Jalousie envers le petit frère (ou la petite soeur) : un signal de détresse de l’enfant
|L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur peut s’avérer être un évènement traumatisant pour un enfant nous explique Isabelle Filliozat dans une chronique du magazine « Psychologie positive » n°15. Traumatisant car un élément essentiel à son équilibre est en danger : l’attachement.
Un déficit d’attention des parents et notamment de la figure d’attachement (souvent la maman) va remettre en cause son estime et sa sécurité intérieure jusqu’à l’apparition d’une véritable haine envers le nouvel arrivant qu’il considère comme privilégié car il bénéficie de l’attention qui lui était accordée auparavant. Les journées ne font que 24 heures et le temps n’est pas extensible malheureusement. De plus, même s’il a entendu que l’amour ne se divise pas, il doute que la quantité soit identique à « avant », quand il était seul.
Il peut ainsi ressentir une profonde peur d’être abandonné et une honte d’être rejeté…
D’autant que l’impression de l’enfant est corroboré par les statistiques :
Dans une enquête 87% des mères et 85% des pères ont admis favoriser le plus jeune des enfants.
Au niveau du comportement, un enfant qui vit si mal cette situation montre les signes suivants :
- régressions
- agressivité
- provocations
- colères fréquentes
- pleurs
- disputes répétées avec le petit frère ou la petite soeur en présence de la figure d’attachement
- réclamation d’attention extrême
- ou à l’inverse : mutisme et retrait (émotions étouffées)
Ce ne sont pas des caprices mais bien des réactions de stress qui dénote de l’insatisfaction de besoins fondamentaux et une tentative désespérée d’y accéder.
Comment réagir pour aider l’enfant ?
Isabelle Filliozat donne les conseils suivants :
- Répondre aux signaux d’attachement de chacun (en regardant, souriant, câlinant, disant un mot gentil)
- Fournir une attention individualisée en consacrant à chacun un temps exclusif
- Ecouter la détresse de l’enfant et reconnaitre oralement le mal-être.
- S’entendre sur un signe commun pour signifier un sentiment de manque d’attention (de plus ce signe partagé renforce la complicité)
- Garder à l’esprit le « réservoir » d’amour de l’enfant et penser qu’il se vide régulièrement si on ne l’alimente pas
Source :
Bonjour Jeff
On a un garçon depuis l’âge de 2 ans ne fait que des choses nous provocant. À l’école également il ne cesse de provoquer mais quand je vous dis sans cesse c’est non stop
Tous les jours il se passe quelque chose
Tous les jours il s’agite et n’arrive pas à se concentrer une minute en classe au sport il n’écoute que lui même il s’éparpille
Psychologue psychomotricité etc pensant que cela aller L’aider mais rien y fait plus il grandit et plus il rajoute je suis perdu je pleure je pleure tous les jours je comprend plus mon propre fils
Nous avions le même problème jusqu’à ses 3 ans et c’etait l´enfer.
Apres avoir tout essayé nos l´avons amené chez l´ORL et apres des tests on s´est rendu compte qu´ils nentendait qu´a 20%. donc operation pour enlever les vegetations et poser des diabolos, et du jour au lendemain tout est rentré dans l´ordre, nous n´y croyons pas nous meme ! merci a ceux qui nous ont dit « mais avez vous vu un ORL »! bon courage
Est-ce possible que l’enfant puisse vive cela à la garderie? Ex.: Mon petit neveu a 2 ans. Il est à la même garderie depuis 1 an. Il y a que des filles (4) agées de 3 à 4 ans. Depuis 1 mois un bébé fille de 9 mois est arrivée à la garderie. La mère dit éprouver des difficultés à la maison depuis.