20 expressions à éviter avec les enfants (parentalité positive)
En tant que parents, nous ne faisons souvent que reproduire ce que nous avons vécu étant enfants. Ainsi, les mêmes situations produisent les mêmes réactions à une génération d’intervalle.
On ne soupçonne cependant pas l’impact sur toute une vie des mots proférés par des personnes aimées . Afin de prendre conscience de certains défauts, je partage le fruit de mon expérience et de mes lectures avec ces 20 expressions à éviter avec nos enfants.
N’hésitez pas à m’envoyer les vôtres !
1) « On est en retard à cause de toi. » « Je suis énervé à cause de toi. »
La culpabilité n’est certainement pas la meilleure solution pour faire comprendre une leçon à un enfant. D’autant que le retard est effectivement la conséquence d’un enchainement de petits retards et d’un manque certain d’anticipation. Quoi qu’il en soit, de manière générale, ne culpabilisez pas votre enfant. Organisez-vous différemment et donnez des consignes claires en accompagnant votre enfant afin qu’il vous aide à tenir le timing. Encouragez ses efforts jour après jour.
Idem pour l’énervement, en tant qu’adulte, nous avons le potentiel de maitriser ces pensées qui provoquent des émotions désagréables et du stress. Respirons un grand coup, sourions (même si nous n’en avons pas envie) et exprimons-nous avec notre coeur plutôt qu’avec notre mental.
2) « Ne pleure pas. »
Le cerveau des enfants est immature. Ils sont donc incapables de maîtriser leurs émotions. Comme le dit si bien Isabelle Filliozat à propos des crises, « un enfant en crise de colère n’a besoin que d’être contenu, calmé, sécurisé. » Utilisez donc le contact physique en le serrant contre votre coeur pour l’apaiser et aidez-le à gérer ses émotions. Si il est en âge de le faire, encouragez-le à poser des mots sur ce qu’il ressent. Cela atténue l’effet. Rajoutons : montrez vous aussi l’exemple de cette gestion émotionnelle en exprimant ce que vous ressentez régulièrement et les solutions que vous adoptez. Les enfants nous observent, nous imitent et apprennent. (aide : Outils pour exprimer les émotions)
3) « Arrête de bouger ! » « Calme-toi ! »
En tant qu’adulte nous avons du mal à rester assis le temps d’une réunion. Pour les enfants, c’est encore plus vrai. Ils ont besoin de bouger. Canalisez leur énergie en jouant avec eux ou leur attribuant un objectif qui les occupera. Leur intimer de se calmer est vain…
4) « Tu es comme », « tu es… »
Un enfant travaille à devenir lui-même et veut être reconnu comme tel. Il n’est ni comme vous, ni comme sa soeur, ni comme son copain. Respectez son identité et ses choix. N’étiquetez pas ! Car le risque est qu’il s’assimile à cette image figée et qu’il n’exprime plus son potentiel ni ses différences.
De la même manière, évoquer « un copain qui arrive à mettre ses chaussures, lui » va déstabiliser l’enfant et entamer sa confiance.
Valorisez ses efforts plutôt et montrez-lui les bonnes méthodes jusqu’à ce qu’il se les approprie. Ne comparez pas.
5) « Non ! » pour mettre fin à un geste.
Si votre enfant s’apprête à avaler une pierre, il est évident que vous allez arrêter son geste. Et c’est justement ainsi qu’il faut le formuler : « Stop! ».
Puis mettez-vous à son niveau et expliquez-lui les dangers de ce qu’il s’apprêtait à faire en associant cet acte à un autre dont il connait la dangerosité. Vous pouvez vous servir de ses jouets pour simuler la scène et montrer ce que cela aurait pu provoquer et ce que vous auriez ressenti.
Le « non » généralement hurlé soudainement instaure la peur et peut créer de la confusion du fait de son emploi fréquent dans bien d’autres contextes.
