« Un enfant ne sera jamais trop « gâté » par un trop plein de câlins ! »
|Le magazine Sciences Psy présente les résultats de deux études portant sur les pleurs des bébés et sur les effets du maternage. Instructif et rassurant !
La durée des pleurs des bébés
Pendant la première étude faite auprès de 8690 bébés de 1 semaine à 3 mois, les chercheurs ont pu extraire des informations très intéressantes sur la fréquence des pleurs des nourrissons.
D’abord, sachez qu’un bébé pleure environ 2 heures par jour durant ses deux premières semaines de vie.
Il atteint un pic à 2h15 à six semaines.
Puis retombe à 1H10 à 12 semaines.
Si nous prenons un peu de hauteur, nous constatons que les bébés canadiens, italiens et britanniques sont ceux qui pleurent le plus tandis que les bébés danois, allemands et japonais sont en dessous de la moyenne.
Parmi les facteurs qui influencent les pleurs, les scientifiques retiennent :
- le facteur génétique
- le niveau de stress
- l’allaitement
- le niveau social
- la culture des parents
Ainsi, les mamans danoises allaitent beaucoup plus que les mamans britanniques et ont des congés maternité plus longs.
Le pouvoir des câlins
La seconde étude menée par Darcia Narvaez de l’Université de Notre-Dame-du-Lac concerne les câlins, geste de réconfort privilégié par les parents face aux pleurs des bébés.
Il s’avère que les câlins jouent un rôle prépondérant dans le bien-être des enfants à court et long terme. En effet, les enfants les plus maternés seront plus heureux, en meilleure santé mentale et plus empathiques une fois adultes.
Les câlins aident à la maturation du cerveau des enfants en combattant le stress (baisse du niveau de cortisol, hormone nocive aux neurones à forte dose). Ils développent également la résistance à ce stress.
Darcia Narvaez conclut en citant 6 éléments essentiels au bon développement du tout-petit :
- des expériences périnatales apaisées
- une capacité à répondre aux besoins de l’enfant (y compris en identifiant les signaux avant les pleurs)
- une présence avec de nombreux contacts physiques bienveillants
- l’allaitement
- des interactions ludiques
- un entourage affectif et attentif
Source : Sciences Psy N°10