Lorsqu’on propose un choix à un enfant, voilà ce qui se passe dans son cerveau
|Est-il préférable d’imposer ou de proposer des choix aux enfants dans l’éducation et dans l’apprentissage ?
La littérature consacrée à la parentalité positive répond sans ambiguïté à cette question : un enfant qui choisit apprend plus vite.
Tournons-nous maintenant vers les neurosciences pour vérifier cette affirmation empirique.
Bruno Hourst, auteur de « J’aide mon enfant à mieux apprendre », décrit ainsi ce qui se passe dans le cerveau ainsi que les impacts sur le développement et l’épanouissement de l’enfant.
« Le cerveau fonctionne différemment lorsqu’il a le choix : même sur le plan biologique, la chimie du cerveau varie.
Lorsqu’un enfant choisit une tâche et ce qu’il lui faut pour y arriver, il se sent impliqué, il a une vision plus positive de l’apprentissage et de son but. Il y a alors libération de deux endorphines importantes (la dopamine et la sérotonine), qui sont liées à un état de confiance et à un bas niveau de stress.
Au contraire, lorsqu’un enfant manque de choix, il éprouve un sentiment d’enfermement : le cerveau produit alors un neurotransmetteur (la norépinéphrine) qui a un fort effet inhibiteur. Dans cet état du cerveau, le moral est bas, l’efficacité dans l’apprentissage est faible et la motivation chute. »
Moralité :
Aidons les enfants à devenir autonome et heureux en leur proposant des choix. Et cette perspective d’avoir des choix les boostera tout au long de leur vie car il est essentiel à chaque instant de prendre conscience de notre liberté de choisir, loin des « il faut », « je dois », etc.
Quelques idées de choix dans cet article : Offrir des choix à l’enfant : un excellent outil éducatif !
Source : « J’aide mon enfant à mieux apprendre » de Bruno Hourst
Je modulerai un peu votre propos bien que ne remettant pas du tout en compte cette étude scientifique bien entendu ! Je laisse le plus souvent le choix à mes enfants. Mon fils de 11 ans est porteur d’un syndrome d’Asperger, et pour lui les choix sont extrêmement compliqués et le mettent dans un état d’angoisse… Trop de choses se bousculent alors dans sa tête, ce qu’il va gagner, perdre, comment éviter la perte tout en profitant de ce qu’il gagne etc… Bref, j’ai fait ça très longtemps avec lui pensant que c’était ce qu’il y avait de mieux, mais en fait, pour ce type de profile particulier, c’est beaucoup plus complexe que ça…
Je suis adepte de l éducation bienveillante mais je commence à avoir du mal à garder mon calme face à l opposition de ma fille de 27 mois. Quand je lui propose un choix, elle répond souvent «je veux rien du tout», elle se met à courir dans les parkings et les grandes surfaces nous évitant si on la rappelle et elle se cache quand on l appelle pour mettre ses chaussures ou son manteau. Elle se laisse aussi tomber comme un pantin désarticulé quand je la récupère de la crèche et qu on doit habiller pour partir. Elle n arrive plus non plus à s endormir… Bref la patience de son père et la mienne sont mise à rude épreuve et on cherche des alternatives pour se faire écouter ou respecter surtout quand c est dangereux
De l autorité.. une fesses .. le coin .. Ça marche très bien . Mes enfants ne se sont jamais mal comportés dans les magasins ou autres… et ce sont des enfants tte à heureux avec qui je fais pleins de choses mais je ne plaisante pas sur l’éducation. Bon courage
Bonjour, le principe de ce site est de proposer des alternatives fermes et non violentes pour éduquer car il ne s’agit pas de conditionner les enfants mais de les responsabiliser et d’ainsi favoriser leur épanouissement.
Punitions, fessées, chantage et isolement sont considérées comme des violences éducatives. Elles sont néfastes du point de vue psychologique et biologique.
