20 phrases à dire aux enfants pour qu’ils écoutent
|« On donne de la force aux enfants quand on reconnait leurs émotions. » disait Haim Ginott. Cela implique de tendre l’oreille, de guider leur expression et de les accueillir en toute bienveillance.
Voici 20 phrases à dire à vos enfants pour qu’ils écoutent.
1) « Ne fais pas ça ! » deviendra « J’aimerais que tu fasses ceci ainsi. » ou encore « tu me rendrais un grand service si tu…« .
2) « Arrête de crier, de râler, de pleurer ! » « Ne fais pas le bébé » deviendra « Je vois que tu as de la peine/ que tu es énervé/que tu es fatigué/… Je suis là pour t’aider.«
3) « Je suis occupé. » deviendra « J’ai entendu ton message et je serai heureux de jouer avec toi dès que j’aurai terminé cette tâche importante.«
4) « Dépêche-toi ! » deviendra « Tu t’es habillé en 47 secondes la dernière fois. J’étais impressionné ! Tu penses pouvoir battre ton record ?«
5) « Tu es têtu ! » deviendra « Tu m’aiderais beaucoup si…«
6) « Tu ne m’écoutes jamais ! ! » deviendra « Préfères-tu faire ainsi ou ainsi ?«
7) « Normal que tu ramènes des notes pareilles, tu ne travailles pas assez ! » deviendra « Je vois que tu as progressé dans cette matière. Tes efforts et ta méthode ont porté leurs fruits. La réussite dans les autres matières n’est qu’une question de temps. Comment puis-je t’aider?«
8) « Arrêtez de vous disputer ! » deviendra « Je vous fais confiance pour trouver une solution acceptable pour chacun de vous. » ou encore « Proposez deux solutions chacun et entendez-vous sur celle que vous préférez le plus tous les deux.«
9) « N’ais pas peur » ou « Allez, vas-y, il n’y a aucune raison de trembler comme un bébé ! » deviendra « Moi aussi je trouve cette situation peu rassurante. Voyons d’où viennent ces peurs et si nous pouvons les éclairer.«
10) « Prête tes jouets » deviendra « Il me semble que c’est vraiment difficile de partager ses jouets. C’est un sentiment tout à fait normal. Je te propose de les partager quand tu sera prêt(e).«
11) « Ne sois pas jaloux de ton petit frère ! » deviendra « Je me rends compte que la présence de ton petit frère doit être parfois dérangeante pour toi. Tu dois peut-être même éprouver de la colère. Tu n’es pas obligé de l’aimer mais je suis sûr qu’il est lui-même très content qu’un grand frère veille aussi sur sa sécurité. Je t’aime et je suis fier(e) de toi. » ou encore « Tu aimerais que je passe plus de temps avec toi ? Et si nous jouions ?«
12) « C’est incroyable comme tu es maladroit !!! » deviendra « Tu as renversé ton verre d’eau. De quoi as-tu besoin pour éponger ?«
13) « Ce n’est pas grave » deviendra « Je vois que cela te bouleverse. Je comprends que ceci te cause du tracas/de la peine/…. Sur une échelle de 1 à 10, quelle est l’intensité de ta douleur/ta peine/ » ou encore « Montre-moi où tu as mal. Quel est le niveau de ta douleur entre 1 et 10 ? Voilà ce que nous allons faire maintenant pour soigner ta blessure/ton bleu. «
14) « Qui a fait ça ? » deviendra « Comment réparer ?«
15) « Pourquoi fais-tu toujours tout de travers ? » deviendra » Cette fois-ci tu as commis une erreur. Y a-t-il quelque chose que tu n’as pas ou mal compris ? Souhaites-tu que je te répète cette règle ?«
16) « Tu es nul ! » deviendra « Tu n’as pas réussi pour le moment. As-tu des idées pour faire différemment ou penses-tu que c’est simplement un plus gros effort à fournir ? De quoi as-tu besoin pour avancer ?«
