3 règles d’or pour encourager un enfant (et mieux collaborer avec lui)

Christine Klein, sophrologue, nous offre 3 règles essentielles pour encourager les enfants dans son livre « Mon p’tit cahier autonomie ».

Règle 1 : Remplir son réservoir d’amour 

Il est important que l’enfant comprenne que notre amour ne dépend pas de ses résultats scolaire, de sa capacité à ranger sa chambre ou à s’habiller.

Lui dire « je t’aime », le câliner, partager des moments avec lui,… sont des marques de cet amour inconditionnel. Elles le nourrissent.

« Je t’aime parce que tu es toi »

 

Règle 2 : Utiliser le compliment descriptif

Faites un test chez vous. Lorsque votre enfant réussit à faire quelque chose, dites-lui « c’est bien. Bravo. Tu es intelligent ».

Lors d’une autre expérience réussie, changez de stratégie. Regardez attentivement ce qu’il a réussi et décrivez ce que vous voyez en soulignant des détails. « Je suis heureux de voir que ta chambre est rangée ! Tu as trié les jouets dans des bacs différents, c’est ça ? Oh, tu as aussi rassemblé les jouets de même couleur ! Comment as-tu eu cette idée ? » 

À la suite de ces 2 modes de communication, regardez les émotions de votre enfant et restez attentif au fait qu’il reproduise les actes que vous avez loués.

Il a été démontré que c’était la deuxième façon de complimenter qui était la plus efficace car :

  • elle permet à l’enfant d’avoir une preuve de votre attention
  • le fait de s’entendre décrire ce qu’il a fait lui permet de le mémoriser car il se revoit le faire
  • il comprend que ce sont ses actes qui comptent et qu’il peut reproduire des comportements et en changer si besoin

Cette façon de complimenter se nomme le complément descriptif. Elle exclut notamment les étiquettes comme « intelligent », « malin »,…

« J’ai remarqué que tu avais [décrire l’action réussie] »

 

Règle 3 : Faciliter la coopération


La coopération avec l’enfant peut être facilitée de plusieurs manières :

  • en lui proposant des choix (à partir de 18 mois pour des choix simples)
  • en respectant ses efforts : donc évitons les « dépêche-toi » qui font grimper le stress
  • en favorisant la formulation positive et les règles (« Ne…pas » à éviter)
  • en utilisant des images, des gestes et des petits mots pour communiquer
  • en ne substituant pas à l’enfant lorsqu’il sait faire
  • en lui montrant comment faire, en le faisant avec lui et en le laissant le faire seul pour vérifier que l’apprentissage est valide
  • en souriant 🙂

« Préfères-tu grimper par l’escalier ou l’ascenseur ? » « Tu commences par quelle matière pour tes devoirs : français ou math ? »

 

 

Source : « Mon p’tit cahier autonomie » de Christine Klein disponible sur :

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