4 étapes pour accompagner les crises des enfants
|Votre enfant traverse une tempête émotionnelle et vous ne savez pas comment réagir ? Voici les 4 étapes de la « connexion », une approche bienveillante qui favorise l’apaisement, la collaboration et l’apprentissage.
Le cycle de la connexion
Dans son livre « la discipline sans drame », Dr Daniel J. Siegel nous explique comment calmer et prévenir les crises des enfants. La clé est dans la « connexion ».
Cette « connexion » est une attitude parentale qui permet aux enfants de se sentir compris, soutenus et encouragés dans leur apprentissage, d’accueillir et réguler leurs émotions pour avoir accès aux fonctions supérieures de leur cerveau.
La « connexion » comporte 4 étapes :
1° Réconforter
2° Valider
3° Écouter
4° Réfléchir
- Réconforter
Le réconfort passe essentiellement par le non-verbal. Normal, le cerveau de l’enfant est en pleine confusion sous le coup d’une grosse émotion. Il ne peut donc pas raisonner et comprendre ce que nous lui disons. D’où cette première étape de réconfort qui consiste à toucher l’enfant avec bienveillance et amour, se baisser doucement au dessous du niveau de ses yeux (au lieu de le toiser de haut), d’éviter de « faire les gros yeux », de crisper le poing,… Le prendre dans nos bras est d’ailleurs l’un des meilleurs moyens de rétablir son calme.
Le contact physique chaleureux déclenche la libération d’hormones de bien-être comme l’ocytocine. Elles combattent les hormones du stress (comme le cortisol) - Valider
« Valider » est une phase verbale. Elle consiste à épouser le point de vue de l’enfant et à valider ce qu’il ressent et ce qu’il vit. Pour cela, il est important de se connecter à l’émotion de l’enfant : « Je comprends que tu sois triste. » « Cette situation est difficile à digérer »,... - Écouter
L’enfant n’a pas besoin de conseils ou d’expliquer pourquoi il ressent une émotion (et qu’il devrait ressentir autre chose ou se calmer). Il a surtout besoin de parler de ce qu’il traverse. Donc, gardons le silence et écoutons. On peut aussi l’encourager à s’exprimer en acquiesçant. Toujours en adoptant une posture d’écoute (regard, proximité, calme,…).
- Réfléchir
Une fois que l’enfant s’est exprimé, nous lui donnons une preuve de notre écoute en reformulant ce que nous avons entendu. Nous reflétons ce qu’il a exprimé : « Je comprends. Tu as détesté quand ton copain t’a poussé et a rigolé lorsque tu es tombé. Tu as senti la colère monter. Et tu as eu envie de frapper. C’est bien ça ? »
L’autre avantage de cette reformulation est que l’enfant prend de la distance par rapport à son expérience. En se dissociant ainsi, il peut mieux réfléchir à des comportements alternatifs (voir la suite).
À ces 4 étapes, s’ajoute la redirection qui permettra à l’enfant de s’engager vers des comportements acceptables :
« Qu’aurais-tu pu faire quand ton copain a commencé à te pousser ? «
« Quand tu sens que quelqu’un est prêt à faire mal, tu peux t’en éloigner ou encore lui dire « stop » fermement. Tu as d’autres idées pour éviter la violence ? »
« Est-ce que tu penses que si ton copain te demande pardon, vous pourriez vous réconcilier ? «
Voici 2 illustrations du livre « La discipline sans drame » :
« La discipline sans drame » de Daniel J. Siegel et Tina Payne Bryson est disponible sur :
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j’ai un enfant difficile et je me sers de vos conseils pour rétablir un contact plus positif avec mon enfant qui est violent, insultant et très désobéissant. j’ai beaucoup de mal à lui faire comprendre que je suis là pour l’aider dans son problème de dyslexie. il en a marre de tous ces RDVs entre orthophoniste, orthoptiste, éducateur, psycologue et dès cette après midi psychomotricien pour faire un bilan. puis médecin scolaire pour lui apporter prochainement une A.P.P. . je fais de mon mieux pour l’aider mais il refuse de faire les devoirs avec moi, est agressif avec sa soeur et moi. c’est très compliqué au jour le jour.
Je n’ai pas pu m’empêcher de vous répondre tant votre souffrance a fait écho en moi.
Si j’avais un seul et unique conseil à vous donner,ce serait d’éviter au maximum les situation qui sont susceptibles de le rendre agressif …les devoirs,en premier lieu. Un enfant qui passe sa journée à l’ecole n a pas besoin de faire des devoirs le soir. C’est comme si nous,apres une journée de travail on devait en recommencer une 2eme.
De plus,je ne sais pas où en est votre garçon dans sa prise en charge dys,mais il ne faut pas négliger les difficultés qu’il rencontre au quotidien dans ses apprentissages;le remettre au boulot le soir,c’est l’y confronter à nouveau …Privilégiez la relation plutôt que tout le reste. Et oui,en suivant les principes de l’education positive vous ne pourrez que l’aider. Courage. Affectueusement
bonjour,
je cherche sur votre site de quoi m’aider pour ma fille. Depuis quelques mois elle se met à se renfermer, à couper la communication , elle part dans sa chambre dès qu’elle est en colère. Pas de crise de cris d’insulte ou de violence. Elle fond en pleurs au climax de nos essais de communication. J’identifie la colère dans ces moments là. C’est souvent dans des situations où mon compagnon ou moi interprétons son comportement et ou elle ne nous donnes pas les info dont on a besoin pour nous détromper . du coup face à notre incompréhension elle se met en colère, le montre par du non verbal et coupe toute communication verbale au lieu de nous expliquer qu’on se trompe.
J’avoue je suis désemparée par ce que je lui dit « je vois que tu es en colère, peux tu m’expliquer , je pourrais t’aider », mais elle refuse et s’enferme. Je n’imagine pas que je doive accepter son silence et sa fuite cela me semble être aussi dangereux que de laisser un enfant hurler sans intervenir. Quels mots peuvent l’aider à comprendre que c’est en parlant qu’elle va se libérer de son émotion? J’aimerai faire un atelier de CNV avec elle mais il y a t il des ateliers parents enfant? En connaissez vous entre Gap et Grenoble? Merci.
Que c’est dur, ma petite fille de bientôt 14 ans est dys. Avec ses parents c’est infernal. Méchanceté, insultes, colère, de plus elle ne fait absolument rien pour aider sa maman, même pas sa chambre… Elle est fille unique.. Je ne supporte plus de voir pleurer ma fille Que faire
Site qui peut aider les enfants en difficulté et détresse et aussi leurs parents