6) « Je vais te donner une bonne raison de pleurer/ de bouder » « J’appelle ton père ? »
Les menaces physiques et orales sont inefficaces dans le cadre de l’éducation car elles génèrent du stress et de la peur qui empêchent l’enfant d’apprendre et de mémoriser . Les menaces, les cris, les punitions, comme toutes formes de violence orale ou physique, ne permettent pas de changer le comportement des enfants et ont des conséquences neurologiques (destruction de neurones) et sociales (baisse de l’estime personnelle) sur le long terme. A bannir d’urgence.
A propos de « j’appelle ton père », la menace est encore plus négative car elle implique que le père est la seule figure d’autorité et qu’il est associé à un mauvais moment…Pas très sécurisant tout cela.
Pour qu’un enfant apprenne, choisissez de soutenir et l’encourager car cela augmente dans son cerveau le volume de l’hippocampe ( les capacités de mémorisation et d’apprentissage se développent).
7) « Fais-ci ! Fais çà ! »
Comme l’explique Isabelle Filliozat ,
« Quand l’enfant obéit à un ordre, son cerveau frontal reste inactif. Quand vous le faites réfléchir, quand vous lui offrez des choix et lui laissez de l’espace de décision personnelle vous lui proposez de mobiliser son cerveau frontal, celui qui permet de décider, penser, anticiper, prévoir et par conséquent de devenir responsable. »
Donc au lieu de donner des ordres, guidez, interrogez, associez la scène à une information déjà assimilée, proposez des choix.
8) « Ne mange pas ce bonbon. » « Ne va pas sur la route. »
Le cerveau transforme les formes négatives en positives. Ainsi, « Ne mange pas le bonbon » deviendra « Je mange le bonbon ».
Essayons avec vous : « ne pensez pas à une délicieuse crème glacée. » A quoi pensez-vous ?:)
Donnez donc des consignes sur une formulation affirmative. Dites calmement ce qu’il peut faire et non ce qu’il ne peut pas faire.
9) « Dépêche-toi ! »
Le ton de la voix est plus anxiogène que le contenu. Or, le stress a plutôt tendance à bloquer ou à faire perdre la maitrise de ses gestes et de ses pensées à un enfant. Donc, transformez ce « dépêche-toi » en jeu du style « le premier qui a fini de s’habiller a gagné ! ». Afin de motiver votre enfant, vous pouvez aussi lui détailler l’emploi du temps, anticiper, l’avertir , décompter « encore 5 minutes de télé, 4 minutes, etc. » et vous servir d’un chronomètre qu’il déclenchera lui-même. Encouragez là-aussi les efforts pour renforcer la confiance et le goût du dépassement de soi. (voir cet article pour plus d’astuces)
10) « Tu es trop fort ! » « Tu es intelligent ! » « Quel fabuleux travail ! »
La profusion de compliments les banalise et leur enlève leur potentiel de motivation.
Apprenez à encourager avec pertinence en soulignant les efforts, pas le résultat.
De même, commentez les actes et non la personne. Votre enfant sera plus heureux s’il a le goût de l’effort, cela favorise la gratification.
11) « Bon courage » quand vous le laissez à l’école.
A l’école ou ailleurs, « bon courage » implique qu’il en faudra pour affronter des évènements difficiles…ne jouez pas les oiseaux de mauvais augure (ou ne communiquez pas votre propre humeur/avis)!
Préférez un « amuse-toi bien » beaucoup plus optimiste. Et en plus, on apprend mieux en ressentant des émotions agréables ou en les anticipant (en les visualisant). 🙂
12) « Laisse-moi seul/tranquille » »Va voir ton père pour jouer avec toi »
Un enfant a besoin d’attention et d’amour. Si ce besoin n’est pas rempli, il va tenter de le réclamer à sa manière. Si vous n’êtes pas disponible pour le moment, expliquez-lui et dites-lui quand cela sera possible (et tenez votre engagement). Soyez attentif aux signes d’urgence dans l’expression de ce besoin et n’hésitez pas à lui accorder votre attention tout de suite.
