Le parent parfait est un mythe. L’enfant parfait idem.
|La perfection est un mythe. Il n’y a ni enfant parfait, ni parent parfait. Et ce pour une raison simple : la perfection est un jugement subjectif qui ne parle qu’à celui qui l’émet.
Si nous continuons à poursuivre la perfection, nous nous exposons à une vie sous contrôle et jugement permanent. Pire, une vie de comparaisons, de compétitions et de conflits pour défendre une valeur illusoire, pour avoir raison plutôt que d’être heureux.
Et ne léguons pas ce fardeau à nos enfants. Donnons-leur le droit à l’erreur, à la réparation, à la différence, au bonheur. Accompagnons-les pour qu’ils deviennent ce qu’ils sont.
Plutôt que de viser la perfection, ayons pour objectif de faire de notre mieux, de désirer apprendre chaque jour, d’écouter nos émotions et de les exprimer sans violence, de rester un maximum dans le présent où l’action est possible, de nous amuser, de rire, de pleurer sans culpabiliser, de s’arrêter pour sentir une fleur en fermant les yeux, d’aimer, de faire ce que nous apprécions le plus souvent possible, de nous nourrir des autres et de leur demander clairement ce que nous attendons d’eux, de les écouter sans juger, de reconnaitre leurs besoins, de leur parler avec authenticité, de dire « nous » et « je », de choisir et de comprendre que nous avons toujours le choix, d’être patient, de débusquer les croyances qui nous font du mal et de les réfuter, …
Ayons pour ambition de donner sans attendre en retour, de capter les pensées positives, de ressentir de la gratitude, de pardonner,…d’être humain parmi des humains.
Mais la perfection, non !
La perfection est un concept marketing, un mensonge, une façon de manipuler l’opinion, un moyen de pousser à consommer pour combler un mal-être,…
Laissons le mot « perfection » dans le dictionnaire et ôtons-le de notre langage.
Dans le « sois parfait », ne retenons que le « sois » et ça suffira.