17) « Range ta chambre » deviendra « J’apprécierais que tu ranges ta chambre. » ou encore « Souhaites-tu commencer à ranger ton bureau ou ton armoire ? » ou « Je vais commencer avec toi.«
18) « tu n’es pas curieux, tu ne t’intéresses à rien ! » deviendra « J’aime te regarder apprendre. » ou encore « J’aime ce mélange de couleurs ou cette forme dans les nuages. Et toi, qu’en penses-tu ?«
19) « Eteins la TV tout de suite ! » deviendra « Ton émission semble interessante. Ne peut-on pas l’enregistrer pour la regarder plus tard ensemble ? » ou encore « Je suis d’accord pour que tu regardes la TV pendant 25 minutes puis nous passerons à table. Je t’avertirai 5 minutes avant la fin du délai. A moins que tu ne préfères lire ta BD ou dessiner pendant ces 25 minutes ?«
20) « Arrête de mentir ! » deviendra « Nous pouvons mentir pour nous protéger ou protéger les gens qu’on aime. Dans les deux cas, on gagne du temps à chercher des solutions ensemble plutôt qu’à cacher les questions ! On s’y met ? »
Bonus :
Voici quelques conseils supplémentaires pour encourager le dialogue et l’écoute tout en renforçant la confiance en soi des enfants :
– Décrivez ce que vous voyez sans juger pour renvoyer un reflet à l’enfant . Cette description lui servira à reconnaître, accepter et verbaliser ses émotions et cette preuve d’attention lui démontrera son importance à vos yeux.
– « Je vois », « oui », « oh » « ah », sont des expressions qui encouragent à parler. Aidez votre enfant à parler en les distillant dans la conversation.
– Baissez-vous pour mettre votre visage au même niveau que celui de votre enfant. Parlez à un niveau de voix inférieur à celui d’une conversation normale pour attiser la curiosité et permettre à l’enfant d’orienter son attention. De plus, ce volume se prête aux confidences et à l’apaisement.
– Si vous ressentez vous-même du stress ou de l’énervement, prenez de longues inspirations pour vous calmer. C’est une technique que vous pouvez aussi apprendre à votre enfant.
– Ancrez-vous complètement dans le moment présent. Vous êtes ici et maintenant. Communiquez dans l’instant en toute bienveillance.
– N’étiquetez pas. Bannissez les « tu es idiot/stupide/intelligent/maladroit ».
– Ne promettez pas, ne menacez pas, ne vous moquez pas, ne comparez pas.
– Proposez des choix, cela responsabilise et facile l’adhésion.
– Ne vous substituez pas à l’enfant s’il est capable d’accomplir une tâche.
– Déléguez-lui des tâches à sa portée. Il se sentira utile.
– Encouragez ses efforts et ses intentions sans le juger personnellement.
Conseils lectures :
12 propositions pour remplacer les « Dépêche-toi » et autres « Moi, je m’en vais ! »
« Parents épanouis, enfants épanouis » Adele Faber et Elaine Mazlish
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j’ai essayé, ça marche pas , ils partent en courant avant que je finisse ma phrase
Adaptez les phrases en gardant l’esprit.
Très super conseil
Interessant
Très intéressant comme méthode
merci pour vos conseils !
Avec plaisir. 🙂
& valider les commentaires » négatifs » c’est possible ?
Bonjour, je ne comprends pas votre message ?
ce que dit annabelle c’est qu’apparemment vous ne publiez pas les commentaires critiques…
Et pourtant ils y sont tous (ceux qui répondent à une certaine éthique du moins). Je n’ai qu’un message de sa part, il est en ligne.
Je pense que l’intention est bonne, mais vos phrases me semblent beaucoup trop élaborées pour qu’un enfant les comprenne et en prime, elles sont extrêmement passives. Je perçois un peu trop la philosophie d’enfant roi.
