Avant 5 ans, un enfant ne peut pas « réfléchir à ce qu’il vient de faire »
|Catherine Guéguen nous explique dans son livre « vivre heureux avec son enfant » qu’il est le plus souvent impossible à un enfant de réfléchir à ce qu’il vient de faire avant 5 ans. Sa maturité cérébrale n’est tout simplement pas suffisante pour lui permettre d’analyser ses actes ou de prendre du recul en y incluant une notion de « sens moral ». Et encore moins de modifier son comportement lorsqu’une situation identique se présentera.
Elle évoque ce principe dans le cadre de gestes agressifs (taper, jeter ses jouets, mordre,…) que pourrait faire l’enfant sous le coup de la colère.
Là se rajoute une autre information de taille : quand un enfant est sous le coup d’une émotion aussi intense que la colère, la partie de son cerveau qui est capable de réguler et de raisonner (cortex préfrontal) est déconnectée. L’émotion domine totalement l’enfant.
Et si nous crions (« ARRÊTE DE TAPER !!! »), humilions (« tu es méchant ! »), faisons les gros yeux, isolons, le stress monte en flèche, alimentant l’émotion au lieu de l’apaiser. L’enfant en ressort avec une confiance en lui-même dégradée et se dit que ses émotions ne sont pas légitimes à la longue.
L’urgence dans ce cas est de stopper son geste avec douceur (dans le cas d’agressivité) et de laisser l’émotion se déverser en gardant l’enfant en sécurité (en le tenant fermement dans nos bras et lui parlant doucement par exemple).
Dès que l’état émotionnel est revenu à l’équilibre, il est envisageable d’établir un dialogue pour déterminer ce dont l’enfant avait besoin et qui a déclenché la crise : attention, repos, bouger, etc. « Tu a ressenti de la colère. Voyons ce qui a pu provoquer cette colère. Tu as une idée ?« .
L’utilisation d’outils tels que ceux présents dans cet article est utile pour accompagner l’enfant vers une meilleure gestion de ce qu’il ressent.
Est-ce simple ?
Non, car lorsque nous, adultes, assistons à une scène de violence ou à l’expression d’une colère, notre propre système émotionnel se met en alerte, guidé par nos neurones miroirs (effet amplifié par notre fatigue et notre stress qui affaiblissent notre cortex préfrontal).
L’émotion est contagieuse. Prenons-en conscience. Mais cela fonctionne dans l’autre sens aussi. Si nous sommes calme, l’enfant va petit à petit absorber notre calme.
Donc, la première étape pour ne pas « réagir » par résonance émotionnelle devant une colère est de temporiser quelques secondes en pensant à notre respiration (technique efficace) et en se répétant « mon enfant a besoin de moi, il est submergé par son émotion ». Ce rappel d’objectif va focaliser notre attention sur une action précise.
Plus nous procéderons ainsi, plus nous y arriverons d’ailleurs car notre cerveau se programme en empruntant plusieurs fois les mêmes chemins neuronaux, facilitant ainsi la récurrence.
Tout cela pour dire qu’une approche empathique pour soulager quelqu’un de ses émotions est un processus qui s’apprend en s’exerçant. 🙂
Pour un suivi de ces « crises », pourquoi ne pas tenir un petit tableau quotidien avec les causes et les solutions trouvées ? Ce tableau servira aussi d’encouragement en mettant en évidence les progressions et efforts, bref l’apprentissage de tous.
Source : « Vivre heureux avec son enfant » Catherine Gueguen
Je suis psychologue pour enfant et docteure en psychologie … je vous demanderais de ne pas interpréter ou reformuler ce que vous rapporter. Cela peut rendre plusieurs parents confus.
SVP laisser les détails aux spécialistes.
Passez une excellente journée cher monsieur : )
Bonjour, merci pour votre message. Pouvez-vous nous donner plus de précisions quant à votre remarque? Ai-je mal retranscrit les propos de Catherine Gueguen dans son livre « vivre heureux avec son enfant » ? J’aimerais beaucoup avoir votre avis et je corrigerai l’article si nécessaire. Merci.
Bonjour Mme la psychologue.
En votre qualité de spécialiste, vos éclaircissements sont les bienvenus.
Les lecteurs habituels de Jeff (simplement parent en ce qui me reconcerne) vous sont tout ouïe.
