Comment avoir un enfant obéissant
|Obéir : Se soumettre à (qqn) en se conformant à ce qu’il (elle) ordonne ou défend (Le Robert).
Si vous voulez un enfant qui obéit, il faut absolument éviter qu’il réfléchisse et qu’il soit même capable de penser qu’il peut réfléchir.
Pour cela, il existe des techniques telles que :
- l’humiliation
- la critique constante de ses actes
- la mise à l’écart, l’isolement
- l’avilissement
- le dénigrement de ses émotions
- le stress et la pression à outrance
- les punitions
- la culpabilité
- l’étiquetage (méchant.e, insupportable , …)
- les ordres sans aucune explication
- les privations de liberté
- les menaces physiques et orales
- les cris
- le retrait de l’attention
- les gros yeux et une attitudes belliqueuses pour inspirer la peur
- l’absence d’écoute
- …
C’est ainsi qu’un enfant va se rendre compte qu’il n’a pas droit à la parole. Il saura que sa voie est d’obéir aveuglément car lui ne sait rien et ses « figures d’autorité » savent tout. Il doit donc se conformer et se soumettre à des ordres pour être aimé. Il doit enfouir ses émotions car elles ne sont pas acceptables. Il doit oublier qui il est/sera pour devenir ce qu’on veut qu’il soit. Il doit appliquer sans réfléchir. Et cette démarche de conditionnement doit continuer assez longtemps pour éviter le « réveil » et la rébellion voire l’explosion/la libération tardive et violente des émotions trop longtemps étouffées.
Si ce tableau vous fait trembler (comme moi), vous pouvez supprimer le mot « obéissance » dans l’éducation et plutôt opter pour des stratégies qui permettront à l’enfant de développer son sens critique et son libre-arbitre, de faire confiance à ses émotions, de s’estimer, de résister aux manipulations diverses et variées, … Exemple :
- rassurer l’enfant sur l’amour qu’on lui porte
- lui proposer des choix
- valoriser ses intentions et ses actions
- le considérer tel qu’il est
- lui offrir un modèle de comportement à imiter
- dialoguer avec lui
- l’écouter dans ses pensées et ses ressentis
- établir des règles avec lui et les rappeler régulièrement
- lui demander de participer à l’élaboration de solutions
- évoquer les conséquences de ses actes afin qu’il décide par lui-même
- prôner la réparation de ses erreurs
- partager des explications avec lui
- rester ferme et bienveillant (voir la discipline positive)
- lui dire que ce que nous ressentons sans l’agresser
- avouer nos propres erreurs
- …
Si cette seconde partie vous plait plus que la première, vous trouverez de nombreux outils pour vous aider sur le site. Bonne découverte.
Quelques articles pour commencer :