Par rapport à l’autorité, je vous invite à lire cet article : https://papapositive.fr/education-vers-une-autorite-saine/
À propos des punitions : https://papapositive.fr/lavis-de-catherine-gueguen-punitions-1/
Ce que dit la science de la fessée : https://papapositive.fr/la-fessee-ce-quen-dit-la-science/
L’avis d’Isabelle Filliozat sur le time-out : https://papapositive.fr/5-alternatives-au-time-out-1/
Les alternatives bienveillantes : https://papapositive.fr/15-astuces-deducation-positive-pour-des-enfants-heureux/
Une intervention de Catherine Gueguen : https://papapositive.fr/catherine-gueguen-bienveillance-fondamentale-developpement-cerveau-de-lenfant-2/
Je suis un peu choquée par vos propos…que viennent ils faire sur ce site qui prône la bienveillance ?
Libre à vous d’élever vos enfants comme vous le désirez… Je.me garderai bien de critiquer vos méthodes donc n’en faites pas de même…
Oui par peur…. Moi je n’ai pas envie de cette relation avec mes enfants, je préfère faire de mon mieux pour être patiente et tjs leur expliquer, répéter, ça finit tjs par payer
Incroyable en 2022 d’entendre de pareils propos !! Est-ce que vous préférez le martinet ou la cuillère en bois ?
Je ne lève pas la main sur mes enfants mais je ne lâche pas l’affaire lorsqu’il s’agit de les reprendre sur « bonjour/s’il vous plaît/merci/au revoir…Madame ou Monsieur » et hier encore en allant faire les courses, les démonstratrice et les hôtesses nous ont félicité pour leur politesse. Ils ont 4 et 6 ans et dans l’avion, ont reçu plein de petites attentions.
Bien sûr, comme tous les parents, je perds mon sang froid et il m’arrive de m’énerver et ma femme prend le relais. Mais lorsqu’on bosse chez Disney, on ne devrait comprendre l’importance de ne pas jouer le rôle de Cruella.
Bref, la violence restera toujours le dernier refuge de l’incompétence…et lever la main sur un enfant est aujourd’hui passible de prison, pour information.
Juste pour dire que le choix avant 3 ans c’est très compliqué et pas secure pour l’enfAnt je conseillerais d’orienter avec enthousiasme douceur et rigolade et un truc imparable qui marche bien détourner l’attention…. bon courage 27 mois c’est l’opposition dans toute sa splendeur mais il est dit que c’est ce que vous aurez en moins à l’adolescence alors gardez le sourire
Bonjour,
Ma fille a fait ça aussi c’est pour tester, tester les limites. Connaissant ma fille je me mettais à sa hauteur et lui demandait pourquoi elle agissait ainsi ou les expliquer le danger dont ils n’ont pas encore conscience a cet âge. Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas la volonté de sa part de nous dire je suis la je veux jouer avec toi …
Alors je peux dire de suite que c’est pas vrai pour l’ensemble des enfants.
Ma fille depuis qu’elle est toute petite (elle a presque 14 ans ) a beaucoup de mal quand elle a des choix a faire et c’est pas faute de tenter de lui en laisser .
Cela lui crée un grand stress même si au jour d’aujourd’hui cela va mieux …
En faite elle a toujours voulu répondre « pour faire plaisir » ou ce qu’elle pense que l’autre espère… et donc se livre a une grosse bagarre interne entre Son envie et celle de son interlocuteur…
Mon petit garçon répond toujours ce que ça grande soeur aurait choisi… je suis triste qu’il s’efface comme ça
C’est en petite enfance que la pratique de faire des choix doit se faire…si elle n’a pas eu l’occasion de pratiquer son cerveau en petite enfance à faire des choix, il est plus long à 14 ans de se remodeler. La clé du succès est la pratique…..plus elle aura à en faire meilleure elle deviendra….faire des choix et les assumer
Bonsoir pareil que vous amor ma fille (18ans aujourd hui) a toujours ce soucis de « choisir » ce qu elle voulait ou non, même a la s aux courses avec moi ou restes tu avec papa ,la mettait dans une forme d angoisse. je me suis rendue compte rapidement qu elle fallait que je decide pour elle, elle se sentait plus (+) rassureée m a t elle dit.peut être avait elle besoin d un cadre simplement.Mon fils qui est plus jeune c est différent si je le « dirige » il me diras forcément l inverse (je dis forcement car c est a chaque fois,je lui propose quelque chose il dira non, ) il est jeune et ne reste pas « encore » seul a la maison alors parfois je lui explique qu ‘il n a pas le choix …(du coup!!) c est comme je le prevois/décide, et a ce moment là il est faché…….je crois qu il n y a pas 1 facon d eduquer nos enfants mais plusieurs et suivant chaque enfant….comme je l ai dis à mes enfants , je grandis avec vous moi aussi et j apprend tous les jours
Bonjour,
J’utilise trés souvent cette technique avec mon fils de 2ans et demi mais depuis quelques temps une fois que son choix est fait et qu’on execute le choix il revient dessus!
