Comment remplacer les punitions par l’empathie (et responsabiliser les enfants)
|Nous allons imaginer une mise en situation.
Vous êtes arrêté et verbalisé sèchement par des gendarmes car vous rouliez trop vite en ville (de 7 km/h au dessus de la vitesse autorisée).
Comment réagissez-vous intérieurement et extérieurement ?
- J’accepte : « c’est OK. C’est dangereux de rouler à cette vitesse. »
- Je me justifie : « Je roulais trop vite parce que j’étais en retard monsieur l’agent ! »
- Je conteste peut-être à raison car je trouve cette sanction injuste : « C’est faux, j’étais à la bonne vitesse ! » « Je n’ai même pas vu le panneau ! »
- Je provoque : « J’avoue aimer rouler vite et me vanter de ne pas me faire prendre… » « Vous ne pouvez pas vous occuper des vrais problèmes au lieu d’arrêter les gens honnêtes ? »
- Je me sens jugé et humilié : « Les passants me jaugent et me jugent. » « Les gendarmes me prennent de haut ! »
- Je suis dégouté. Je me promets de ne pas me faire prendre la prochaine fois. Peut-être en achetant un dispositif de localisation des contrôles ou en écoutant une radio qui les signale.
- Je suis agressif et menaçant : « Je m’en fous ! Je vous préviens… » (colère)
- Je m’auto-dévalorise : « Je n’ai jamais de chance ! » « Cela n’arrive qu’à moi ! »
Maintenant imaginons que les sanctions sont plus importantes et qu’on vous retire même votre permis avec effet immédiat.
Comment réagiriez-vous ? Que ressentirez-vous ? Auriez-vous le sentiment d’être responsabilisé ou d’avoir payé votre faute sans nécessité absolue de modifier votre comportement à l’avenir ?
Passons à l’opposé, imaginons que les gendarmes vous demandent de vous ranger après un excès de vitesse :
- Ils vous annoncent qu’il n’y aura pas de sanction.
- Ils décrivent votre excès de vitesse sans vous juger et avec calme.
- Ils listent les conséquences possibles de votre comportement : dégâts matériels, humains, etc.
- Ils vous interrogent sur ce qui vous a motivé à dépasser la vitesse autorisée et si vous êtes dans un état émotionnelle propice à faire attention à votre conduite (stress, fatigue,…altèrent l’attention).
- Ils vous rappellent la règle (limitation de vitesse en zone urbaine).
- Ils vous suggèrent des solutions pour ne plus être en retard : emprunter une route plus courte, partir plus tôt de la maison,…
- Ils vous demandent comment vous pourriez faire pour ne plus être en retard.
- Ils vous encouragent en décrivant les nombreuses fois où vous avez réussi à être à l’heure en roulant à la vitesse autorisée. Comment vous y êtes-vous pris ?
Dans ce cas, vous sentiriez-vous responsabilisé et prêt à modifier votre comportement ?
Transposons cette situation à l’éducation en considérant que nous avons affaire à des enfants dont le cerveau est en construction (et qui sont rapidement dépassés par leurs émotions).
La sanction est l’équivalent d’une punition qu’un adulte inflige à un enfant.
Comme nous l’explique Isabelle Filliozat, les punitions ne responsabilisent pas. Elles ne sont pas le moteur d’un changement de comportement. Elles enseignent surtout la peur d’être pris, l’excitation du défi, la défiance envers l’adulte.
Elle nous conseille donc d’opter pour l’empathie en cherchant la source du comportement de l’enfant grâce à ces questions :
- Il s’ennuie ? Il a besoin de jouer/ de bouger ? Un évènement le perturbe ?
- Ai-je été disponible aujourd’hui ? Combien de temps exclusif lui ai-je accordé ? L’ai-je pris dans mes bras ?
- Et son autre parent ? Lui manque-t-il ?
- À quel niveau est son stress ?
- Suis-je moi-même stressé par quelque chose ?
- A-t-il vu ses copains/copines ?
Et en agissant ainsi :
- Je considère que le stress a provoqué son comportement alors je le prends dans mes bras pour l’apaiser.
- Je décris sans juger ce que je vois et ce que j’entends.
- Je lui donne des informations sur les conséquences possibles de ses actes pour lui et les autres.
- J’encourage les comportements positifs en les remarquant et les rappelant.
- Je lui propose des choix pour réparer.
