L’importance du « plaisir » dans l’apprentissage
|Alain Sotto est l’auteur de très nombreux livres sur la pédagogie, l’apprentissage et l’épanouissement des enfants.
Je souhaitais partager avec vous la vidéo ci-dessous dans laquelle il nous explique comment fonctionne le cerveau 🧠. Il évoque sa tendance à activer le circuit de la récompense. Il tente donc de déclencher des actions pour ressentir du plaisir 😀.
Selon Alain Sotto, c’est ce plaisir qui serait le moteur de la motivation à apprendre 📖. Mais l’intérêt va bien au-delà de ce premier constat. En effet, dès lors que le plaisir est absent, cela expose à des comportements qui visent à l’obtenir quoi qu’il en coûte. De la simple rêverie en classe à des comportements parfois agressifs ou provocateurs. C’est alors la frustration 😖qui prédomine. Elle s’accompagne d’une montée de stress 😥 qui, en cas de récurrence, pourrait être à l’origine de problèmes de santé.
Ainsi, s’intéresser de près au plaisir des élèves (et du professeur d’ailleurs) est essentiel.
Et faire remarquer les instants plaisants en classe ou à la maison permet un ancrage positif dans la mémoire.
Prenons aussi conscience que le plaisir est issu d’une forme d’alignement entre les actions et les valeurs/croyances de chacun. Il dépend aussi de la valorisation, de l’écoute et des encouragements 📣 reçus pour des réalisations, des intentions ou des efforts.
Évidemment, il ne s’agit pas d’éviter absolument les difficultés ou les contraintes dans l’apprentissage (c’est impossible) mais de placer l’apprenant dans une position de confiance qui lui permettra de trouver du sens dans ce qu’il apprend et de cultiver la force suffisante pour se lancer des défis et progresser.
Pour finir, rappelons que le meilleur indicateur du plaisir est le sourire. 🙂
Merci pour ce partage de la pédagogie d’Alain Sotto ! La plupart des pédagogies alternatives font du jeu une place cruciale pour un apprentissage à long terme et sans frustration ; On va essayer de capter l’attention de l’enfant pour l’apprentissage en répondant à son intérêt naturel pour l’observation, l’émerveillement, le mouvement c’est-à-dire le jeu. Pour Maria Montessori cela passe par le matériel éducatif (beau, attrayant, coloré), pour Ovide Decroly par « les intérêts communs » (la curiosité intellectuelle de l’enfant se révèle par le plaisir de jouer) et pour Freinet par « la méthode naturelle » (le terrain de jeu et de découverte est à porter de nos yeux). Et c’est impressionnant de mesurer l’impact de la présence du jeu ou non dans l’apprentissage sur la santé.
Magistral !un cours qui s’applique tout au long de la vie!!!
Merci ❤️