Le bonheur, ça s’apprend dès la naissance !
|Les fondements du développement émotionnel des enfants sont basés sur leur relation avec leurs parents. Grâce aux bons soins et à l’attention qu’ils reçoivent à travers des interactions positives avec les adultes, les enfants apprendront à :
– utiliser des mots pour exprimer leurs sentiments
– comprendre les émotions des autres
– traverser leurs émotions désagréables face à des situations difficiles
– affronter leurs peurs face à l’inconnu
– se calmer lorsqu’ils sont en détresse
– maîtriser leur colère
– apprendre de leurs erreurs
En étant réconforté et accompagné face aux émotions qu’ils ressentent et grâce à un lien d’attachement solide avec leurs parents, les enfants pourront développer leur confiance et être plus apte à communiquer leurs besoins et comprendre ceux des autres.
Source : Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants
Complément : l’avis de Christophe André
Selon Christophe André, il existe trois façons d’ouvrir la route du bonheur à ses enfants.
Il faut :
– les aimer, car l’amour des parents est le premier facteur de développement du bonheur.
– leur montrer l’exemple
– prendre le bonheur au sérieux et en parler avec eux.
Les deux questions essentielles
Dans cet apprentissage du bonheur, deux questions doivent dicter nos actes en tant que parents :
« Que faisons et disons-nous quand tout va bien ? »
« Que faisons et disons-nous lorsque des problèmes surviennent ? »
Une chose est sûre, nous sommes les premiers modèles de nos enfants. Ces questions permettent de prendre conscience de certains comportements automatiques qui contribuent ou pas à l’image du bonheur que nous leur inculquons.
Les comportements pro-bonheur :
– se réjouir, se détendre, savourer les instants de loisir et de plaisir.
– exprimer clairement qu’on savoure des instants de bonheur.
– dans les moments stressants, faire de l’humour ou relativiser.
– chercher des solutions plutôt que s’arrêter sur les problèmes (agir au lieu de gémir).
– parler du bonheur aux enfants.
– énoncer régulièrement sa gratitude.
Les comportements anti-bonheur :
– ouvertement inquiets et préoccupés au point de ne plus être disponible pour les loisirs et les plaisirs.
– exprimer des propos négatifs ou des propos limitants pendant les bons moments (« ça ne va pas durer »)
– se focaliser sur les soucis quotidiens et s’empêcher de profiter tant qu’il y en aura.
– parler de manière pessimiste du bonheur : » profite de ton bonheur, tu perdras vite tes illusions ».
– juger, comparer, critiquer, étiqueter…
Source : « Vivre Heureux » de Christophe André
Merci