Un approche différent pour éviter la violence verbale: Oui
Parler a mon enfant comme si c’était mon manager : Non
Bonne journée
Bonjour, après application et adaptation en fonction de l’âge, je peux vous affirmer que cela ne produit pas d’enfants rois. Au contraire, ils sont empathiques, responsables et autonomes. Mais je comprends votre « jugement ». Rajoutons que ces conseils en communication ne s’auto-suffisent pas. Ce n’est qu’une partie des outils d’une parentalité positive.
« Parler à mon enfant comme si c’était mon manager : non »
il s’agit plutôt de lui parler comme à un partenaire, à un co-équipier. Lorsque votre co-équipier de double de tennis vous eng…, ça ne marche pas : soit vous lui répondez sur le même ton et toute communication est rompue, soit vous la fermez mais vous ne jouez pas avec plaisir, pas à votre meilleur niveau, et vous n’imaginez pas refaire une partie avec lui de sitôt. Bon, bah votre enfant c’est pareil, il préfère trouver des solutions lui-même que de se faire eng… ou d’obéir à des ordres. Ca n’est pas pour autant un enfant roi, c’est un enfant coopérant plutôt qu’obéissant, un enfant traité avec respect qui traitera les autres avec respect. Je pensais comme vous avant, j’avais cette image des « enfants rois » comme un risque possible d’une éducation sans punition, mais l’application de la philosophie de l’éducation bienveillante m’a prouvé que c’était infondé, que l’éducation bienveillante n’est pas une éducation laxiste ni une absence d’éducation. C’est simplement être suffisamment sûr de soi en tant que « modèle » et confiant en l’enfant en tant qu' »être naturellement bon » pour construire une relation qui l’élève. entendez par là que l’enfant n’est pas naturellement manipulateur, c’est notre éducation et notre croyance qu’il l’est qui l’amène à l’être.
Tout à fait d’accord avec toi.
il faut adapter selon l’age de l’enfant et tourner la phrase en langage accessible et non de gérance
Le secret c’est de nommer nos attentes. Lorsque l’on dit à l’enfant arrête de courir, il entend courir. Lorsqu’on lui dit : on marche, il va comprendre ce qu’on attend de lui et il va marcher. Vous devez seulement vous pratiquez à parler sous forme positive dans vos interventions.
Je lis et relis vos articles vos conseils, vos encouragements . J’essaie de me les approprier, de les mettre en pratique. Les petits victoires sont si importantes pour ma fille et moi! Mais des fois je n’y arrive pas je fais tout de travers. Je m’agace vite. J’ hausse le ton, je menace ( de choses que je ne ferai pas en plus) je l’attrape trop fort par le bras, je lui dis des choses qui ne se disent pas que je ne pense pas et je m’en veux, je ne supporte pas être cette mère qui pense toutes ces belles choses sur l’éducation bienveillante et qui n’en applique pas la moitié. Et puis je relis, je me nourris de lectures d’articles de vidéos et surtout de mes filles de ce qu’elles m’apportent. De ce qu’elles m’ apprennent sur moi, tous les jours. Puis je me refais confiance, je leur fais confiance , et c’est reparti. J’apaise nos conflits.on trouve des solutions, on joue beaucoup on rigole on passe que des bons moments et tout le monde est bien, apaisé, en accord avec lui même.. . Je n’ai pas de mots plus importants pour moi que bienveillance… Vis à vis de moi même, de mes enfants, de mon chéri, ma famille mes amis, les jeunes à mon travail… Tous les jours je m’en sens grandis tous les jours je suis persuadée d’avoir trouvé le bon chemin d’être dans le vrai… Merci d’éclairer nos lanternes merci de partager et d’encourager… Une fidèle lectrice convaincue. Camille
Bonjour Camille, merci pour ce message encourageant. Vos efforts sont en train de porter leurs fruits. Chaque jour passé à oeuvrer dans la bienveillance la rend de plus en plus naturelle. Mais ce n’est pas simple et parfois le stress exerce une pression si importante qu’il est difficile de ne pas s’emporter. Difficile mais pas impossible, fort heureusement. La pleine conscience, la psychologie positive et le sourire m’ont beaucoup aidé sur cette voie. A très bientôt.