Ce que vous rapportez ! Et non « rapporter »…
Êtes-vous sûre d’être docteure ?
Oui je suis surpris qu’un docteur puisse faire autant de fautes..
Bonjour Madame Sauvé,
Nous vous remercions pur votre commentaire. Ne vous inquiétez pas, nous savons être critique avec les informations que l on reçoit mais nous sommes reconnaissant d avoir une personne comme Jeff pour nous partager toutes ses informations pouvant nous êtres utiles et nous donner un autre point de vue sur l’enfant. Ce qui est dommage par contre,c est que vous en tant que professionnel de la santé vous ne souhaitez pas répondre à Jeff et de nous donner votre point de vue, rectifier peut être l interprétation de Jeff. Si vous êtes bien le docteur Sauvé qui vit au Canada, pourquoi ne pas utiliser votre site internet et vous même écrire des articles afin de partager vos connaissances ? Nous sommes demandeur de lecture et vous êtes apparemment demandeur d écriture:).
En vous remerciant par avance pour votre aide
Et Merci à Jeff pour ce travail de dingue de recherche et de diffusion.
Vous lire me confirme que certains spécialistes manquent de modestie, ont peu la notion de bienveillance et ont la grosse tête ! Merci à Jeff de lui, représenter ces valeurs
Bonjour,
Je suis également psychologue et exerce en cabinet auprès de familles. Je trouve le blog de Jeff extrêmement riche et pertinent. Je donne cette référence à de nombreux parents que j’accompagne.
Je ne comprends pas le sens de votre message chère consoeur Un professionnel, qui plus est psychologue, ne se doit il pas d’expliciter ses propos, au lieu de donner des leçons ? La position basse, vous connaissez je suppose ?
Certains psychologues devraient descendre de leurs piédestal, et relativiser les choses. Des théories complexes peuvent être transmises de manière simples et accessibles pour tous. C’est comme cela que je conçois mon métier.
Donc merci Mr Jeff pour votre blog qui est d’une richesse certaine pour de nombreux parents (dont moi ! :-))
Madame, vous êtes certainement très qualifiée dans votre domaine.Vous devriez cependant suivre des cours intensifs en orthographe.
Madame la spécialiste, revoyez vos règles en orthographe avant de donner des leçons qui, comme beaucoup de parents, sommes ravis de découvrir. C’est très enrichissant et on y apprend énormément et surtout c’est une aide quand on n’a pas les clés. C’est mieux que rien…
Je réponds à JEFF (enfin son blog) :
Vous répondez extrêmement gentiment à Mme Nathalie SAUVE et ça va vraiment dans le sens du texte du coup « ne pas répondre avec agressivité à qqun* qui est en colère » :)))
Mais ce que je veux dire c’est que nous parents-submergés-en-quête-de-bienveillance pour nos enfants avons acheté ce livre de GUEGUEN et avons énormément de mal à trouver du temps pour le lire (nos petits ont 1 et 3 ans)… Alors MERCI A VOUS d’écrire ces « articles raccourcis » qui nous permettent tout de suite d’être efficace si on le veut… MERCI <3
*qqun = enfant, adulte, docteure+++
Merci beaucoup pour votre message encourageant. C’est dans cette idée que je rédige les articles : pour fournir du contenu pratique accessible à tous. Encore Merci. A bientôt.
je ne comprends pas la colère de mme Sauvé, de quoi se sent elle dépossédée!
la critique est facile !et dans ce cas donnez les explications qui vont avec une mauvaise transcription..
merci à Jeff de sa bienveillance et sur la qualité de ses articles
cordialement(je suis une mamie)
Merci Danielle. 🙂
Bonjour et merci pour votre blog précieux. J’ai lu le livre de madame Gueguen et je trouve votre article en phase avec le livre. Merci de faire ce blog, continuez à communiquer, diffuser et vulgariser ces sujets, c’est un travail précieux.
Bonjour et merci beaucoup pour votre message. À bientôt.
Bonjour j’aime bcp vous lire et me réjouis de vous voir mettre en application la bienveillance même face à des « spécialistes »grincheux !
Les neurosciences sur lesquelles s’appuient Catherine Gueguen, Isabelle Filliozat et bien d’autres sont d’excellents outils pour la psychologue que je suis
Merci encore.
