3 besoins psychologiques pour le bien-être des enfants

Pour nous sentir bien, nous devons avoir le sentiment d’être autonome. 

Mais qu’est-ce qui définit l’autonomie et comment la privilégier dans l’éducation ? Nous trouvons des éléments de réponse dans le livre de Rébecca Shankland et Christophe André « Ces liens qui nous font vivre ». 

Une précieuse information à transmettre aux parents et aux enseignants. 

 

Les 3 piliers de l’autonomie sont :

  • Le sentiment d’être autonome quand nous nous savons à l’origine de nos choix et de nos actions.
  • Le sentiment d’être compétent quand nous sommes capables de réaliser des tâches et de faire face aux situations du quotidien.
  • Le sentiment d’avoir un lien social qui se développe quand nous sommes intégrés à un groupe et que nous nous sentons acceptés et appréciés.

Ces 3 besoins sont liés entre eux.

Pour le parent, cela implique notamment plusieurs comportements pour satisfaire ces besoins essentiels :

  • Pour soutenir le besoin d’autonomie : Encourager l’enfant à essayer, à découvrir, à expérimenter par lui-même.
  • Pour soutenir le besoin de compétence : Lui apprendre à cultiver ses compétences sans faire les choses à sa place.
  • Pour soutenir le besoin de lien : Se montrer disponible, aimant et aidant ; représenter une base de sécurité, de réconfort, d’information pour l’enfant.

 

Nous remarquons que ces principes sont respectés dans une éducation consciente comme nous l’abordons souvent sur ce site. Voici quelques exemples :

  • Besoin d’autonomie : valoriser les réussites, offrir un modèle, proposer des choix,… (au lieu de donner des ordres, presser, …)
  • Besoin de compétence : lui confier des tâches, remarquer ses efforts et sa progression,…(au lieu de punir, menacer, critiquer, faire à la place,…)
  • Besoin de lien : lui donner des preuves d’un amour inconditionnel, accueillir ses émotions, accorder une attention exclusive… (au lieu d’isoler,  de punir, de signifier que l’amour est conditionnel, de ne passer de temps en tête à tête avec l’enfant sans distraction numérique par exemple)

Ces leviers de l’autonomie sont également applicables dans l’enseignement. Un enfant qui se sent apprécié et reconnu par l’enseignant et qui bénéficie de marques d’attachement sera plus apte à apprendre et à s’engager dans les activités de groupe.

Écrit ainsi, cela paraît évident mais des classes nombreuses et un attachement insécure de l’enseignant lui-même peuvent représenter un frein à ce lien de coopération.

 

Source : « ces liens qui nous font vivre » de Rébécca Shankland et Christophe André

 

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