Je suis dyslexique : un film d’animation bouleversant…
|Le film d’animation que vous allez découvrir est basé sur une histoire personnelle. Il a été de nombreuses fois primé. Il raconte le combat d’un enfant dyslexique, un combat permanent contre les mots, les livres, les préjugés, les moqueries et le système éducatif. Un combat qui le fait se sentir seul et désemparé face à cette difficulté qu’il imagine comme une montagne à gravir.
« Je ne suis pas stupide » est son cri du coeur.
Bouleversant.
Thèmes : troubles d’apprentissage, dyslexie
Titre original : I AM DYSLEXIC
Créé par Mads Johan Øgaard
Durée : 6 minutes 21 secondes
6 Commentaires
Oui, très émouvant et seul c’est vraiment une montagne à gravir, sentiment de honte, d’incomplétude, souffrance de subir constamment l’échec.. j’ai 50 ans aujourd’hui, enfant on m’a mis dans la case d’incapable, de paresseuse, bonne à rien et j’en passe. Je suis maman de 3 enfants et ma fille est dyslexique le combat reste compliqué. Mais on le traverse à deux. il faut beaucoup d’energie. La force pour deux pour permettre à l’autre de croire en lui, en ses ressources et à force de persévérance, d’entraInement , oui beaucoup de travail 3x plus que la moyenne et pour arriver souvent à de maigre résultat par rapport aux demandes du système éducatif Français. C’est pesant, frustrant. Alors le seul chemin cultivé, nourrir la pensé positive, productive, constructive encore et encore suivre la lumière. Les personnes comme vous Papa positive qui nourrisse mon cœur de petite fille, élève mon âme et mon esprit , merci de tous ces partages d’outils, d’astuces…..
Une belle illustration , une illustration réelle , vraie . La lutte journalière , la montagne à grimper, l’angoisse que tu éprouvais et l’humiliation que tu subissais ………., j’en étais parfaitement consciente et je me suis promise de ne jamais te lâcher. C’était dur , voir même très dur par moment , mais tu n’as pas cédé et tu as fini par surmonter ta dyslexie et tu as réussi , Bravo mon grand
Un retour de 50 ans en arrière sur les bans d’école…Merci pour cette belle vidéo . Je crois que nous les dyslexique c’est plus facile de lire en sois… que de lire un livre.
Un gouffre, une montagne devant eux! Oui, c’est sûrement ce que les enfants porteurs de ce genre de troubles ressentent.
Oui, horribles souvenirs avec l’incompréhension des profs, dossiers sur les troubles des apprentissages à l’appui qui n’à servi à rien. Se battre, se battre pour que mon fils soit reconnu par le travail qu’il fournissait avec des résultats très médiocres! Des réflexions incessantes, être obligée de prouver par A+B qu’il travaillait mais qu’il avait une « chaise roulante » qu’on ne voyait pas.
Qu’a-t-Il ressenti ? Sûrement de la révolte et de la dépression puisqu’un soir j’ai découvert, avant de partir faire ma nuit, un couteau sous son oreiller. Il n’avait que 14 ans. Je ne dirai pas la suite de cette soirée où j’ai appelé au secours. Toujours est-il que j’en veux à de nombreuses de personnes qui ne l’ont pas aidé ou n’ont pas voulu aider. J’ai eu des : » vous comprenez, nous ne sommes pas formés »
Oh! Que de souffrances évitables!
À lire le deuxième commentaire, c’est toujours un combat difficile. Ça n’évolue donc pas.
J’ai vécu une enfance compliqué, avec les réductions, l’école, ect .
L’incompréhension du système éducatif, et la méthodologie de l’éducation nationale qui convient pas à tous les enfants. La langue de boit du milieu médical. Au mieux de me faire avancé, il mon stabalisé dans mon évolution, j’ai vécu les moqueries, je détournais avec l’humours, qui fesais un capital sympathique, bon ça marché pas avec tout le monde.
Une Seule personne m’a regarder dans les yeux, je te donne les outils, pour avancer, il faut tu le dise tu vivera toute ta vie avec, mais sois tu acceptes le système ou tu decide de te battre. J’avais 9 ans. Maintenant je suis en couple, avec 2 enfants et mes employeurs, ont confiance à mon travail, je travail en milieu ordinaire.
J’ai 55 ans et je suis dyslexique.
Depuis ma petite enfance et jusqu’à l’âge adulte, j’ai subi énormément d’humiliations et de moqueries de tous genres, une scolarité chaotique et dont certains enseignants qui ne se gênaient pas pour m’insulter, me punir, ou bien pour me battre lorsque je ne comprenais pas, je n’ai donc pas gardé un bon souvenir de mes années d’école. Plus tard, je me suis replié sur moi-même, j’étais terriblement introverti, à tel point que j’étais devenu presque un étranger pour les autres, ainsi que pour moi-même.
En ce qui me concerne à présent, je ne considère plus ma dyslexie comme une maladie, mais plutôt comme un avantage, un autre langage régi par un autre code, c’est devenu un outil que j’utilise pour exprimer ma créativité et ma façon de penser.