- Je lui rappelle les règles ou lui réexplique. Je vérifie qu’il a compris.
Pour finir, j’aime particulièrement cette citation :
Source : Psychologie Positive Magazine HS mai-juin 2017
merci pour cette mise en situation très parlante!
Effectivement, on peut mieux comprendre comment l’enfant pourrait se sentir… Merci Jeff!
Tout a fait d’accord
Super ! C’est bien de loin la meilleure solution. Merci !
Et bien moi pas! Je pense que pour l’adulte a qui on aura expliqué que c’est dangereux, trouver des solutions,.etc…vous croyez qu’il ne le savait pas? ….dès que les policiers auront le dos tourné, il recommencera..
Pour les enfants ,cela dépend ! Mais il arrive que tous ces enfants rois ne comprennent que la limitation de leurs avantages!
Si un gendarme me parle calmement, m’annonce qu’il n’y aura pas de sanction et me laisse ensuite partir sans contravention, je vais rire et recommencer………..comme les enfants 😉
Vous oubliez toutes les étapes avant « me laisse partir sans contravention ». C’est dans le dialogue responsabilisant que tout se joue. Quand on explique les dangers/les conséquences, qu’on donne les informations, qu’on pratique le renforcement positif et qu’on fait comprendre qu’on lui fait confiance pour modifier son comportement, il le fera sans qu’on lui présente le « bâton ». Notons aussi que les chances de récidive en cas de punition sont plus importantes pour les raisons évoquées dans l’article.
Moi pareil.
Surtout lorsqu’on se rappelle de son enfance des copains têtus et des copains faciles on se dit « finalement on ne propose jamais de solution pour les enfants TRÈS difficiles mais toujours pour ce qui ont un caractère doux et obéissant.
J’ai tendance à penser que les enfants agréables et responsables (plutôt que « doux et obéissants ») sont ceux à qui on a accordé une confiance responsabilisante et une attention bienveillante et soutenante ; des enfants à qui on montre l’exemple par notre comportement et nos réactions (par exemple en sachant reconnaître une erreur et en la réparant). La plupart des adultes ne se rendent pas compte qu’ils exigent des enfants ce qu’ils ne sont pas en capacité de pratiquer eux-même.
IL’ me reste tjs cette question : s’il refuse d’écouter les explications et autres propositions ? S’il dit c’est moi qui décide ?
C’est marrant, C’est exactement ce que mon mari m’a dit… et ce même après un dialogue responsabilisant! Il se dirait « cool J’ai pas été chopé » et recommencerai sans aucun doute!!
Bonjour Alexandre, une fois j’avais le feu rouge derrière moi, c’est à dire, que je me suis arrêtée un peu après le feu rouge, car j’avais eu un moment d’inattention, mes enfants étaient bébés et j’étais stressée. Bref, j’ai supposé qu’il était passé au vert car je n’avais que le moyen de supposer cela, par déduction de la couleur du bonhomme du passage piéton qui était en face et qui était passé au rouge. Sauf que le feu était encore rouge. ET j’ai roulé. Les policiers étaient devant moi, ils m’ont vue, m’ont poursuivie, m’ont arrêtée. Ils se sont même énervés car j’ai tardé à trouver mes papiers. Puis quand l’un d’eux a compris que j’étais fatiguée et stressée et que c’était à cause de cela que j’ai fait l’erreur, il m’a expliqué la dangerosité de mon acte, et m’a dit qu’il ne va pas me sanctionner vu mon état de stress apparent. Crois moi que pour rien au monde je ne ferai plus jamais cette erreur. Je n’ai pas ri. J’ai bien pris conscience combien c’était dangereux surtout avec des enfants en bas âge…Et je suis reconnaissante de son empathie.
Je veux bien des idées pour utiliser l’education positive et le dialogue dans une classe de 30 cm2 qui passent leur début de matinée à parler voire crier dans la classe, au retour de récré, la moitié ne veut pas rentrer et reste dehors… il est extrêmement difficile de capter leur attention et leur calme… certains élèves sont agressifs et violents entre eux. 4 d’entre eux répondent systématiquement aux adultes. L’ensemble des adultes de l’ecole semble ne pas trouver de solution pour que le climât’ de classe revienne au calme. Je suis remplaçante en remplacement du directeur de l’ecole en arrêt pour dépression…
J’essaie de décrire les faits sans porter de jugement. Nerveusement c’est très dur.
