Le jeu et les enfants

Je vous invite à méditer sur ces extraits du livre de Lawrence Cohen « qui veut jouer avec moi » à propos de la place du jeu dans la vie de nos enfants.

« Une piqûre chez le médecin ou une gifle ne constituent que deux exemples des milliers de blessures et de plaies à panser de l’enfance. Aucun de nous ne peut espérer voir satisfaits tous ses besoins ; aucun de nous ne sort de son enfance sans recevoir insulte ou blessure. Par ailleurs, en sus de ces grands traumas et petites frustrations, un enfant doit chaque jour emmagasiner des quantités d’informations nouvelles. Songez à ces billions de données qu’il a à traiter ! Il y a tant à découvrir et tout cela doit être trié, classé, mémorisé. Le jeu reste, pour les petits, le meilleur moyen – celui qu’ils préfèrent, aussi- de relever le défi, tant pour guérir des blessures que pour traiter ces nouvelles informations. »

Une piqûre chez le médecin ou une gifle ne constituent que deux exemples des mill

 

« Les enfants en proie à la frustration ou incapables de recourir au jeu pour maitriser leur environnement se réfugient dans ce que j’appelle la forteresse de l’impuissance. Ils aimerait batifoler dans les prairies de l’insouciance, sauf qu’il leur manque de l’assurance. Prisonniers de leur tour, ils nous semblent fragiles, vulnérables, démunis. A moins qu’ils ne se jettent sauvagement hors des murs de leur forteresse, avec une agressivité masquant leur sentiment d’impuissance. Un enfant craignant d’être blessé, qui s’attend à être rejeté, oui qui ne peut croire que le monde est là pour qu’il explore, va se replier : « je n’ai pas envie », »je n’y arrive pas », « Timmy m’a fait mal ! ».

De même que le parentage ludique donne la clé qui permet aux enfants de sortir de leur tour solitaire, communiquer avec humour le aide à acquérir l’assurance nécessaire pour surmonter leur sentiment d’impuissance. »

2

 

« Le jeu reste l’un des meilleurs moyens d’entrer en contact avec un enfant, de le sortir de son isolement ou de l’amener à modifier son comportement, jusqu’à ce que le lien et la confiance soient restaurés. »

3

« On peut illustrer le besoin d’attachement par un réservoir vidé par la faim, la fatigue, l’isolement ou une blessure. Comment le remplir ?
En aimant l’enfant, en lui donnant du contact physique, de la tendresse, en le consolant ou en le nourrissant. En le calmant quand il est énervé et en jouant et discutant avec lui quand il est de bonne humeur.
Le réservoir d’un nourrisson se remplit par ce jeu si simple d’imitation en miroir de ses mimiques, de ses sourires, petits bruits et sentiments.
Grandissant, les explorations du bébé le mèneront de plus en plus loin, mais ceux dont les réservoirs auront été régulièrement remplis portent en eux un solde sentiment de sécurité. On dit qu’ils manifestent un attachement sécure. »

On peut illustrer le besoin d'attachement par un réservoir vidé par la faim, -3

 

« Qui veut jouer avec moi » de Lawrence Cohen est disponible sur :

Prix : 7,50€

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.