Bonjour et grand merci pour votre message encourageant. Continuons en diffuser la bienveillance ! 🙂
Bonjour! J aurais aimé savoir cela avant.. . Mon fils a 5 ans et demi… quand il tape, c’est face à une frustration bien sûr… mais je le gronde sévèrement quand ça arrive. Depuis qu’il est petit. Que Oui, il est fâché mais que ce n’est pas une raison pour taper… mais il continue alors il était souvent en punition… est-il trop tard pour réparer les dégâts.. . Ils se fesait crier dessus aussi par les autres parents quand il tapait ( jamais gratuitement… Je voyais bien qu’il fait comme je lui avait dit… demander poliment… mais souvent les autres commençait à narguer et cela finissait en bataille…) merci pour vos conseils…
Bonjour,
Je n’ai pas (encore) lu le livre. Maintenant, une psychologue m’a conseillé un jour de ne pas contenir un enfant en colère… de montrer ma présence si nécessaire oui, mais de laisser la colère sortir. En exemple, elle m’a dit que nous aussi, adultes, n’aimerions pas que l’on nous contienne quand on est en colère, ce qui est vrai. Catherine Gueguen dit-elle qqch à ce sujet? Qu’en pensez-vous (Jeff et ses lecteurs 😉 ) ?
Merci!
Bonjour,
Je suis également réservée sur le fait de « contenir » un enfant qui fait une colère. Voici la réponse que j’ai donnée à un lecteur sur ma page Facebook, sur laquelle j’ai partagé l’article de Jeff, si vous m’autorisez à la reproduire ici, Jeff. Ce lecteur disait que contenir son enfant amenait son enfant à être dans des états de panique.
« Je pense qu’il n’y a pas de recette miracle. La colère est destinée à repousser un danger (ce que l’on perçoit comme tel : par exemple perdre un jouet, se faire dominer, perdre le contact, etc.). Si j’ai le sentiment qu’on veut m’empêcher d’exprimer cette colère, donc de me défendre, sans que mon problème soit reconnu et que mon émotion soit légitimée (par exemple : « ah oui, je comprends, tu es en colère, oui, ok, on va t’aider, d’accord, je te comprends, non, ne tapes pas, je ne veux pas », etc.) cela peut me mettre dans un état de panique, effectivement, parce que je perds mon intégrité et je suis en situation d’impuissance. J’ai vu des parents faire cela et SANS LES MOTS pour accompagner, je trouve cela très dur pour l’enfant.
Or nous sommes souvent sans mots pour parler aux enfants, parce que nous-mêmes n’en avons pas reçu. Nous avons du pain sur la planche… » (Page PsychoPourTous)
Arch, ce n’est pas facile tout ça… ma ‘tite puce a fait de terribles colères de ses 2 à 6 ans. La laisser extérioriser sa colère avec une présence juste bienveillante devenait dangereux (elle prétendait se jeter par la fenêtre du 2ème étage), la contenir, hors de mes capacités (morsures, lunettes cassées, coups dans la figure) et la papa n’est pas toujours là. C’est une gamine hyper intelligente et sensible que je tâche d’accompagner avec bienveillance, mais en craquant parfois aussi (1h15 de crise chez Ikea avec la sécurité qui intervient, pas easy way…). Elle vit des angoisses profondes. Symboliser par le jeu, le dessin, la parole, des gestes tendres aide après coup. Aujourd’hui, elle a bientôt huit ans. Elle chante et écrit sa détresse, s’énerve moins souvent, mais elle reste ce que les gens nomment « un petit tyran ». Brillante à l’école, elle dit tout savoir, n’avoir plus rien à apprendre, dirige l’ensemble de ses camarades. S’ils l’ont respectée pendant les maternelles et lors de la première primaire (elle parlait bien, lisait bien, racontait des histoires, etc.), aujourd’hui, ils lui renvoient qu’ils n’acceptent pas son comportement dirigiste et autoritaire. Elle est de plus en plus seule. C’est vraiment très très dur pour nous tous, à commencer par elle. Son père et moi avons décidé de consulter une pédo-psychologue qui l’accompagne depuis deux ans : petit à petit ça va mieux en terme de « crise », mais la mélancolie et les angoisses semblent prendre de plus en plus de place dans sa vie. La psy nous dit d’être confiants, que cela prendra du temps, qu’elle souffre d’un problème d’attachement primaire (ça fait mal pour un parent d’entendre ça…), d’une difficulté à avoir confiance dans le lien et qu’il faudra du temps. Après, moi j’aimerais avoir un deuxième enfant, mais j’ai peur de ne pas arriver à gérer, avec la fatigue, ce petit bout de femme qui crie qu’elle a mal. Aujourd’hui j’y parviens, mais que se passera-t-il quand je n’aurai quasiment pas dormi de la semaine ? … Financièrement, nous ne pouvons pas nous permettre de « faire suivre » toute la famille par un thérapeute. Pourtant, je sens que j’en aurais bien besoin, aussi. Bref … ces trucs et astuces que Jeff nous partage sont des bulles d’air dans notre quotidien, accessibles immédiatement et je l’en remercie infiniment. Cela ne nous a pas empêchés d’avoir conscience qu’il devenait nécessaire de nous faire aider par un tiers professionnel. Mais n’arrêtez pas Jeff, ici, quelque part dans une petite maison de Belgique, vous faites beaucoup de bien, à l’enfant comme aux parents.