Bonjour Irène
Difficile de résoudre la situation de votre école sans que tout le personnel ne coopère. Je suis sûre que vous trouverez des ressources sur internet pour rétablir le calme dans la bienveillance (je travaille aussi dans une école mais juste en tant qu atsem et ce qui me choque le plus c’est la violence verbale du personnel envers les enfants). Il y a des cours d empathie, ça commence a se faire dans certaines école en France , en avez vous entendu parler? Il y a aussi la méditation et sûrement pleins d autres outils..
Bon courage
Je vais vous raconter une histoire avec un instituteur de primaire.Bien sur celà n’est pas arrivé à moi. Mais je vais utiliser le je.
J’avais 8 9ans . Pour me venger d’un camarade de classe qui de temps à autre me brutalisait , j’ai attendu le bon moment pour lui voler sa nouvelle montre. Mais avant de quitter la salle,il le dit à l’instituteur. Ce dernier nous aligna face au tableau et nous demanda de lever les mains et de fermer l
les yeux. Il commença alors à fouiller nos poches. J’avais une peur bleue . Que dis je ! J’avais doublement peur! La honte devant mes vrais amis et la peur d’être corrigé ! Je n’avais pas encore pensé à la raclée que je vais recevoir en sortant et à toute l’école qui va encourager l’autre. Le maître était à deux pas de moi .Mon cœur sortait de ma poitrine. La main de Mr…. était déjà dans ma poche.
Je vous raconterai la suite dans un moment.
Âgé de 45ans, j’assistais à une conférence. A la pause café,j’apperçu un vieil homme. Non, ce n’était pas lui ! Impossible ! Toujours, la même veste. Et pourtant, c’était bel et bien mon instituteur. Je courus vers lui. Les gens présents me regardaient. J’avais attiré l’attention, mais qu’importe ! Je pris sa main entre mes deux mains et j’embrassais cette main je ne sais combien de fois. Les gens pensaient que c’était mon père ou quelque chose comme ça. Lui, ne disait rien, mais il était un peu surpris. Je lui disais s’il ne m’avait pas reconnu. Il me répondit que non. J’étais dans votre classe. Non mon petit . Pardon vous êtes un homme maintenant, me disait il. Je lui rappelle l’histoire de la montre. Ah! Oui ,mais vous je ne me rappelle pas. Excusez moi, cela fait très longtemps. Mais, monsieur c’est dans ma poche que vous avez trouvé la montre !
Écoutez,ce qu’il m’a répondu !
Au moment où vous vous êtes alignés face au tableau, je m’étais juré de ne pas ouvrir mes yeux pour ne pas connaître le fautif et le regarder ,le considérer toujours avec une sorte de mépris. J’étais là-bas pour éduquer pas pour punir.
A bon entendeur salut !!!
Il existe une association déclic cnv qui est spécialisée dans la communication non violente et le milieu scolaire !!
Bonjour,
Il va y avoir petit à petit des formations, de l’information pour que les personnes au contact des enfants sachent enfin comment se comporter, il est des enseignant.e.s qui le font déjà très bien, espérons qu’ils/elles seront vite pris.e.s pour exemple, imaginez qu’un jour nous n’entendions plus crier dans les écoles ! (Alors que ce n’est pas souvent le cas à l’heure actuelle),
J’aime à prendre du temps pour me poser aux abords d’écoles où autres lieux où se trouvent des enfants afin de tirer des leçons de mes propres comportements,
Que dirais-je ? que ferais-je dans telles ou telles situations ? j’avoue que j’entends beaucoup crier les adultes.
Bonjour,
je tombe sur ce commentaire par hasard (enfin je suis venue pour retrouver un lien fonctionnel). Hier j’ai lu qu’une enfant avait dit: “Quand je serai grande je voudrais être maîtresse parce que j’aime bien crier.” (Ce qui rappelle un peu « Zazie dans le métro »: “- Alors ? Pourquoi tu veux l’être, institutrice ? – Pour faire chier les mômes.”). En ce qui concerne les « formations, de l’information pour que les personnes au contact des enfants sachent enfin comment se comporter », je suis déçue par la France après la loi du 10 juillet 2019 relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires. On devrait s’inspirer de la Suède (loi votée en 1979), Marion Cuerq communique sur ce sujet (films, livre Une enfance en nORd, compte Facebook…).
