Comment apprendre le bonheur aux enfants ?
|Selon Christophe André, il existe trois façons d’ouvrir la route du bonheur à ses enfants.
Il faut :
– les aimer, car l’amour des parents est le premier facteur de développement du bonheur.
– leur montrer l’exemple
– prendre le bonheur au sérieux et en parler avec eux.
Les deux questions essentielles
Dans cet apprentissage du bonheur, deux questions doivent dicter nos actes en tant que parents :
« Que faisons et disons-nous quand tout va bien ? »
« Que faisons et disons-nous lorsque des problèmes surviennent ? »
Une chose est sûre, nous sommes les premiers modèles de nos enfants. Ces questions permettent de prendre conscience de certains comportements automatiques qui contribuent ou pas à l’image du bonheur que nous leur inculquons.
Les comportements pro-bonheur :
– se réjouir, se détendre, savourer les instants de loisir et de plaisir.
– exprimer clairement qu’on savoure des instants de bonheur.
– dans les moments stressants, faire de l’humour ou relativiser.
– chercher des solutions plutôt que s’arrêter sur les problèmes (agir au lieu de gémir).
– parler du bonheur aux enfants.
– énoncer régulièrement sa gratitude.
Les comportements anti-bonheur :
– ouvertement inquiets et préoccupés au point de ne plus être disponible pour les loisirs et les plaisirs.
– exprimer des propos négatifs ou des propos limitants pendant les bons moments (« ça ne va pas durer »)
– se focaliser sur les soucis quotidiens et s’empêcher de profiter tant qu’il y en aura.
– parler de manière pessimiste du bonheur : » profite de ton bonheur, tu perdras vite tes illusions ».
– juger, comparer, critiquer, étiqueter…
Mes suggestions pour apprendre le bonheur aux enfants
– l’apprentissage du bonheur débute avec une bonne connaissance et une acceptation des émotions. Aidez vos enfants à poser des mots sur ce qu’ils ressentent grâce à des outils de ce type .
– remplir le réservoir d’amour de vos enfants : lire cet article.
– la pleine conscience permet de court-circuiter nos ruminations mentales pour se concentrer sur le moment présent. Quand vous avez des pensées négatives, focalisez votre attention sur votre respiration et souriez, puis revenez simplement dans le moment présent (vous trouverez des méditations ici).
– la gratitude : chaque soir, faites un bilan de toutes les expériences positives vécues dans la journée (voir le rituel de gratitude)
– la boite ou le bocal à bonheurs : fabriquez et décorer une boite où l’enfant déposera des objets ou des mots qui lui donnent le sourire (voir cet article).
– faites une pause pendant chaque instant de joie pour en faire durer l’effet et imprégner la mémoire.
– la mémoire : je prends souvent des photos pendant les moments de joie. Cela permet de se replonger plus tard dans les souvenirs en les visionnant puis de repartir avec le sourire.
– l’humour : l’humour aide à réinterpréter les événements pour en minimiser l’affect afin de revenir ensuite à la source et trouver des solutions. L’humour n’est pas du sarcasme.
– s’entraîner à regarder les aspects positifs de la vie : lisez cet article pour vous guider.
– partager le plus possible les bonheurs en les racontant.
Lectures et activités :
Je vous conseille la lecture de « Vivre Heureux » de Christophe André qui est la référence principale de cet article. Pour le compléter, « Apprendre à être heureux » de Tal Ben Shahar qui regroupe de nombreux exercices.
Au niveau des activités : « Activités pour voir la vie en rose » de Gilles Diederichs.
« Calme et attentif comme une grenouille » d’Eline Snel.
J’espère que cet article vous a plu ! 🙂
Bonjour Jeff
J’aime beaucoup ton idée de réservoir de bonheur.
J’aime m’imaginer comme un catalyseur de bonheurs pour mes enfants.
Voir le sourire, entendre les rires de mon enfants, quel bonheur !
Le bonheur de nos enfants nous apporte aussi du bonheur, non ?
Au plaisir
Evan
Je viens de transmettre ce blog a ma maman ! J’ai trois sœurs de 15, 6 et 4 ans et ma maman ainsi que son mari sont très intéressés par l’éducation positive ! Je vais moi même en prendre de la graine, mes deux plus petites soeurs ayant reçues une éducation plus axée sur ces méthodes, il y a parfois un décalage entre elles et moi, ainsi que ma soeur de 15 ans, avec qui nous j’ai été éduquée de manière un peu plus « classique » (punitions, fessées, chantage etc!!!) Je suis fière de l’évolution de ma maman la dessus et j’espère l’encourager en lui faisant lire tout ça ! Et par la même occasion prendre les bonnes bases pour quand je serais moi même maman ! Au plaisir de vous lire !