Bonjour,
Avez-vous essayé de voir un kinésiologue?
Leur pratique peut être très efficace autant sur les adultes que sur les enfants, surtout lorsqu’il y a des antécédents lourds comme pour votre fille.
Bon courage à vous en tous cas…
Bonjour Leti, Merci du conseil. Elle a consulté un ostéopathe pendant quelques mois après sa naissance (beaucoup de pleurs sans diagnostic médical), mais nous n’avons pas pensé à un kinésiologue. Nul ne sait en effet ce qu’elle a vécu in utero ou comment elle a pu ressentir ce qui nous a affecté son père, moi ou son entourage. Je vous tiendrai informée si nous sautons le pas. Bonne suite à vous.
Bonjour Hannah,
Je me permets également de vous donner une autre piste… les souffrances (angoisses, colères,..) que vit votre fille sont peut être d’ordre karmique. Dans ce cas, consulter une bonne kinesiologue est vraiment utile et efficace. Je me permets de vs en conseiller une : le docteur Anne Michel, qui est située a Limal. Elle est incroyable! Elle résoud de nombreux problèmes que rien ne semblait arranger. Le prix de la 1ere séance est cher mais souvent il n’en faut pas (ou très peu ) d’autre. Je vs souhaite bonne chance, pour votre fille et toute la famille!
Bonjour
Pour votre puce qui est en souffrance vous pourriez ( sinles finances vous le permettent ) faire faire de l equitation a votre princesse de 8 ans.. ca aide énormément les enfants a cannaliser leurs émotions quelles soit posituves ou negatives.. car les chevaux sont bienveillant ( et oui eux aussi lol ) et les enfabts sont tres sensibles a ca.. pas d autoritarisme de possible avec un cheval .. ca aide aussi
Courage madame ☺
l’equitation donne beaucoup de résultats dans ce domaine…si votre puce aime les animaux pourquoi ne pas essayer.
Dans un tout autre ordre de problème, j’aimerais savoir si il y a un truc pour changer la couche d’un bébé garçon costaud (1an) qui se tord et hurle à se damner, quand on le couche sur le dos pour lui changer la couche, et ce depuis qu’il sait se tourner du dos au ventre. Il se tait tout heureux d’avoir réussit à se sauver pas de couche. On s’y prends à deux la plupart du temps car on n’y arrive pu. Il nous reste +- 2 ans de ce manège, c’est vraiment trop long. Au secours.
Bonjour,
Je suis moi-même une maman de 2 enfants en bas âge (< 5 ans) et je trouve cet article très réducteur. Nos enfants, vos enfants, sont plus mâtures que ne voulez le croire. Il est un peu facile de laisser passer la vague et de croire que les enfants ne sont pas capables de gérer leurs émotions. Ils en sont capables. Maintenant si ça peut permettre à certains parents qui ne veulent pas faire face aux émotions de leurs enfants de se déculpabiliser pourquoi pas… La bienveillance toujours mais svp ne sous-estimons pas les capacités des tout-petits.
Bonjour moi ma fille a 5ans elle a la tete Dan’s les nuage et quand elle fait des betises quon on la parle ,elle fair comme si elle compren jaimerai savoir pourquoi et laffect a lecole aussi elle napprendre pa bien que puis je fait pour Lauder a se remettre Dan’s le droit chemin…kai besoin dun conseil