Merci pour ces conseils. Ils permettent de garder de la fermeté face à l’enfant (pour qu’il ne devienne justement pas enfant roi), sans pour autant le braquer et l’enfermer dans une attitude de rejet tout en cultivant son estime de soi.
Cela rejoint l’attitude que nous avons, ma femme et moi, de tout expliquer (dans la mesure du possible, bien sûr) plutôt qu’énoncer unilatéralement ou forcer. Les enfants comprennent beaucoup plus de choses que l’on croit (et le prouvent même par leurs réactions et répliques parfois naïves mais tellement pleines de bon sens), et ils s’approprient une idée ou une attitude très facilement s’ils savent le « pourquoi », alors qu’ils se braquent face à un interdit ou une obligation imposés sans explications. Et cela les responsabilise d’autant plus.
Bonjour c’est très efficace comme méthode.
Une phrase resume bien les conseils donné je trouve.
Traite ton enfant comme toi tu aimerais qu’il te traite.
J’ai beaucoup apprécié le livre de Haïm Ginott. C’était un grand personnage. Je vous le recommande
http://www.amazon.fr/Entre-Parent-Enfant-Haim-Ginott/dp/2954560509/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1442096008&sr=8-1&keywords=haim+ginott
Bonjour. A partir de quel âge ceci serait-il utile? ma fille a bientôt 3 ans et j’avoue que j’ai l’impression de trop lui crier dessus, elle déborde d’énergie et j’ai du mal à y faire face avec patience.
merci,
Bonjour, il serait nécessaire d’adapter légèrement pour cet âge. Essayez également ces astuces de discipline positive : https://papapositive.fr/5-astuces-de-discipline-positive/
Bonjour , j’ai du début élevé mon enfant qui a 9 ans aujourd’hui . Pourquoi ??? Le père de Samuel avait un enfant plus vieu avec un tdah impulsif et contrôlant . Je m’avais promis que si j’avais des enfant je prendrais un approche différente . Sa fonctionne vraiment , quand les enfants commencent l’école on doit resserrer la vice . Samuel à son caractère , pas un enfant roi , de bonne valeur . Je n’est JAMAIS eu besoin de lui dire : dépêche toi on est en retard . Si vous êtes en retard , se n’est pas la faute de l’enfant . Quand je lis sa , sa me rassure de ne pas être trop sévère envers lui !!!! Merci
Bonjour,
Je suis en train de suivre l’atelier des parents, basé sur cette méthode, je teste les habiletés petit à peut et du mieux que je peux, mais je vois déjà beaucoup de changements, alors que je n’étais pas persuadée au début ! Je désamorce tellement de crises maintenant ! Tout ne me vient pas tout de suite, mais je sais que c’est la bonne voie à prendre, et la seule 🙂
Bonjour, j’ai une fille de 8 ans et une petite de deux ans. C’est la guerre tous les jours.
La petite en fait bavé à sa soeur, qui elle est très émotive et très protectrice, je ne sais plus quoi dire ni quoi faire.
Bonjour,
Je trouve assez facile d’appliquer cette communication bienveillante pour une 1ere demande.Là où je n’y arrive pas c’est quand malgré cette formulation mon fils ne m’ecoute pas.
Hier soir:
« A quelle heure choisis tu de mettre ton pyjama?
-19h30 »
Arrive 19h30,il continue de jouer.19h40: « Ah tiens il est 19h40,je vois un pyjama qui demande à etre mis. »
Il monte dans l’escalier pour aller le chercher mais sˋarrete au milieu pour jouer sur la marche.
« Tu m’as dis que tu mettrais ton pyjama au a 19h30.Il est 45 et tu joues sur la marche tout habillé.Je sens que ma colère monte ».
