Le ho’oponopono en famille : une méthode spirituelle pour lâcher prise

La spiritualité fait partie des pratiques mises en évidence par les études en psychologie positive car elles permettent d’améliorer le bien-être des individus.

Il s’agit de croire en quelque chose qui nous dépasse et nous transcende comme ici avec un art de vivre d’origine Hawaïenne dont les principales vertus sont d’aider à lâcher prise, à nourrir une intention de paix, à « nettoyer » notre cerveau des pensées négatives et autres ruminations sur des soucis divers et à guérir de notre passé.

Ce « rituel » se nomme l’Ho’oponopono.

Aurore Aimelet le met à l’honneur dans un livre inspirant qui nous fait comprendre que nous avons le pouvoir d’interpréter la réalité selon des perspectives plus réjouissantes (sans toutefois fuir cette réalité).

L’Ho’oponono s’appuie sur 4 mots à réciter comme une formule magique ou une prière : Désolé, Pardon, Merci et Je t’aime.

Voici l’explication de ces mantras :

 

 « Désolé » signifie que l’on reconnaît la situation, la difficulté, le problème, le déséquilibre, que l’on en prend conscience, donc acte. « Désolé, je ne savais pas que j’avais cette mémoire en moi ». On ne fuit pas, on ne lutte pas, on ne fait pas le dos rond, on accueille. C’est aussi le moyen d’admettre que l’on en est affecté, triste, véritablement « désolé » et d’exprimer son émotion.

 « Pardon  » signifie que l’on reconnaît sa part de responsabilité dans la situation. « Pardon, je suis à l’origine de cet incident, puisque c’est moi qui le vis ainsi, je vais donc nettoyer cette mémoire ». On demande pardon à l’autre, bien sûr, mais aussi à soi ou au monde. C’est une façon constructive d’exprimer son désir de réparer, d’avancer.

« Merci » signifie que l’on reconnaît l’opportunité de la situation, même si l’expérience est désagréable. « Merci de me permettre de prendre conscience de cette mémoire ». Quel que soit l’événement extérieur, ou la parole, la réaction, l’émotion de l’autre, ou encore notre propre comportement qui nous a contrariés, il s’agit là d’une chance de grandir. Ainsi, on exprime sa reconnaissance envers la vie-même.

• « Je T’aime  » signifie que l’on reconnaît le lien qui nous unit, la relation que, malgré tout, nous chérissons, la relation à l’autre, évidemment, mais aussi la relation de soi à soi, ou encore de soi au monde. « J’aime la vie, mes proches, mes mémoires et moi-même ». C’est un moyen de réaffirmer ses sentiments qui sont finalement plus forts, et exprimer le meilleur de soi.

Comme vous le constatez, ce processus ressemble à celui préconisé pour la régulation émotionnelle : accueillir pleinement le ressenti, identifier la cause, donner du sens  et pratiquer l’auto-compassion pour se libérer et pouvoir continuer à avancer.

On retrouve aussi des « ficelles » de la psychologie positive que je citais en introduction : le pardon, la gratitude, la pleine conscience et l’optimisme.

Afin de nous initier à l’Ho’oponopono, l’auteure nous offre une histoire à lire aux enfants ainsi que 40 jeux et des trucs et astuces.

Pour celles et ceux qui ont besoin d’espoir, de développer la confiance, de pacifier les rapports humains et d’augmenter la bonne humeur, je vous conseille de vous imprégner de cette philosophie de vie hawaïenne.

Désolé, pardon, merci, je t’aime. 🙂

 

« Le ho’oponopono en famille » de Aurore Aimelet est disponible sur :

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