors qu’un enfant se sent menacé, jugé, contraint,… il perd la majeure partie de ses capacités intellectuelles pour ne garder que les réflexes de survie (attaque, immobilisme, fuite).
Il est par conséquent indispensable de favoriser la sécurité mentale et physique en classe ou à la maison.
La bienveillance éducative fournit quelques outils efficaces pour atteindre cet objectif :
- Augmentation de la confiance par l’encouragement et le renforcement positif au lieu de se concentrer sur les erreurs : voir méthode du stylo vert
- Communication non violente (observation-sentiment-besoin-demande avec un message « je ») au lieu de menaces, d’accusations, punitions,… : voir bonhomme OSBD
- Écoute empathique et aide à la verbalisation émotionnelle au lieu d’ordres et non prise en compte des ressentis de l’enfant : voir météo intérieure et 6 jeux pour développer l’empathie
- Méditation de pleine conscience pour installer la calme, mieux gérer les émotions, développer les comportements pro-sociaux : voir ces méditations
- Proposition de choix au lieu de contraindre : voir cet articleÂ
- Travail collaboratif au lieu de compétition : voir cet article
- Parler calmement au lieu de crier : voir cet article
- S’appuyer sur la curiosité en posant des questions ouvertes et des devinettes : voir cet article
Bonjour Jeff
Je te remercie pour cet article.
Quelle hantise j’ai quand je vois un enseignant qui crie, hurle sur un élève !
Quelle peur j’ai quand je vois un parent crier sur son enfant …
Et pourtant, je ne peux pas juger, il est tellement difficile d’être « parfait », de toujours réussir à se contrôler !
Alors, quand on crie, et l’on criera toutes et tous un jour sur nos enfants, sur les enfants de la classe, il vaudra mieux savoir s’excuser, expliquer à l’enfant pourquoi.
Je suis d’accord avec toi : il y a un travail en amont pour éviter les émotions désagréables. Il existe aussi un travail en aval, pour aider l’enfant à la résilience.
Au plaisir
Evan, un papa patron impliqué !