Un enfant refoulé sans cesse dans ses demandes d’attention ne s’exprimera plus et vous ne pourrez donc pas l’aider à surmonter ses épreuves.
13) « Si tu fais ce que je te dis, tu auras… »
Le chantage, les récompenses et les compliments sont des outils de manipulation. Et comme tous les outils de manipulation, la « victime » est lésée, ou pire, devient elle-même manipulatrice…
Il a été prouvé scientifique que les récompenses diminuent le plaisir et la motivation pour la réalisation de tâches initialement plaisantes. Et pour les tâches déplaisantes ? le constat est le même car l’enfant se dit » si on me donne quelque chose pour faire cela, c’est que cela ne devrait pas me plaire. »
Autre aspect du chantage : le retrait de l’amour parental. En effet, introduire une condition à un acte, de la part d’une figure d’attachement comme une mère ou un père, implique un possible retrait dudit attachement : « si je ne fais pas cela, mon père/ma mère ne m’aimera plus ». Or, l’amour inconditionnel est le meilleur engrais possible pour le développement d’un enfant.
Au lieu du chantage, des récompenses et des compliments : proposez des choix, décrivez les conséquences des actes sans juger afin que l’enfant réfléchisse par lui-même, encouragez les efforts et les intentions, confiez-lui des tâches qui le feront se rendre utile, employez l’humour (en faisant parler des objets par exemple).
14) « sois sage »
Il existe plusieurs raisons pour arrêter d’employer « sois sage » . Tout d’abord, quand vous dites « sois sage », votre enfant comprend « sois sage sinon… ». Donc cela sonne comme une menace et, surtout, remet en cause l’amour inconditionnel car l’enfant comprend : »je dois être sage sinon on ne m’aimera plus. »
La deuxième raison est que « sage » est une étiquette, et qu’à force de coller des étiquettes sur nos enfants, ils ne deviennent pas ce qu’ils auraient dû devenir. Encouragez les actes et ne jugez pas la personne.
La troisième raison est que « sage » n’est pas un objectif de vie. Vous voudriez que votre enfant sois sage quand il sera plus grand ?
15) « tu vas tomber/te brûler/te faire mal/échouer » « tu vois, je te l’avais dit ! »
Nous avons tendance à exprimer tout haut nos angoisses et nos projections négatives. Or, le fait de les formuler ainsi va avoir quelques conséquences dramatiques :
L’enfant risque de tomber/se brûler/se faire mal/échouer car il a imaginé cette issue en vous écoutant. Son cerveau va le propulser vers ce but. J’ai coutume de dire : la meilleure manière de percuter un mur est de le fixer… Apprenez donc à communiquer ce que vous voulez, plutôt que ce que vous ne voulez pas. Et apprenez à votre enfant à faire de même. Dans le cas d’une expérience de votre enfant, ne lui mettez pas dans la tête des images négatives qui lui feront perdre ses moyens et diminueront ses chances de succès. Ayez confiance, laissez-le faire son expérience en l’avertissant sur les difficultés ou les dangers qu’il risque de rencontrer (en lui décrivant la situation), proposez-lui votre assistance, interrogez-le sur l’estimation de ses forces par rapport à l’épreuve qu’il veut franchir et enfin, donnez-lui des consignes. Mais attention, si le danger est trop élevé, transformez finement l’expérience pour la rendre un peu plus accessible (en choisissant une pente moindre par exemple pour le cas d’une descente en ski ou en skate) ou différez en proposant de l’entrainer (« comme le font les sportifs »).
Dites-vous qu’il est préférable que vous soyez là plutôt qu’il le tente tout seul. Et que le véritable intérêt de votre présence est que vous puissiez lui prêter main forte s’il chute par exemple. Afin qu’il jauge de mieux en mieux ses forces, ne vous substituez pas aux actions qu’il est capable de mener seul. Laissez-le tenter et prendre confiance en lui petit-à-petit.
Après tout, il a réussi à marcher après être tombé plusieurs fois. S’il n’était pas tombé, il n’aurait pas pu apprendre et ajuster progressivement sa méthode.
Un autre effet de ces mises en gardes, prédictions négatives et substitutions à répétition est que l’enfant va de plus en plus douter de lui et qu’il considèrera le monde comme un territoire aux nombreux dangers. Ceci freinera son exploration et son développement intellectuel et physique.
Pour clore ce point, n’enfoncez pas plus votre enfant avec un « tu vois, je te l’avais dit! ». Aidez-le plutôt à s’améliorer en encourageant ses efforts et en lui montrant la voie.
16) « Il faut que », « Tu dois/tu devrais »
« Il faut que », « Tu dois/tu devrais » évoquent une contrainte. Les contraintes ne sont pas motivantes. Donc je vous conseille de bannir « il faut »/ »tu devrais » pour les remplacer par « j’aimerais » ou encore « je te demande »/ »j’ai besoin » et d’encourager l’effort et l’intention.
Reformulez aussi ces expressions dans la bouche de votre enfant. S’il dit « il faut que je fasse mes devoirs », reprenez en écho « qu’aimerais-tu que nous fassions après tes devoirs/ tu te souviens comme tu as bien récité cette poésie hier ?/ j’aime te voir réfléchir et trouver des solutions/ as-tu besoin de mon aide/ montre-moi où tu en es/etc. ».
Et s’il dit « je n’y arrive pas ! », glissez-lui « oui, tu n’y arrives pas pour le moment« .
17) « Tu m’énerves »
Comme le dit si bien Yves-Alexandre Thalmann :
« Tu m’énerves » est une expression couramment utilisée, mais incorrecte ; elle culpabilise l’interlocuteur en le rendant responsable de notre émotion : » tu es responsable de ma colère, qui est désagréable, donc du mauvais moment que je passe par ta faute. »
En réalité, personne ne peut nous énerver, si ce n’est nous-mêmes ! Pourquoi ? Simplement parce que la colère est une réponse à un de nos besoins que nous considérons comme insatisfait. «
Donc, reformulez ainsi : « Je suis en colère lorsque tu… » (et non « je suis en colère parce que… »).
Ainsi, vous gardez la responsabilité de l’émotion sans accuser quiconque. Finissez votre phrase en énonçant une demande précise.
18) « C’est bien »
Un enfant qui s’entend dire « c’est bien » après un des ses actes va l’interpréter ainsi : « Cela aurait pu être « mal » ? »
Cette focalisation sur le jugement « bien ou mal » l’empêche de mémoriser son acte même. Il va seulement se souvenir de sa fierté et, parallèlement, de la peur de l’échec (« ça pourrait être mal ? »). Son cerveau frontal n’est pas mobilisé.
Pour renforcer positivement le comportement de l’enfant, il est important qu’il se souvienne de ce qu’il a fait et donc que quelqu’un le remarque verbalement avec une description. Ainsi, pour que l’enfant revoit mentalement l’action, il suffit de décrire ce que l’on voit. « Je vois que tu as mis la table et que tu as pensé aux serviettes. Merci pour ton aide! ».
19) « Tu me cherches ! Tu vas me trouver ! »
Lorsque notre enfant fait quelque chose que nous réprouvons, si nous lui crions dessus et l’accusons de nous « chercher » volontairement, il va ressentir de la peur, de la culpabilité et un sentiment d’injustice. La peur précisément, déconnecte son cerveau rationnel, et il reproduit mécaniquement les mêmes gestes qu’on lui reproche…parce qu’il ne peut pas faire autrement puisqu’il n’a pas encore la clé pour sortir de la situation qui déclenche votre réaction.
« Lorsque nous perdons notre contrôle face aux comportement de notre enfant, c’est comme si nous lui confiions la télécommande de nos réactions. L’enfant se sent en insécurité et a peur. » explique Isabelle Filliozat.