Connaissez vous le programme
C ‘ est génial et pour l ‘ avoir pratiqué cela réduit considérablement la violence
C ‘ est basé sur le massage entre enfant respectueux sain et nourrissant
Il y a des instructrices sur toute la France
et dans beaucoup d ‘ autres pays dans le monde
Merci pour cette belle illustration.
Bonjour Jeff,
Merci pour cette article, super pour susciter l’empathie. Je pense que c’est très important qu’en tant qu’adulte on se rende compte de ce qu’on fait « subir » à nos enfants en se mettant à leur place. En fait, lorsqu’on les punit, ils comprennent très rarement le lien entre ce qu’ils ont fait et la punition en soi. Cela ne fait pas sens pour eux. Du coup ils n’apprennent rien au passage. En encore moins la responsabilité.
J’avais un jour entendu un exemple avec un policier aussi – dire à un enfant « tu seras privé de TV si tu ne finis pas ton assiette » a autant de sens que si un policier nous dit « vous avez fait un excès de vitesse, vous ne pourrez pas voir vos enfants ce soir ».
J’avais trouvé cela très parlant! Si, en tant qu’être humain, on peut accepter une conséquence logique d’un acte et en porter les conséquences (en les réparant par ex.), il est très difficile (voire révoltant) d’accepter quelque chose que l’on ne comprend pas. Idem pour les enfants. Le mieux c’est de leur donner la possibilité de « réparer » leur erreur: là ça leur enseigne la responsabilité.
Bonne soirée,
Anne-Marie
C est tellement juste!
Merci de m avoir permis de voir et de ressentir avec les yeux et le coeur d 1 enfant. Souvent dans nos tracas quotidiens on oublie l importance de se.mettre a leur olace et de prendre le temps de voir comme eux
Bonjour, à la maison on applique ces qqs règles, dès fois ça roule dès fois moins, questions de patience, de fatigue etc… Mais que faire qd mon fils de 3ans1/2 se fait reprendre régulièrement sur son comportement à l’école et à la garderie ( et nous ensuite qd on le récupére). Il est « vivant », pas violent mais turbulent ( et fatiguant il faut le reconnaître). Je ne blâme personne, travaillant en collège je connais les problèmes de classes surchargées et de manque de moyen. Mais si vous avez des pistes pour que moi à la maison je puisse lui donner des outils pour éviter les punitions à l’école je suis preneuse!!!!! Merci
Je me demande ce que l on peut faire lorsque l on propose de reparer mais que l enfant refuse. Est ce que l on passe à autre chose en se disant que c est la proposition qui compte ?
Merci
Et bien avec ma fille, cela ne fonctionne pas du tout !! tout cela lui glisse dessus sans la bousculer d’un millimètre. Je ne suis que dans une éducation sans cri, avec écoute etc depuis qu’elle est naît.
Elle est super heureuse, épanouie etc aucun doute là-dessus mais ma positive attitude change rien !!!
Heureusement qu’elle est adorable 🙂
C’est une bonne approche pour apprendre aux enfants à se responsabiliser et c’est nécessaire pour qu’il évolue.
Mais parfois la responsabilité de l’enfant, c’est d’obéir.
Sans autre explication ou récompense. Juste obéir parce qu’un adulte, qu’on suppose sensé, l’a demandé.
Dans un monde idéal, une fois adulte tout le monde aurait encore le temps d’expliquer, de responsabiliser, d’obtenir l’accord de tout le monde, etc.. Mais ce n’est pas le cas.
Si on ne prépare pas l’adulte en devenir à vivre dans la réalité de la société qui va l’accueillir, il aura des difficultés. Face à l’autorité, face à l’impôt, face à la loi, etc.. La réalité c’est que tout cela ne nous est pas expliqué longuement à chaque fois. Apprendre à obéir est une faculté obligatoire et l’accepter facilite beaucoup la vie d’adulte. Tant que ce qui est demandé n’heurte pas nos valeurs.
Obéir, vraiment?
en cherchant sur internet, au hasard, voila ce que je trouve:
» L’obéissance est l’une des formes de l’influence sociale. En psychologie sociale, il est question d’obéissance lorsqu’un individu adopte un comportement différent parce qu’un autre individu, perçu comme une source d’autorité, le lui demande/impose » (wikipédia)
» Se soumettre à quelqu’un ou quelque chose. » (Larousse)
« Faire ce que veut un autre, faire ce qui est commandé. » (Littré)
Est ce vraiment cela que vous attendez d’un enfant?
