3 conseils pour développer l’optimisme chez les enfants (et chez les parents)
|Selon Martin Seligman, optimisme et pessimisme se définissent ainsi :
- Une personne qui fait preuve d’optimisme fournit des explications permanentes et universelles aux évènements positifs, ainsi que des explications temporaires et spécifiques aux évènements négatifs, rebondit rapidement après des problèmes et persévère facilement lorsqu’elle a réussi une fois.
- Une personne qui fait preuve de pessimisme fournit des explications temporaires et spécifiques aux réussites et des explications permanentes et universelles aux difficultés. Elle a tendance à s’effondrer sous la pression, à la fois pour longtemps et dans de multiples situations, et se remet rarement en route.
Que voulons-nous pour nos enfants ? Si vous avez choisi l’option 1, voici quelques précieux conseils :
- Ne pas poser d’étiquette sur sa personne mais se concentrer sur les actes
« L’enfant écoute attentivement si les reproches qui lui sont faites sont d’ordre permanent et général (« tu es bête », « tu n’es bon à rien »), il finit par modifier l’idée qu’il se fait de lui-même. A l’inverse, des remarques d’ordre temporaire et particulier (« que pourrais-tu faire pour obtenir un résultat différent ? », « ces tests sont conçus pour des élèves plus âgés, je reconnais tes efforts. De quoi aurais-tu besoin pour continuer ? ») l’inciteront à considérer le problème comme soluble et circonscrit. »
Attention, il est aussi essentiel ne pas étiqueter les autres en présence des enfants (et même quand ils ne sont pas là). - Eviter qu’ils entendent cette liste de mots qui généralisent les critiques et les aider à reformuler leurs propos
Dans la même logique que le conseil précédent, évitez de proférer les mots qui tendent à généraliser à outrance les critiques et à nous rendre pessimiste. Ils font également naitre un sentiment d’impuissance face aux évènements de notre vie et conditionnent donc la réussite de nos actions futures. Les enfants, à force d’y être exposé, en font leur schéma de pensée et s’ancrent dans le pessimisme ou le fatalisme.On évoque le terme de « quantificateurs universels ». Remarquez que la liste n’est pas exhaustive. Vous pourrez la compléter.Les voici :
Tout
Tous
Les gens
Tout le monde
Personne
Chaque fois
Jamais
Toujours
Exemples de phrases à éviter :
LES GENS sont méchants.
J’échoue TOUT ce que j’entreprends.
TOUT LE MONDE se moque de moi.
C’est à CHAQUE FOIS pareil.
Au lieu d’utiliser ces mots, restez factuel, précis et préférez une interprétation positive : « oui, ceci s’est produit à ce moment là, dans ce contexte là avec cette personne là. La prochaine situation sera différente. » - Les droits et les devoirs des optimistes
Voici les droits et les devoirs que vous pouvez partager avec vos enfants :
– le droit à l’imperfection, tant pout lui-même que pour les autres. La recherche de la perfection est une source essentielle de désespoir et de détresse.– le droit aux « petits bonheurs de la vie » qu’on peut identifier à travers la question : « Qu’as-tu fait pour toi aujourd’hui ? », suivi par « Qui d’autre que toi en as-tu fait profiter ? ».
– le droit à la chance : l’optimiste s’attend aux opportunités, et les saisit quand elles se présentent !
L’optimiste sait aussi s’imposer quelques devoirs :
– le devoir d’optimalisation qui consiste à toujours tenter de faire mieux (et de son mieux) avec ce qu’il a, et donc à capitaliser en priorité sur ses points forts et ses richesses intérieures.
– le devoir d’amour, qui le conduit à aimer ce que l’il a et à se réjouir de l’existence de l’autre.
– le devoir de bonne humeur.
– le devoir de confiance en la sagesse des possibles qui fait qu’une solution existe toujours quelque part, fût-elle à inventer.
Voilà, j’espère que ces conseils vous ont plu. L’optimisme et le pessimisme sont une somme d’habitudes que nous pouvons changer. Tant mieux !
A lire pour vous inspirer :
merci
Merci pour votre message. 🙂
très intéressant ..
merci
Avec plaisir. Merci. 🙂