Les 3 types de « tabous » qui éloignent les mères des enfants

Selon le pédiatre Carlos Gonzàlez, auteur du livre « Serre-moi fort« , la société ne serait pas tolérante vis à vis des mères et notamment de leur rapport avec leurs enfants. Ce « poids » social serait difficile à vivre pour beaucoup.

Il cite 3 groupes de tabous :

  • liés aux pleurs : il est interdit de prendre en considération les enfants qui pleurent, de subvenir à leurs besoins et demandes
  • liés au sommeil : il est interdit d’endormir les enfants dans les bras ou au sein, de leur chanter des chansons ou de les bercer pour qu’ils s’endorment, de dormir avec eux,…
  • liés à l’allaitement maternel : il est interdit de donner le sein n’importe où, à n’importe quel moment, ou à un enfant trop grand.

Ce qui serait plus problématique serait la cause commune à ces tabous :

ILS INTERDISENT LE CONTACT PHYSIQUE ENTRE LA MÈRE ET L’ENFANT.

 

Et, en effet, des recommandations populaires tendent plutôt à inciter à la diminution du contact et à l’augmentation de la distance entre la mère et l’enfant :

  • laisser l’enfant seul dans sa chambre
  • le transporter dans une poussette ou dans un « cosy »
  • le laisser à la crèche, avec un tiers (nounou, grand-mère,…) le plus possible
  • l’envoyer en colonie ou en camp de vacances le plus tôt possible
  • avoir des « espaces d’intimité », sortir sans enfants, avoir sa « vie de couple »

Carlos Gonzàlez dénonce le fait que les interdits véhiculés par la société privent de la partie la plus agréable de la maternité : endormir un enfant dans les bras, lui chanter des chansons, en profiter ensemble.

Remarquons que cette injonction à prendre de la distance relativement à l’enfant n’est pas uniquement focalisée sur les mères, puisque les pères doivent aussi tenir un rôle distant et intimidant … alors que si nous nous écoutions, nous serions plutôt dans une posture d’écoute et de proximité, répondant ainsi plus aux besoins des enfants et propices à l’établissement d’un lien affectif solide.

 

Et si nous brisions ces tabous ? Et si nous considérions les vrais besoins des enfants et des parents ?

Je vous donne rendez-vous dans un futur article sur la base de ce magnifique livre « serre-moi fort ».

 

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