Alors que si nous gardons notre calme, lui rappelons les règles, lui expliquons ce qu’il est nécessaire de faire (au lieu de lui reprocher ce qu’il ne faut pas faire), encourageons ses efforts ou encore décrivons simplement les conséquences des actes (sans menacer, ni juger), l’enfant apprendra plus rapidement. Et cette bienveillance et cette empathie contribueront à la maturation de son cerveau.
20) « C’est interdit !!! »
Les enfants, comme les adultes, détestent les interdits mais adorent les règles ! C’est une nuance de taille pour eux. Donc, établissez des règles avec votre enfant, ainsi il sera plus à même d’y adhérer et de les suivre. Affichez-les quelque part afin de servir de relai à la mémoire.
En complément de cette liste, voici 20 phrases bienveillantes qui facilitent la parentalité :
20 phrases à dire aux enfants pour qu’ils écoutent
Mes lectures :
« Vivre heureux avec son enfant » (Catherine Gueguen)
« La discipline positive » (Jane Nelsen)
« J’ai tout essayé »(Isabelle Filliozat)
« Il me cherche » (Isabelle Filliozat)
« Parents efficaces » (Thomas Gordon)
« Le cerveau de votre enfant » (Dan Siegel)
« Entre Parent et Enfant » (Haim Ginott)
« 59 secondes pour prendre une bonne décision » (Richard Wiseman)
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J’ai 60 ans et suis heureux de ma vie. Le vrai bonheur ? avoir connu l’école de la vie avec les fessées, les interdits, l’absence d’internet et de psys. Un grand merci à mes parents de m’avoir fait comme je suis.
Pas Compris et vous vraiment heureux ou vous voulez à vous parent?? suite au fessées et le reste.
Pouvez vous me rependre SVP
Bonjour Diana,
En faite, Gérard dit qu’il est heureux car il a connu l’éducation traditionnel.. Il remercie ses parents de l’avoir éduquée avec des fessées, interdits avec l’absence d’internet et de psys.. Il remercie car l’éducation tel quel a fait de lui qu’il est aujourd’hui.. Donc il n’en veux PAS à ses parents. Son commentaire est en faite une critique à l’article car l’article nous dis comment il vaut mieux parler aux enfants.. Donc c’est de la psychologie et de la complication pour certaines personnes !
Je reste persuadée qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise éducation. Il y a autant de manière d’éduquer que d’enfants. La parentalité positive n’est pas possible avec tout les enfants tout comme la parentalité dite « violente »… Chacun est différent enfant comme adulte…
Je suis tt a fait d accord après ce n’ est pas évident mais une petite chose a la fois et tout coule mieux on est pas parfait mais il n y a pas de mal a s’ améliorer petit a petit l’oiseau fait son nid
J’adhère à votre commentaire. Rien de mal à la bonne vieille méthode. Je crois qu’on en fait un peu trop avec toutes ces nouvelles précautions d’éducation qui tendent à faire de l’enfant le centre du monde au lieu d’en faire un participant à part entière. Nous avons été créés pour nous adapter à notre environnement. D’accord pour beaucoup de tendresse et d’attention mais trop d’une bonne chose devient trop tout simplement. Ils risquent de grandir fragilisés puisque la réalité est ce qu’elle est dehors. Ils ne serons pas forcement préparés à affronter les agressions petites et grandes de la vie. Et hop! ce sera la depression, le manque de confiance en soi, un besoin de psy etc… Les garçons tendent à être efféminés, les filles encore ça va, encore que…
Un juste milieu, un peu de tout, that’s what will make real people out of them kids!
La bienveillance éducative entraîne les enfants à la résilience, à la vie en communauté, à avoir confiance en eux, etc. Parce que la bienveillance n’est pas du laxisme. Elle s’associe à de la fermeté (avec des règles donc) mais non à La violence. La bonne vieille méthode en revanche donne ce que nous connaissons aujourd’hui : agressivité, dépression, etc. N’est-il pas temps de prendre du recul pour changer ? Je pense que oui. Quant à votre jugement sur le « genre »(mâle =Force et femelle=faiblesse), je crois que la vraie force est de ne pas user de violence. L’utilisation de la violence est un acte de soumission qui s’apparente à un manque d’imagination et d’humanité, une faiblesse donc.
