De l’importance d’encourager les efforts des enfants (plus que le résultat)

« En tant qu’enseignants et parents, nous pouvons jouer un grand rôle dans la lutte contre l’obsession, au sein de nos civilisations, de l’éloge de la réussite visible. Comme tout ou presque est fait pour glorifier les succès quantifiables, dès son plus jeune âge, l’enfant intériorise la notion suivante : pour être apprécié, il faut qu’il rapporte à la maison des avis positifs, et la « valeur actuelle nette » est la condition sine qua none de la valeur personnelle.

Parents et éducateurs peuvent instaurer un autre environnement où le parcours puisse être jusqu’au bout jalonné de preuves d’amour et de soutien, au lieu de ne féliciter l’enfant qu’à l’arrivée. »

Ce que décrit ici Tal Ben-Shahar dans son livre « l’apprentissage de l’imperfection », c’est que nous pouvons permettre aux enfants d’être plus épanoui et de progresser si nous cessons d’avoir des attentes trop grandes, si nous considérons leurs efforts (et non le résultat) et les guidons sans les juger, si nous ne les emprisonnons pas dans des étiquettes et si nous les aimons inconditionnellement (et leur apportons des preuves de cela). Bref, si nous écoutons ce qui les rend heureux et nous en servons comme d’un fantastique carburant.

 

L’école se doit d’accompagner ce cheminement en abandonnant les notes et toute forme de compétition au profit d’une bienveillance collaborative et un respect des spécificités de chaque enfant (intelligences multiples, forces).

 

Pour compléter ces propos, je vous invite à écouter Julie Lythcott-Haims :

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