Comment notre propre enfance a façonné le parent que nous sommes devenus ?
|La vidéo que vous allez découvrir est une intervention d’Isabelle Filliozat qui évoque un sujet essentiel dans l’épanouissement de toute la famille : la qualité de l’attachement du parent et son influence sur les comportements « automatiques »  vis à vis de ses propres enfants. J’insiste sur « automatique » car ce sont là des conditionnement inconscients nourris par toute une enfance.Â
Les parents qui ont reçu suffisamment d’attachement dans leur propre enfance ont un cerveau qui répond immédiatement aux signaux de détresse et aux pleurs de leurs enfants. Leur cerveau est alors envahi d’ocytocine, l’hormone de l’amour, les mettant dans une disposition à apporter des soins instinctivement.
Les parents qui n’ont pas bénéficié d’attachement sécure, ceux qui ont été jugés, frappés, maltraités, ignorés, menacés, exclus n’ont pas cette sécrétion d’ocytocine face aux pleurs de leurs enfants. Les zones du cerveau qui s’activent alors sont celles du circuit de stress au lieu de celles du « prendre soin de ». Ce circuit est à l’origine de trois réactions : le figement, l’attaque ou la fuite. L’attaque et la fuite entrainent des réactions de violence et des isolements néfastes au bon développement des enfants.
Je vous invite donc à écouter Isabelle Filliozat sur ce sujet essentiel qui explique notamment comment la qualité de l’attachement se transmet de génération en génération.
Elle souligne l’importance de s’entourer de personnes bienveillantes pour restaurer l’attachement et rétablir la confiance. Un travail sur soi est également primordial, ne serait-ce que pour réparer les blessures du passé et les carences affectives.
Merci pour la vidéo. Avez-vous u livre à recommander en rapport avec cette thématique?
Honnetement ce discours fataliste m’insupporte vraiment, pourtant je suis familière à la lecture d’I. Filliozat mais je ne suis pas d’accord sur ce point de par mon experience personnelle. Je n’ai pas eu une enfance facile ( du tout) et pour autant, je ressens profondement cette empathie dont elle parle, ce tsunami d’amour, quand mon fils de 2 ans et demi m’appelle à l’aide, quelle qu’en soit la raison. Je ne suis pas une maman qui fuit, qui se fige ou s’exaspere devant mon fils qui pleure, ou traverse des tempetes emotionnelles. Je suis de celles qui s’agenouillent, qui dialoguent, parlent, se levent la buit, 10 fois s’il le faut.
Le discours d’I.Filliozat revient à dire que TOUS les enfants qui ont manqué d’amour ne seront pas des parents empathiques, c’est incroyable d’affirmer ça sans se dire que ça sonne comme une double punition ( et qu’en plus, non, ce n’est pas une fatalité).
Tout-à -fait d’accord d’avec vous! Il y en parmi nous ceux qui justement à cause du manque d’amour manifeste, empathie, bienveillance etc. pendant notre enfance avons choisi (à mon avis plûtot sans en être conscients) de ne pas infliger la même souffrance à nos enfants. Je respecte beaucoup les avis d’Isabelle Filliozat mais ici je ne peux pas résonner avec ce qu’elle dit.
Bonjour,
elle ne dit pas que c’est insurmontable ni que c’est irréversible de ce que j’entends…
Bien à vous.
je suis d’accord avec vos remarques, avoir été maltraité ne conduit pas automatiquement à devenir soi-même maltraitant et sourd aux besoins de son enfant. Chacun (ne) chemine avec son histoire et peut parfois se défaire des empreintes toxiques qu’elles ont déposées.
I fillozat enonce des faits et sans jugement.
Nous avons tous notre histoire ( casseroles ) et un travail sur soi permet de mieux vivre toutes ces émotions miroirs .
A petit pas chaque jour. …..