Merci Jeff ! Je vous suis tout à fait dans l’argumentation de votre raisonnement.
c’est un peu utopiste tout ça, cet article est en décalage avec la réalité.
exemple, un centre commercial avec des bonbons a la caisse l’enfant commence a prendre un paquet ( un grand classique) la réponse normal :NON !
votre version :
…Puis mettez-vous à son niveau et expliquez-lui les dangers de ce qu’il s’apprêtait à faire en associant cet acte à un autre dont il connait la dangerosité. Vous pouvez vous servir de ses jouets pour simuler la scène et montrer ce que cela aurait pu provoquer et ce que vous auriez ressenti.
vous êtes sérieux ?
La réponse n’est pas NON mais STOP
On ne fait pas des enfants le centre du monde on rends les adultes de semaine vraiment heureux et on s’adapte aux nouvelles avancées en neurosciences car un enfant à un cerveau en construction et ne peux penser comme un adultes, mais certainement que vous avez raison les singes et les hombre préhistoriques en savait plus que les scientifiques! Tout ceci est basé sur des recherches scientifiques, des siècles d’observation et des avancées considérables en neuro-imagerie. Malheureusement certaines personnes n’on pas cette capacité à se remettre en question et accepter le changement!
Excellent article !
Merci
Avec plaisir. 🙂
Bonjour.
Je trouve qu’il manque un point sur la minimisation du ressenti (en général la peur ou la douleur). 20 après je me souviens de ma grand-mère disant « c’est pas la petite bête qui va manger la grosse » quand j’avais peur d’un insecte « j’en ferais bien plus avec mon couteau » lorsque je m’écorchais ou encore « ça ne va pas te boucher le trou du c## » si je n’aimais pas un aliment de mon assiette…
Sur le coup, enfant, j’étais trop vexée pour répondre. Avec le recul, adulte, ces expressions sont à l’opposé d’une éducation positive et qui prend en.compte le ressenti et le bien être de l’enfant.
Vous avez raison. Ces phrases sont des expressions anti-émotions. Il serait intéressant d’y consacrer un article car elles demeurent encore énormément répandues.
Merci pour ce condensé à diffuser le plus largement possible pour favoriser des prises de conscience.
et la phrase « tu peux pas comprendre, tu verras quand tu auras des enfants … »
A bannir aussi quand on parle à son enfant : « tu me fatigues ». Je le disais sans vraiment faire attention jusqu’au jour où mon enfant me lance lors d’une dispute: « tu me fatigues ». Électrochoc. Je ne le dis plus et j’ai trouvé la voie de l’explication.
Excellent article, où l’on découvre que même en étant « gentil », il est possible de créer des dysfonctionnements…
Pour ma part, j’essaie d’abandonner de « ahlala, c’est dur la vie hein ! » en souriant lorsque mon enfant est en train de jouer, ou étendu de tout son long à siester. J’arrête même avec le chat ! Sous couvert d’ironie, je me suis rendu compte que j’instiguais peut-etre une idée pas très jouasse sur la beauté de la vie, et la capacité d’un voir toujours du positif, du « magique »…
Bonjour , je vais bientôt avoir 60 ans et j’apprends beaucoup de tous ces articles sur l’éducation . J’aurais aimé avoir ces infos quand mes quatre enfants étaient petits mais je pense que cela peut aussi se transposer dans certains cas aux adultes . J’ai 3 petites-filles aujourd’hui et il me semble intéressant de faire évoluer nos comportements éducatifs pour être des grands-parents positifs ! Fort heureusement nous avons toujours banni la violence dans l’éducation de nos enfants et sans vivre dans le monde des bisounours si nous véhiculons plus de messages positifs nous pouvons contribuer à un monde plus accueillant pour les générations actuelles et à venir. Bonne journée.
