10 astuces bienveillantes pour que les enfants collaborent
|Véronique Maciejak, formatrice en discipline positive et coach parental, nous donne 10 astuces pour que les enfants écoutent. C’est simple et positif !
Les voici :
- Mettez-vous à sa hauteur et rapprochez-vous : inutile de vociférer d’une pièce à l’autre ou de « prendre de haut votre enfant », pour être écouté, baissez-vous pour être au même niveau que lui, regardez-le avec bienveillance et parlez-lui normalement.
- Décrivez les conséquences de ses actes : pour qu’il comprenne lui-même ce qui va se passer, décrivez sans menacer ni juger les conséquences possibles de ses actes. Ainsi, il avisera et apprendra encore plus vite.
- Parlez « positif » : au lieu de dire « ce qu’il ne faut pas faire », expliquez ce que vous attendez que votre enfant fasse. Donnez-lui la règle et non l’interdit. Encore mieux : montrez ce que vous attendez, faites ensemble ensuite et assurez-vous que tout est clair en invitant à tester en direct.
- Remplacez le « dépêche-toi » anxiogène et peu efficace par le jeu et la possibilité d’action en confiant par exemple à votre enfant un Timer qu’il manipulera lui-même.
- Mettez en place un tableau des routines : affichez un tableau des routines quotidiennes conçu avec votre enfant qui s’y référera en toute autonomie.
- Proposez des choix limités plutôt que de donner des ordres : un enfant qui choisit une option se sent valorisé et engagé !
- Utilisez le jeu et l’humour : changez de voix, lancez des défis, faites parler des objets, etc. bref, étonnez et amusez pour être écouté et transmettre les informations.
- Organisez des réunions familiales : les décisions prises en communauté sont plus efficaces. Fixez préalablement des règles d’écoute et d’expression pour favoriser le bien-être de chacun et resserrer les liens. L’idée du bâton de parole est à tester : celui qui a le bâton s’exprime, les autres écoutent.
- Posez des questions : afin d’emmener l’enfant à prendre les bonnes décisions, posez des questions pour guider les réflexions et les actions. « Qu’en penses-tu ? » « Que conseillerais-tu à ton copain dans cette situation ? » « Que ressens-tu ? »
- Souriez : le sourire contribue à faciliter l’apprentissage et fait baisser la pression de tous !
Source :
« Il me pousse à bout ! » de Véronique Maciejak est disponible sur amazon et chez votre libraire (14,90€).
2 Commentaires
Bonjour Jeff,
merci pour votre site que je suis avec intérêt et assiduié grâce à FB. J’ai toutefois une question qui me préoccupe pas mal en ce moment, et pour laquelle je n’arrive pas à trouver une solution bienveillante : mon enfant a 18 mois (ce n’est pas trop tôt pour tout un tas de choses que vous proposez concernant notre mode de gestion en tant que parents, par contre pour tout ce qui est échange verbal avec l’enfant c’est encore compliqué…) et en ce moment, elle passe beaucoup de temps à courir après notre chat et à le tourmenter. Pas nécessairement exprès, c’est surtout qu’elle crie et a des mouvements désordonnés, mais parfois elle a quand même carrément des mouvements de colère envers le chat, et récemment celui ci n’a pas résisté et lui a mis un bon coup de griffe au visage. Elle s’est pris une binne engueulade et depuis elle fuit plutôt que de se faire taper par notre fille qui n’a pas arrêté depuis… Je ne sais pas comment faire pour lui faire comprendre que c’est à la fois un comportement qui n’est pas agréable pour le chat et qui peut être dangereux pour elle, pensez vous à des tuyaux? Autant j’arrive assez facilement pour le moment à prendre sur moi et ne pas crier quand elle me tape moi, ou qu’elle me tete, autant quand elle s’en prend au chat ou fait des choses dangereuses je me sens désarmée et je vais plus facilement crier.
Merci encore et d’avance!
Bonjour,
je suis assez désemparée de voir que face aux solutions que vous proposez, il ne se passe pas du tout la même chose que ce que vous décrivez… Quand je me mets à la hauteur de ma fille pour lui parler avec le sourire et lui proposer un choix qu’elle ne souhaite pas faire (exemple prendre un bain ou une douche) elle me tourne le dos puis me regarde dans les yeux et me réponds pas de bain pas de douche, rien du tout… Je précise son âge : 2 ans et demi. Je trouve que vous ne décrivez pas du tout toutes les réactions possibles des enfants, ou alors que les enfants que vous décrivez sont un cas particulier mais certainement pas la réalité. Je précise egalement que je propose des choix depuis un moment et que ce n’est pas une nouveauté pour elle. Même chose pour la colère, quand je lui propose de donner une couleur à sa colère, elle redouble et me répond qu’elle n’a pas de couleur! On fait quoi dans ces cas là?