À propos de l’agressivité…

L’agressivité est un comportement complexe qui peut être influencé par plusieurs facteurs, tels que les facteurs biologiques, génétiques, environnementaux, sociaux et culturels. Selon la théorie de l’éthologie, l’agressivité est une réaction innée de survie et de défense face à une menace perçue. Les scientifiques ont également identifié des facteurs biologiques tels que la testostérone (hormone) et le sérotonine (neurotransmetteur), qui peuvent jouer un rôle dans l’expression de l’agressivité.

Cependant, l’environnement social et culturel dans lequel une personne grandit peut également avoir un impact important sur l’expression de l’agressivité. Par exemple, les enfants qui sont exposés à la violence dans leur environnement familial peuvent être plus enclins à adopter des comportements agressifs, tandis que les enfants élevés dans des environnements non-violents peuvent être plus enclins à adopter des comportements pacifiques.

Il est important de noter que l’agressivité n’est pas un comportement universel chez les humains et peut varier considérablement selon les cultures. Dans certaines cultures, l’agressivité est considérée comme un comportement acceptable, voire valorisé, tandis que dans d’autres cultures, elle est considérée comme inappropriée et peut être punie.

 

Agressivité : de quoi parle-t-on ?

Il existe 8 catégories d’agressions établies par des chercheurs.

Il s’agit d’agressivité orale ou physique, passive ou active, directe ou indirecte.

Cette analyse est interessante car elle permet de prendre conscience de certains comportements et de réfléchir en famille à des alternatives bienveillantes.

C’est aussi une piste pour refuser de subir ce type de comportement à l’extérieur (dans le cas de harcèlement par exemple).

 

Comment diminuer l’agressivité ?

Pour diminuer l’agressivité, nous pouvons agir sur plusieurs plans. Un des premiers est le modèle que nous, parents, présentons aux enfants.

Pour commencer stopper les actes agressifs par un « stop » et/ou en arrêtant le geste en douceur. Puis pratiquer l’écoute active pour apaiser l’émotion (comme la colère) et s’entraîner à remplacer les gestes agressifs par des alternatives non-violentes.

Il est aussi essentiel de prendre en considération que l’agressivité est impulsive chez l’enfant. Il n’a pas la maturité cérébrale pour stopper son geste, se raisonner et s’apaiser par lui-même avant un certain âge (cette auto-régulation commence environ vers 7/8 ans).

C’est le cortex préfrontal qui permet cette auto-régulation.

 

Nous pouvons aussi mettre en place des exercices de simulation de situations à risque avec des jouets ou des jeux de rôle.

Enfin, vous trouverez des outils sur le site :

 

 

 

Sources:

  • Buss, A. H. (1961). The psychology of aggression. New York: Wiley.
  • Nelson, R. J., & Trainor, B. C. (2007). Neural mechanisms of aggression. Nature Reviews Neuroscience, 8(7), 536-546.
  • Bettencourt, B. A., Talley, A., Benjamin, A. J., & Valentine, J. (2006). Personality and aggressive behavior under provoking and neutral conditions: A meta-analytic review. Psychological Bulletin, 132(5), 751-777.
  • : « La vie secrète des enfants » d’Edouard Gentaz, Solange Denervaud, Léonard Vannetzel (Odile Jacob)

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