Comment programmer une journée positive : introduction à la P.N.L. pour les enfants

J’ai découvert une activité accessible aux enfants de 3 à 10 ans qui permet de les initier à la Programmation Neuro-Linguistique : « Programme-toi une journée hyper positive ! ».

Elle est extraite du livre de Gilles Diederichs « Aider votre enfant à voir la vie en rose ».

aider votre enfant à voir la vie en rose

Consignes à donner à l’enfant

Au calme dans ta chambre :

1) Écris (ou dessine) sur une feuille ce que tu aimerais comme journée positive pour le lendemain. Ensuite, ferme tes yeux et, sur une respiration calme et lente, penses-y très fort, imagine chaque scène dans ta tête, ajoute des impressions de joie, de bien-être, et sois bien convaincu que cela va se réaliser.

2) Peu à peu tu verras que tu arriveras à peser sur le déroulement et l’ambiance générale de tes journées. Inspire-toi de cet exemple, et ne choisis au départ que quelques moments-clés :

« Demain matin, je vais me réveiller en étant joyeux. Je vais prendre mon petit déjeuner en discutant avec tout le monde. J’irai à l’école avec l’envie de rencontrer mes copains. Même si je ne comprends pas tout en classe, je ne me découragerai pas ! Le midi c’est top d’être à la cantine et de rigoler. L’après-midi, je décide que tout se passera bien, je resterai calme et content d’être là. En rentrant de l’école j’apprécierai le fait de retrouver la maison, d’être au chaud et de retrouver ma famille. »

 

Analyse :

Cette activité permet d’apprendre à l’enfant à contrôler ses pensées ainsi que les émotions qu’elles déclenchent par rapport à des évènements futurs. Ces mini-films nouvellement créés influenceront inconsciemment toute sa journée et lui permettront de mieux dormir !

Il est aussi possible de procéder de la même manière pour des rendez-vous redoutés : aller chez le dentiste, passer un examen, prendre la parole devant un groupe, etc.

Avec de l’entrainement, il pourra même modifier la teneur de ses souvenirs désagréables pour en atténuer l’affect.

En effet, voici comment je procède avec mon fils sur cette partie :

Je lui ai expliqué qu’il a une salle de cinéma dans sa tête. Il peut y projeter les images qu’il veut et même se regarder en train de visionner les films qui y sont diffusés (c’est une dissociation).

En tant que chef de cette salle, il peut changer toutes les caractéristiques du film qu’il projette sur l’écran : la couleur, la vitesse, le son, la transparence, la taille de l’image, le sens, etc.

Si un souvenir lui déplait, il peut ainsi le faire apparaitre puis modifier plusieurs facteurs pour le rendre plus sympathique : modifier la taille jusqu’à ce qu’il soit aussi petit qu’un minuscule point, changer la voix des personnages pour leur donner une voix marrante de cartoon, passer en noir et blanc, mettre une bande son joyeuse, etc.

Pour qu’il comprenne parfaitement le principe, je l’ai invité à utiliser le logiciel de montage vidéo « imovie ». Nous avons ainsi diffusé des films de notre quotidien et avons testé différents réglages : plus brillant, moins de contraste, filtre ancien, bande-son rajouté, etc. Si vous pouvez faire de même, je vous le conseille car les enfants manipulent et comprennent ainsi mieux le mécanisme mental de la PNL.

Les logiciels de montage vidéo font d’excellents simulateurs de PNL

Si la P.N.L. fonctionne si bien c’est parce que le cerveau adore les films et les images.

 

Source : « Aider votre enfant à voir la vie en rose » de Gilles Diederichs.

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