Et donc crise de larmes… que me conseillez vous? Merci
Bonjour le conseil de laisser choisir met les jeunes enfants en grande difficultés cognitives. Quand ils choisissent le yaourt , ils commencent à se rendre compte qu ils renoncent à la compote . Et ils veulent les deux ! Donc le choix oui mais pas avant 6 ou 7 ans . Donner une compote c est juSte les soulager et éviter les crises ! Le cerveau n est pas encore câblé pour mesurer les conséquences des choix ! D ou les pleurs !
Je réponds aux parents pour qui cette façon de faire ne marche pas.
Je pense qu’il faut laisser deux choix que VOUS avez décidé et c’est tout ! Si l’enfant n’en veut aucun alors lui dire qu’il n’a pas le choix que c’est une de ces 2 propositions. Ne jamais commencer une phrase par » qu’est-ce que tu veux. .. ça où ça » , ça suppose alors que c’est lui qui décide et qu’il a aussi son mot à dire. Plutôt lui dire « c’est ça ou ça, tu n’as pas d’autres choix ».
Si on commence de cette manière depuis qu’ils sont tout petit, il n’y a pas de soucis.
Bienveillance ne signifie pas les laisser tout faire. Comme dit dans les commentaires plus haut. Si on laisse le choix aux enfants de choisir, souvent ils sont perdus ou bien font en fonction de leur désir qui ne sont pas forcément les notres.
Jusqu’à preuve du contraire les parents sont là pour élever les enfants, c’est à dire aider les enfants à grandir ( élever vers le haut), et les laisser choisir, c’est un peu comme les abandonner, ne plus étre à sa place de parent qui guide, qui les aide à faire les bons choix. L’enfant risque alors de faire de grosses colères, signe d’une certaine angoisse dûe à une ambivalence.
Celle d’être à une place de chef a qui on dit qu’il a le droit de décider de ce qui est bon pour lui, mais à qui on reproche ensuite de ne pas faire ce qu’on lui demande. Mais la demande est elle claire dès le départ : qu’est-ce que tu préfères…. ? C’est bien lui qui décide.
Il me semble que ce que je dis va dans le sens de cet article.
bonjour c’est normal qu’un enfant de moins de 3 enfants s’enfuient, disent non, refusent les choix, c’est juste que votre enfant est normal, il grandit et explore le monde ; ne vous inquietez pas dans un ou deux ans ce sera fini ! ne dramatisez pas ; maman de 4 garcons, je n’ai jamais mis une fessée ou une gifle (quelle horreur) et mes enfants ont d’excellents résultats scolaires et plein de copains, moi aussi ca m’a stressé de voir mes enfants, courir, se cacher, ne pas vouloir mettre leurs chaussures, c’est juste normal, soyez patients et quand ca urge et que ca vous fait peur, prenez votre enfant sous le bras sans lui faire de mal et mettez le en sécurité, inutile de lui demander pourquoi il fait ca c’est souvent par jeu et il ne comprend pas votre réaction ; il a envie d’explorer le monde et c’est bon signe ! la dame qui disait que ses enfants ne bougeaient pas, c’est flippant, pauvres gosses, je rappelle que la loi interdit les violences sur enfant