5 secrets de familles heureuses
|Eric Barker, de l’excellent blog Bakadesuyo, est parti à la rencontre de Bruce Feiler, auteur du best seller « Les secrets des familles heureuses » pour dresser une liste de 5 points communs qui assurent des quotidiens joyeux en famille. L’originalité est qu’ils sont fortement inspirés des pratiques managériales des entreprises efficaces où ils fait bon travailler. Je m’empresse de les partager avec vous.
1) Définissez les valeurs et la mission de la famille.
Que signifie appartenir à cette famille ? Quelles valeurs prônons-nous ? Quels sont nos objectifs auto-concordants ?
– une famille qui fait preuve de courage
– une famille qui adore partir en vacances à la montagne
– une famille qui prend du plaisir ensemble
– une famille qui communique
– une famille qui respecte chaque membre
– une famille où on a le droit de faire des erreurs
…
Ainsi, l’atteinte de ses objectifs passent par des actions comme : jouer ensemble pendant 20 minutes, énoncer les trois plaisirs de la journée chacun son tour pendant le repas du soir,etc.
Le fait de fixer des objectifs, de les écrire et de les afficher permettra de conditionner l’inconscient de chacun et de donner des repères aux plus jeunes membres de la famille (qui apprendront aussi à fixer des objectifs et mesurer leurs forces).
2) Partagez votre histoire familiale.
Comme les recherches l’ont démontré, les enfants qui possèdent des informations sur leur histoire familiale ont une confiance en soi plus développée et ont le sentiment de contrôler le monde qui les entoure. Ceci assure le bien-être affectif de l’enfant.
Pour vous guider avec ce point, je vous recommande de lire cet article : « quelles informations révéler ou taire à nos enfants. »
3) Tenez une réunion familiale hebdomadaire.
Pendant une réunion hebdomadaire de 20 minutes environ, posez 3 questions :
– qu’est-ce qui a bien fonctionné cette semaine ?
– qu’est-ce qui a mal fonctionné cette semaine ?
– quels actions correctives mener ?
Cette approche collaborative amplifie les réflexes altruistes tout en intégrant des notions de gratification après un effort (collectif ou individuel). De plus, elle alimente la dynamique familiale avec des mini-objectifs adaptés aux forces de chacun.
4) Luttez contre les injustices.
Les conflits sont inévitables dans les familles aussi heureuses soient-elles.
Pour les résoudre de manière équitable, voici comment procéder :
a) on sépare les personnes impliquées dans la querelle.
b) on s’isole avec chacun d’entre eux pour faire un point le plus objectif possible sur la situation en décrivant de faits. Cette temporisation et cette prise de recul apaisent la colère ou le ressentiment.
c) on demande à chacun de préparer 3 propositions pour sortir du conflit.
d) on ramène tout le monde dans la même pièce et on opte pour la meilleure solution. Ainsi, la décision prise sera mieux suivie car chacun aura été acteur en ayant eu son mot à dire.
5) Prenez des repas en famille.
Manger en famille influe sur le comportement présent et futur des enfants . Les enfants qui ont eu cette habitude sont moins susceptibles de boire, fumer, se droguer, d’avoir des troubles de l’alimentation,…
Donc, même si l’emploi du temps de tous est surchargé, organisez-vous pour avoir le plus de repas en famille possible. Pendant ces repas, oubliez TV, smartphone et autres distractions pour vous concentrer sur le moment présent et échanger en pleine conscience.
Je retiens notamment l’idée de définir et d’afficher les valeurs, et celle de la réunion! Merci!
Avec plaisir. 🙂
Je retiens l’idée de manger en famille !
Merci 😉
Avec plaisir. Joyeuses fêtes. 🙂
Super ce blog! Juste une remarque qui me fait tiquer « tout en intégrant des notions de gratification après un effort (collectif ou individuel). » Il faut justement sortir de cette logique de gratification, même si c’est difficile. La carotte, ce n’est pas la panacée, ou moins ne pas l’encourager. L’enfant a qui on laisse une certaine liberté d’explorer, avec un regard confiant, se satisfait de ses propres réussites sans gratifications. Il est notamment démontré par des études récentes que l’enfant est altruiste de façon innée, et que dès lors qu’on lui propose une récompense pour agir, soit cela n’a aucun effet particulier, soit cela le motive moins les fois d’après !