Moi pareil, je ne sais pas quoi faire pour que mes 27 Ps comprennent qu’on doit rester assis et sage au coin regroupement, ou encore qu’on ne doit pas taper les autres….
Bonjour,
Je crois qu’il n’y a rien à faire pour expliquer à un seul enfant, voire à 27 enfants de 3/4 ans qu’ils doivent rester assis: c’est contraire à leur développement! A cet âge là, l’enfant a un besoin vital de bouger, d’expérimenter par le corps. L’idée, c’est plutôt d’imaginer comment aménager l’espace classe pour que les enfants puissent bouger, quand ils en ressentent le besoin. De fait, leur agressivité diminuera. Je vous invite à regarder le film « Même qu’on nait imbattables » de Marion Cuerq et Elsa Moley, qui montre une autre éducation, en Suède. Acceptons d’aller voir ailleurs comment ça se passe, car chez nous en France, nous avons une image erronée de l’enfant « élève »: les découvertes en neurosciences nous le prouvent chaque jour. Pour notre bien et le leur, acceptons de changer nos pratiques.
C’est exactement ça, les punitions, les fessées, et autres méthodes je suis contre. C’est pas toujours facile d’expliquer calmement comme cela mais j’essaie du mieux que je peux.
J’ai bien remarquer en voulant essayer la méthode de punir que ça ne faisait qu’empirer et non arranger les choses, sources de conflits, de pleurs, etc.. On enfonce notre enfant, on ne ‘e valorise pas avec cette façon.
L’éducation bienveillante est pour moi la meilleure de toutes, j’ai compris énormément de choses et surtout moi et mes enfants on se comprend beaucoup mieux
Avant d’être maman je pensais, à tort, que s’occuper de l’éducation d’un enfant allait couler de source, que ça demanderai du travail mais que ça serai « fluide ».
Je me ravise donc maintenant que J ai un petit garçon de 2 ans ( même avant qu’il ai cet âge la).
Je me suis retrouvée sans même en prendre conscience à rentrer dans le système : coin,cri,menace, fessées…. ce qui n’était absolument pas productif et me rendait malade parceque je culpabilisait de ne pas savoir faire autrement. Je rêvais de passer le peu de temps que J ai avec mon garçon dans une ambiance positive. Rentrer du travail pour lui crier dessus est devenu insupportable. Alors j’essai de me documenter, de lire, de regarder des reportages mais je suis découragée car je n’arrive pas à mettre en application. La spontanéité n’y est pas. Je me heurte à un obstacle à chaque fois et manque « d’idees ».
J’arrive à prendre sur moi , pèse toujours mes mots , explique du mieux que je peux mais le coin ou gronder reste encore très présent.
Auriez vous des exemples de situations à me donner afin que je m’en inspire ?
Merci beaucoup
Pour Elodie. Lire les articles et livres d’Aletha Solter (pages en français de son site http://www.awareparenting.com) et des articles de ce site dont: Pourquoi les enfants se comportent-ils mal ? (+ solutions) https://papapositive.fr/pourquoi-les-enfants-de-comportent-ils-mal/ et les articles en français du site http://www.handinhandparenting.org (recherche avec “french”). Regarder cette vidéo: Etre parent, un défi émotionnel Conférence #tpep17 Catherine Dumonteil-Kremer https://www.youtube.com/watch?v=Km9aFRorVeo Lire les livres de Thomas Gordon, en particulier “Parents efficaces au quotidien”. Un bon aperçu dans cet article: https://lartdetremaman.fr/2014/06/04/resume-de-parents-efficaces-de-thomas-gordon/ Voir ce tableau comparatif de 4 styles d’éducation selon Aletha Solter http://secteur.ambares.free.fr/blog/Ambar%e8s/%e9cole%20des%20parents/138_%c3%a9duquer_sansfess%c3%a9es19-22.pdf
Wow,merci beaucoup pour ces très importants conseils,ça va m’aider avec ma fillette.
Merci pour tous vos articles
Merci
merci je suis une mamie qui a la garde de mon petit fils de 9 ans j aime beaucoup les 40 cartes parentalité sa va m aider
Mon fils de m’écoute jamais pour les dents une vrai plaie alors qu’avec sa grand mère nickel. Comment faire? J’ai mis une application sur le portable au début faisait bien mais maintenant s’en fou. J’menerve mets au coin mais rigole test jusqu’au bout.