Et là il rigole,puis monte en chantant.
10min plus tard,toujours pas de fiston en pyjama.Alors je monte voir ce qu’il fait et là il joue,tout habillé.
Et bien j’ai hurlé en le secouant par le bras…j’ai hurlé longtemps,tout l’agacement que je retenais depuis le début,avec des « t’en n’as pas marre qu’on te hurle tout le temps dessus!! Mais tu vas écouter une bonne fois pour toute Pu***! »
Et à refaire je ne vois pas comment faire mieux et surtout plus efficace ??
Merci d’avance
Salut. Je pense que ces phrases doivent être varier selon les situations et l’age de l’enfant .
Très belle méthode que je tente d’appliquer avec mes 3 enfants. Ça ne fonctionne clairement pas à tous les coups et j’ai aujourd’hui 3 enfants qui sont des tirants en négociations, qui argumantent de façon juste mais épuisante et chronophage. Notre aînée de 8ans procrastine absolument tout ! Nous avons décidé de la laisser gérer et en quelques sortes la laisser « se planter », à l’école principalement… seul hic maintenant elle se vante que réviser ne lui sert strictement à rien vu qu’elle nous ramène des bulletins absolument parfait. Bref je suis aujourd’hui prise entre mes choix éducatifs et ceux que me préconise mon entourage à savoir » tes enfants manquent de fessées et d’une bonne remise en place « .
Petits détails mes enfants sont tous les 3 atypiques (HPE/HPI/ et éventuellement Asperger) donc peut-être que la méthode doit être adaptée ?!
J’ai encore plein de belles choses à découvrir dans cette approche de l’éducation que je faisais pour l’instant de façon instinctive donc avec des erreurs. Mais nous avons toujours privilégie le dialogue avec eux, à chaque conflit entre eux on prend la peine de leur poser des questions, dans le calme, afin que leur réponse les pousse à la réflexion et généralement en quelques minutes ils finissent par admettre que se disputer ne résout absolument rien. Par contre le dialogue c’est magique on apprend à écouter et comprendre l’autre !
Bonsoir,
Merci pour tous ces conseils qui permettent de donner à l’enfant l’assurance et l’estime dont il a besoin pour devenir un adulte acteur de sa vie et de son bonheur.
J’ai juste un bémol sur la 11) ; lorsque vous proposez à l’enfant » Tu n’es pas obligé de l’aimer » en parlant d’un frère ou d’une soeur. Je suis mal à l ‘aise avec le fait d’orienter ainsi la pensée et l’amour fraternel. L’amour est une chose naturelle mais on n’a pas à donner le feu vert au fait de pouvoir ne pas aimer un frère ou une soeur, en tous cas cette reflexion me semble trop extrême et pourrait être remplacée par « Je comprends que parfois ton frère / ta soeur t’irrite » (ou qq chose comme ça) mais l’amour fraternel, au contraire, si l’on doit en parler, doit être encouragé à exister et non l’inverse, et ce pour tout l’équilibre de la famille.
Je vous remercie pour votre réponse
Le prêt à communiquer empêche tout simplement de réfléchir avant d’agir, de considérer le contexte et d’autres facteurs (familiaux, scolaires, mode de garde, jeux psychologiques inconscients…etc.), et de donner aux enfants des informations logiques qu’ils considéreront tout de suite ou pas selon le tempérament. 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage dit l’adage !
Le problème, c’est que la majorité des adultes veut que ça aille vite comme tout dans ce monde agité ! Or, les enfants ne répondent pas à cette folie sociétale.
Quant à l’amour, il ne s’impose pas et il est trop souvent galvaudé ou idéalisé par volonté d’aboutir à des relations « parfaites » sans aucun nuages ce qui est utopique. On ne peut aimer que ce qui est aimable et c’est donc à force de connaître une personne qu’on finit par l’aimer. C’est pareil pour les enfants qui sont des personnes qui doivent être respectées dans leurs affinités.