Bonjour, super article, je suis ravie de voir que des personnes prônent l’éducation bienveillante sur leur site, et au vu de certaines réactions, je suis désolée de voir que d’autres n’arrivent pas à remettre en cause l’éducation « traditionnelle » (ou VEO: violence éducative ordinaire).
Pour ceux qui aimerait faire quelque chose pour changer l’état d’esprit général des français à ce sujet, je vous conseille d’aller sur cette page: https://www.touscoprod.com/fr/imbattables (peut-être en faire un article Jeff?). C’est le combat d’une jeune française, installée en Suède, le premier pays à avoir interdit la violence éducative, il y a 38 ans, et qui veux faire changer les mentalités en France à ce sujet. Elle a réalisé un documentaire qui devrait sortir en mars/avril, mais à encore besoin de fond pour le produire. Un collecte vient tout juste de se terminer mais il manque encore pas mal d’argent pour pouvoir financer ce projet, donc si vous êtes intéressés pour devenir co-producteur de ce film, n’hésitez pas à aller sur ce site! Merci d’avance pour elle car je trouve que c’est un beau combat.
Bonjour,
Je remercie l’auteur de cette article pour cette réflexion positive mais c’est pas très pratique à nos monde actuel qui a beaucoup d’agressivité. Nos enfants deviendront fragile si nous suivons des A à Z votre conseil.Je préfère la méthode ancien .
Bonjour, les enfants à qui nous parlons ainsi apprendront surtout à réagir sans violence. De plus, ils réussiront mieux leur vie comme le démontrent de nombreuses études car l’intelligence émotionnelle est la pierre angulaire de la réussite sociale, personnelle et professionnelle. Quant à l’épanouissement, là aussi, les spécialistes et parents qui pratiquent et prônent ce type d’éducation attestent de sa viabilité. Les preuves sont là. Reste à construire effectivement un monde sur de nouvelles bases plus humaines et respectueuses. C’est mon avis.
Très bonne présentation, Merci! Toutefois qu’en est il de l’autorité parentale quand on en arrive à un point où votre enfant développe un caractère manipulateur? Il arrive aussi que votre enfant développe un caractère désobéissant et contredisant vos consignes. Ne vaut-il pas lui dire les conséquences de son comportement pour sa vie adulte d’après et avec fermeté, et une bonne fois pour toutes? N’est-il pas bien qu’au besoin, on frappe son enfant mais avec retenue et maitrise de soi, en même temps que le guider comme vous le dites dans votre article. S’il est déjà adolescent, on doit l’amener à la discipline et au bon exemple pour ses petits frères et sœurs. Étant adulte, il ne déviera plus de votre éducation, de votre correction et de votre Amour en même temps. Y a-t-il un âge où vous devez laisser les enfants vivre leurs vies librement sans l’autorité des parents? Ou bien quelles en sont les conditions?…un vaste chantier pour un temps déterminé?.
Quand je lis votre commentaire je suis choquée de voir qu’en 2019 il y ait encore des personnes qui pensent que frapper un enfant est normal. Frapper un autre être humain n’est pas normal qu’il soit adulte ou enfant. Si quelqu’un vous frappait et vous humiliait pour vous faire comprendre que votre comportement ne lui plaît pas alors que pour vous il est tout a fait normal comment réagiriez vous? Vous seriez sûrement très en colère et vous vous sentirez incompris. Les enfants n’ont pas la capacité de prendre du recul, ils ne voient pas le bien ou le mal comme les adultes c’est pour cela que l’explication est nécessaire. On n’apprend rien sous la contrainte, êtes vous d’accord avec moi?
Article ridicule sur le fond…
Suffit de voir le fiasco engendré par ces pseudo méthodes en Suede.
L’enfant a besoin d’un cadre stricte mais juste, de l’amour de ses proches, d’une éducation sur le respect des personnes, des valeurs et meritocratique. Mais aussi discipline et de rigueur.
