La bienveillance facilite l’apprentissage des enfants
|Dans une classe, les meilleurs outils d’un enseignant sont-il la sévérité et une froide distance ou l’empathie et la bienveillance ? La réponse se trouve dans les dernière connaissance en provenance des neurosciences comme nous l’explique Catherine Gueguen dans son livre « Vivre heureux avec son enfant » :
« Quand les enseignants sont empathiques et chaleureux, il se produit un cercle vertueux. L’enfant sécrète de l’ocytocine, qui déclenche la production successive de trois autres molécules : la dopamine, les endorphines, la sérotonine.
Ces molécules produisent chez l’enfant ce dont l’enseignant rêve : un enfant calme, non stressé, empathique, confiant, curieux, motivé et heureux d’apprendre.
- L’ocytocine est la molécule de l’amitié, de la coopération. Elle procure du bien-être. Elle permet d’être empathique car elle aide à percevoir les émotions, elle diminue le stress, l’anxiété. Elle rend confiant.
- La dopamine stimule la motivation, donne du plaisir, de l’allant, de la créativité.
- Les endorphines procurent une sensation de bien-être.
- La sérotonine stabilise l’humeur. »
4 Commentaires
Je l’ai vérifié toute ma carrière, aimer ses élèves est le meilleur moyen pour eux comme pour l’enseignant de vivre des journées intéressantes, gratifiantes et efficaces. Pourquoi si peu de prof en sont conscients ? Pourquoi n’apprend-on pas cela à l’institut de formation des maîtres ?
Oui oui oui c’est géniale cette intelligente sensible et saine réflexion et encore mes félicitations
Cordialement Francine
Ho oui pourquoi!?!
Si tous les enseignants étaient comme vous!il y aurait plus d’élèves heureux!
Ma fille de 7 abs à une nouvelle maîtresse qui crie beaucoup. Elle en a peur et stress…
Moi j’en suis malade de savoir ça !on attend un peu ms on ne laissera pas une année comme ça. Elle a tjs adoré l’école et est une petite fille joyeuse motivée je veux que ça dure!
Oui, cela vaut la peine de prendre le risque de la bienveillance, sans pour autant perdre de vue le caractère indispensable du cadre et de l’exigence: c’est dans cet équilibre subtil que se construit sur le long terme le cercle vertueux de la confiance, en soi et dans l’autre, parce que le jeune rencontre vraiment un adulte qu’il peut considérer comme adulte de référence.