L’inclusion commence avec les petits gestes

Et si linclusion, c’était dabord une attitude ?

On parle souvent dinclusion à l’école, dans les institutions, dans les lois. Et si elle commençait bien avant cela ?
Dans nos mots, nos regards, nos gestes quotidiens.

Linclusion nest pas un grand concept réservé aux spécialistes : cest une manière d’être.
Cest la façon dont on accueille la différence, dont on écoute lautre sans vouloir le changer.
Cest ce petit espace dhumanité quon ouvre chaque jour, en famille, en classe, ou simplement dans une conversation.

Accueillir toutes les différences

Inclure, cest aussi reconnaître que certains enfants ont des besoins particuliers, visibles ou invisibles.
Troubles de lattention, hypersensibilité, difficultés de langage, besoins émotionnels plus intensesCes différences ne sont pas des obstacles, mais des voies dapprentissage uniques.
Quand on adapte notre regard, notre rythme ou nos outils, on dit à ces enfants : Tu as ta place, toi aussi, ici.
Linclusion ne consiste pas à gommer les différences, mais à leur faire une place pleine et entière, avec bienveillance et respect.
Cest ainsi que grandissent à la fois la tolérance, la coopérationet la joie dapprendre ensemble.

Essentiel dès lenfance

Dès les premières années, lenfant construit son identité à travers le regard des autres.
Ainsi, se sentir reconnu dans sa singularité nourrit son sentiment dappartenance et développe son empathie.
Apprendre à vivre avec des enfants différents de soi, dans leurs besoins, leurs façons de penser, leurs émotions, cest apprendre à vivre ensemble, tout simplement.

Linclusion nest pas une adaptation ponctuelle : cest une culture du respect et de la coopération qui se transmet dès lenfance.

Des gestes dinclusion à la maison et à l’école

Valoriser les forces de chacun : souligner ce que chaque enfant apporte plutôt que ce qui lui manque.
Parler des émotions et des différences sans tabou : montrer que toutes les sensibilités ont leur place.
Créer un espace de parole où chaque voix compte : instaurer des temps où lon s’écoute vraiment, sans jugement ni hiérarchie.

Ces gestes simples forment le socle dun climat de confiance et douverture.
Ils apprennent aux enfants que la différence nest pas une menace, mais une richesse collective.

Coopérer plutôt que comparer

Dans la famille comme à l’école, il est facile de tomber dans la comparaison : qui a mieux fait, qui va plus vite, qui réussit le mieux.
Pourtant, chaque enfant avance à son rythme, avec ses talents et ses défis.
Apprendre à coopérer plutôt qu’à comparer, cest inviter les enfants à sencourager mutuellement, à célébrer les progrès plutôt que les performances.
Cest aussi enseigner la solidarité : celle qui fait grandir tout le monde, ensemble.

Semer chaque jour un peu de respect et de curiosité

Linclusion, ce nest pas un objectif à atteindre, mais une pratique quotidienne.
Elle se tisse dans les petites choses : un mot doux, une attention, un silence bienveillant.
Comme le dit Bruno Humbeeck :

Linclusion ne consiste pas à faire entrer tout le monde dans la même case, mais à élargir la maison pour accueillir toutes les formes dhumanité.

Chaque jour, nous avons loccasion dagrandir un peu cette maison commune, en choisissant d’écouter, de comprendre et daccueillir tout en simplicité.

L’outil à télécharger : l’inclusion à l’école et à la maison

Article rédigé par Laurie Vandegar, Accompagnante Parentale et Enseignante
Spécialisée en pleine conscience et communication non violente.

Retrouvez Laurie : https://serenest-accompagnement.be/

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *