Astuce : se servir de l’imagination des enfants pour éviter les crises

Notre cerveau est fantastique. Le fait d’imaginer que nous jouons du piano active les mêmes zones du cerveau que si nous jouons vraiment.

Nous, adultes, goûtons d’ailleurs aux délices de l’imagination quand nous dévorons un bon roman. Notre cerveau réagit comme si nous assistions aux scènes en direct !

Ainsi, si vous avez envie d’évasion, plongez-vous dans une épopée littéraire dans des terres lointaines et exotiques. Votre cerveau va adorer ! (et votre compte en banque ne souffrira pas trop).

Pour les enfants, l’imagination est encore plus fertile. Il est donc possible de s’y appuyer pour éviter des crises de colère face, par exemple, à ce jouet magique qui tend les bras dans ce rayon de supermarché… Mais quelle mouche vous a piqué de passer par là ? Où aviez-vous la tête ? Peut-être dans vos rêves d’évasion…

Bref, retour à la réalité.

Lorsqu’un enfant est devant une source de tentation comme une peluche colorée (vue à la TV…), une glace avec des pépites de chocolat ou un manège virevoltant, il se voit déjà en possession de l’un, dégustant l’autre ou s’élançant dans les cieux sur un éléphant aux grandes oreilles. Donc, lorsqu’il entend « non », son cerveau émotionnel gronde et on s’apprête à frôler la tempête dévastatrice qui balaiera définitivement les derniers vestiges de vos pensées oniriques.

A moins, que …mais oui ! Et si vous satisfaisiez votre enfant en l’aidant à imaginer ce qu’il veut (mais n’aura pas). Après tout, la fiction et la réalité ne font qu’un pour le cerveau.

Et vous savez quoi ?

Ça marche !

Quand un enfant réclame quelque chose, commencez par lui dire que vous comprenez qu’il en ait envie (empathie) puis passez en mode « réalisateur/trice de film » :

« Tu imagines si tu avais cette peluche. Que ferais-tu avec ? Que mange-t-elle d’après toi ? De quel pays vient-elle ? Et si elle faisait 10 mètres de haut, ce serait épatant ! »

Continuez ainsi en vous éloignant de la colère pour atteindre les contrées du rire et du jeu.

Si vous avez la fibre Spielberg, vous pouvez même décrire les expériences imaginaires et finir par les associer avec un objet que possède déjà votre enfant (E.T. par exemple). Very Happy End !

Cette façon de vous appuyer sur l’imagination de votre enfant est un vrai cadeau pour lui. En effet, petit à petit, il apprendra lui-même à se servir de cet outil pour mieux résister aux frustrations qu’il rencontrera (voir cet article), apprendre (voir ce lien), maitriser ses peurs (voir ce lien), etc.

 

De votre côté, vous pourrez de nouveau plonger dans l’eau turquoise de vos rêves, près de John ou Brenda…ou Gilbert le labrador. Oh, regardez, un poisson clown ! 🙂

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