L’écoute active : une technique qui libère la parole des enfants
|Quand j’ai été écouté et entendu, je deviens capable de percevoir d’un Å“il nouveau mon monde intérieur et d’aller de l’avant. Il est étonnant de constater que des sentiments qui étaient parfaitement effrayants deviennent supportables dès que quelqu’un nous écoute. Il est stupéfiant de voir que des problèmes qui paraissent impossibles à résoudre deviennent solubles lorsque quelqu’un nous entend.
Carl Rogers
L’écoute active est une technique de communication développée à partir des travaux du psychologue Carl Rogers. L’approche est basée sur l’empathie et le regard positif.
Elle implique une attitude non jugeante qui libère la parole et les émotions des enfants. Cela les aide aussi à clarifier ce qui se passe en eux et ce dont ils ont besoin.
C’est un précieux moyen de connexion authentique bénéfique à l’éclosion du sentiment d’être aimé pour soi.
5 points sont à respecter :
Accueillir inconditionnellement : l’enfant est accepté tel qu’il est.
S’intéresser sincèrement : l’enfant importe plus que le problème qu’il évoque. On ne tente pas de le manipuler pour qu’il pense comme nous. C’est pour cela qu’on favorisera le message « je » (au lieu de « tu »).
S’appuyer sur le ressenti : on s’appuie plus sur le ressenti profond de l’enfant qui se cacher derrière les mots qu’il utilise.
Montrer notre confiance : on ne juge pas l’enfant, on écoute ce qu’il dit. On montre la confiance qu’on a en lui.
Être un révélateur : on fait écho de ce qu’il ressent. On l’aide à poser des mots sur ses émotions. On le guide vers la résolution des ses problèmes.
Il s’agit donc de :
- Avoir une intention de bienveillance et de neutralité
- Reformuler les dires de l’enfant et lui suggérer des mots (notamment le vocabulaire des émotions qu’il n’a peut-être pas encore)
- Poser des questions pour l’inciter à préciser sa pensée quand elle est trop vague,
- Prendre la parole uniquement quand l’enfant a fini de parler,
- Exclure ses propres idées préconçues et toute tentative d’interprétation (ne pas « conseiller »)
- Adopter une attitude physique de disponibilité,
- Le questionner (questions ouvertes),
- Lui donner de nombreux signes visuels et verbaux d’intérêt,
- Reformuler ses propos avec ses propres termes, puis avec les nôtres,
- Pratiquer des silences,
- Tenter de définir le besoin derrière l’émotion
- Synthétiser la discussion (du problème à sa résolution) et mettre en évidence les solutions trouvées par l’enfant.
J’ajouterai « remercier » l’enfant pour s’être exprimé ainsi.
Pour mieux comprendre, je vous invite à regarder cette vidéo de la chaine « Concrètement moi » qui évoque le livre de Thomas Gordon « Parents efficaces » :
Sources : « le beau métier de parent » d’Alain Sotto et Varinia Oberto
Bonjour, petit soucis technique. J’ai payé pour commander « 40 cartes pour pratiquer une parentalité positive » et dans la foulée j’ai payé aussi pour « 80 cartes j’ai le droit » et je n’ai pu télécharger que la 2éme série de cartes, pourtant j’ai payé les 2
Bonjour et merci pour votre message. Je viens de vous les envoyer sur votre boite e-mail.
Merci pour votre soutien.
À bientôt. 🙂
J ai une petite fille 3 ans qui boude facilement, je lui dit de s exprimer, pensez vous que c est la bonne méthode ? bien sur souvent c est quand je refuse quelque chose.
Elle ne sait pas à 3 ans ce que signifie s’exprimer en boudant, elle s’exprime : son mécontentement, sa frustration, sa colère. C’est à vous au départ de lui donner le nom des émotions et à elle de les confirmer ( la roue des émotions est tres bien pour débuter) et ensuite lui poser des questions ouvertes.