De règles et d’interdits etc. (Regardez la génération du « il est interdit d’interdire »)
Bref, le principe de l’éducation comme de tout d’ailleurs est le juste milieu.
C’est complètement ridicule!! L’article ne dit à aucun moment qu’il n’y a plus de cadre et d’interdits!!! Il parle simplement de bienveillance, de respect et de reconnaître l’enfant comme un être à part entière qui est en capacité de réfléchir et de s’exprimer!
Douceur et fermeté étaient ma devise pour élever nos 6 fils avec qui nous avons une confiance totale depuis 41 ans.
Parler, communiquer, leur dire le Bien et le Mal et leurs qualités avec leurs défauts.
C&M
Quand vous suggérez de transformer -ce dépêche-toi » en jeu du style « le premier qui a fini de s’habiller a gagné ! »- Ca ne m’inspire rien de positif de pousser à la compétition. Il va être meilleur qu’un autre par une « performance » plus grande ? Ou comment créer des compétiteurs qui voudront toujours dépasser les autres…
Ça vaut toujours mieux que de lui donner une fessée ou de l’humilier vous ne croyez pas?
Eh bien, moi non plus je ne suis pas tout àfait pour cet arcticle. Il est clair que je suis pour un minimum de psychologie et un maximum de communication. Dire Non à un enfant sans lui expliquer pourquoi il ne peut pas me semble une aberration totale puisque ne comprennant pas il n’a pas les outils en mains pour ne pas recommencer. Maintenant pour MOI cet article est exagéré TROP DE PSYCHOLOGIE TUE LA PSYCHOLOGIE. Mais cela n’engage n’engage que mon avis. Nous avons 4 enfants, polis, cultivés, ils font face à des interdictions qui sont claires et concises mais ils font face à la fessée également uniquement en cas de mise en danger grave ET répété. Mais je ne prends et ne prendrai pas de gants pour leur parler. On ne vit pas dans un monde de Bisounours. Il y a des choses interdites et je me sers de ce mot sans soucis je ne vais pas tourner autour du pot etc
Là où je suis d’accord c’est que chaque personne est unique et comparer n’est BON en rien. Aussi, je ne me sers PAS Non plus du j’appelle ton père… je gère la situation mais nous en reparlons tous ensemble si nécessaire plus tard avec Papa. Pas pour que Papa en rajoute une couche mais pour montrer qu’une famille est LE premier cocon où l’on peut essayer ensemble dans le respect de tous DE trouver des solutions.
Bonjour à tous
Pour les personnes qui ne sont pas convaincu je pence à mon humble avis que vous êtes juste de mauvaise fois et qu’ils serait trop difficile pour vous d’essayer de comprendre comment le cerveau de votre enfant fontionne il est bien plus facile par habitude et par vécu de réprimander son enfant ou de mettre une fessée quand nous n’arrivons plus à gérer la situation l’être humain est tellement devenu flemmard qu’il ne veut plus prendre la peine d’esseyer d’analyser de comprendre les comportement de leur enfants nous ne voulons plus réfléchir de nos jours mais agir par mécanisme ressemblant à des robot sans cerveau. Pour les parents pas convaincu de ce mode d’ éducation je vous conseil Isabelle filliozat qui explique très bien le fonctionnement d’un cerveau d’un enfant vous comprendrez alors beaucoup de choses parfois il faut casser les barrières de nos croyances que nous ont inculquer nos parents et voir plus loin si nous pouvons faire mieux.
Bonne éducation bienveillante à vous.
Une maman qui esseye de faire de son mieux par amour pour ses amours.
Merci Jeff,
Il y aura toujours des indécrottables pour justifier la violence éducative!
je reste persuadé que le monde changera en bien mieux le jour ou l’on accompagnera nos enfant avec bienveillance, amour, en mettant du cadre et non en les gâtant à outrance pour avoir la paix ou bonne conscience et en leur accordant du temps passé avec eux pour rire jouer apprendre et les initier à une vie saine.
Amor fati